Quelque part, un murmure

Philippe Derckel

Description

Une suite de poèmes écrits par la voie du coeur.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 17 août 2020
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414479818
• Langue: Français

Extrait

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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-47980-1

© Edilivre, 2020
Dédicace

à mes petits-fils
Avant-propos et résurgences
Sur le sable ma plume a tracé quelques regrets que, vite, la mer a effacé.
Sur le vent ma plume a tracé un souffle d’amour que la peur a balayé.
Sur un rayon de lune ma plume a tracé mille rencontres que mon cœur a conservé.
Sur la lumière des étoiles ma plume a tracé une dentelle de rêves que des pages ont illustré.
Tout doit disparaître, ici et là, sauf l’amour et le silence.
C’est ce précieux cadeau de la vie que je souhaite partager avec vous.
“Mes cheveux ont beau être blancs comme de la soie,
à quoi bon soupirer ?”
Li Po (701 – 762)
“C’est une grande chose, difficile à nommer.
Parce qu’elle n’a pas de corps encore, ni de forme.
C’est une inspiration.”
Marie Thuyet
dans
L’Instant d’amour
Adagio dans le vide
En mer, la nuit, silence,
les yeux vers l’espace immense,
lancés en ce chemin de ronde,
agitation sur terre, sur l’onde.
Ciel en pointillé d’étincelles,
vide en souffle de dentelle.
Tout en devenir dans l’encre de la nuit,
apparence d’absence traversée d’énergie
toujours assaillie d’impatientes questions
depuis des siècles, encore en gestation.
Ciel en pointillé d’étincelles,
vide en souffle de dentelle.
Quiétude et silence en équilibre,
paroles ou écritures de tant de livres,
explications broyées par nouvelles théories ;
ici-bas, chacun de nous en rit.
Ciel en pointillé d’étincelles,
vide en souffle de dentelle.
D’orgueilleuses poussières lancées à la conquête
d’un insondable mystère qui nous tient tête.
Chaos ou perfection
ou perfection du chaos ?
Urgente nécessité d’union
du bas et du haut.
Adagio dans le vide,
Y a pas que le vent
C’est une drôle de mouture,
ça colle au cœur, parfois torture,
et puis ça fait des trous dans l’âme.
Battre des ailes comme un moulin,
tout en rêvant de petits câlins.
Que de cris, que de larmes.
Y a pas que le vent, y a pas que la pluie,
l’amour est loin, c’est ça la vie.
Afin de croire au vrai bonheur,
ne pas se tromper de bouquet de fleurs.
Les portes de l’enfer sont grandes,
demander aux dieux du secours,
pour nous ils ont des tonnes d’amour,
mais un jour il faudra le leur rendre.
Y a pas que le vent, y a pas que la pluie,
l’amour viendra, c’est ça la vie.
Pour ses longs cheveux de blé,
ce matin je m’en suis allé,
mais elle avait l’amour en tête,
câlins, tendresse, points de suspension.
Il fallait donc que je sois bête
pour absorber ses équations.
Y a pas que le vent, y a pas que la pluie,
l’amour est mort, c’est ça la vie.
Une manivelle a ses retours,
il en est de même avec l’amour,
comme l’épine avec la rose,
ou bien le jour avec la nuit,
ou le silence avec le bruit
De cet amour-là, je me repose.
Y a pas que le vent, y a pas que la pluie,
enfin, tout seul, enfin, j’aime la vie.
Accroches indiennes
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