Recueil d un allumé
121 pages
Français

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Recueil d'un allumé , livre ebook

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Description

Cet ouvrage est une lettre ouverte sur le monde, un partage de sentiments qui peut tous nous habiter à un moment où à un autre, tout au long de notre vie. C'est l'histoire d'un allumé, d'un rêveur à l'esprit curieux, d'un Enfant de la Terre. C'est une compilation d'idées fantasques, de déboires, de rêveries et de bien d'autres choses, qui se veut parfois joyeuse et parfois triste, teintée d'évasion ou de réalisme, lumière porteuse ou conductrice. C'est un exutoire aux allures poétiques sans prétention académique. Finalement c'est un message qui dirait simplement : nous ne sommes pas seuls, partageons donc un moment.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 février 2021
Nombre de lectures 4
EAN13 9782342350647
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été édité par la Société des Écrivains
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
client@societedesecrivains.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-35063-0

© Société des Écrivains, 2022
Introduction
Si vous lisez ces quelques lignes, vous voilà avertis
Allongez-vous quelques instants et écoutez tomber la pluie
Sondez les cieux quelques instants, traversez la Voie lactée
Oubliez donc toutes vos querelles et parcourez mon épopée
J’ai compulsé ici, cheminant sur notre terre
Quelques fantasques écrits libérés dans l’univers
Aussi demanderais-je la bonté de l’auditoire
Pensez qu’un allumé est passé par ici
Et si dans l’air givrant soudain vous êtes surpris
N’ayez pas peur d’ouvrir ce livre pour voyager plutôt que boire
Appropriez-vous quelques vers et partez à l’aventure
Ne songez plus à demain, ni au passé, ni au futur
Et dites-vous que le présent est déjà bien suffisant
Respirez les couleurs, les parfums et les moments
Ouvrez votre cœur, relaxez-vous quelques instants
Ou peut-être quelques heures si la lecture vous interpelle
Si vous ressentez le monde et si les pages vous appellent
À la lueur d’un réverbère ou au détour d’une ruelle
Chérissez d’être un Élu, porteur d’une bonne nouvelle
L’imagination chez vous abonde, magnifique et éternelle…
Citation
« Si le chemin paraît long, arpente-le avec patience et méthode.
Si la vie te paraît insensée, prends quelques instants pour apprendre d’elle.
Oublie ce que tu parais et délivre-toi de l’image que l’on te colle.
Tu n’es ni tes habits ni ta personnalité, tu es l’Affranchi qui traverse les âges.
Ne songe plus à qui tu étais, mais imagine-toi qui tu seras et jour après jour.
Obstacle après obstacle, et détour après détour, approche-toi de ce nouvel être.
Le monde brille en toi et il n’attend que toi pour enfin s’exprimer.
Libère-toi de tes chaînes, relève le menton et redresse-toi.
Fais un pas en avant, puis un autre, prends une grande inspiration et bats-toi.
Tu es le chasseur qui vient chercher sa proie… »
La marche étrange
À tous ces gens qui fuient la réalité
Le monde et ses fantasmes avortés
À tous ces gens pas nets, figures rondes dans les carrés
Et à tous ceux qui sont seuls et se sentent abandonnés
Il y a une place quelque part sur cette terre fatiguée
Un refuge, un espoir quand les dés sont jetés
Nous pouvons faire mieux, il n’est pas temps d’abandonner
Regardons les étoiles, contemplons la Voie lactée
Ignorons les mirages, là-bas sur la jetée
Perdus au milieu d’une immense salle de ciné
Ou bien tristes dans le noir devant une série animée
Il y a cette lueur, cette flamme, désirée et allumée
Au fond de votre cœur, ce refuge sacré
Qui continue de se battre et ne cesse de briller
C’est curieux le courant qui s’évoque en pensées
Ce phénomène de flux et d’échanges inversés
Et cette unique connexion que partagent les entités
Ce lien unique et profond qui nous permet d’exister
Isolés ça et là, mais pour toujours connectés
Nous aurions beaucoup à dire sur le présent et le passé
Nombreuses discussions, public illustre et concerné
Faut-il être exubérant pour être remarqué
Faut-il être excellent pour seulement auditionner
Qu’en-est-il du talent brut et de toutes ces qualités
Le temps a passé, finie la vie de chevaliers
Qu’en-est-il de l’honneur qui faisait la fierté
De tous ces hommes en armes, depuis longtemps tombés
Et qu’en est-il de nous tous, peinant à respirer
Parmi cette multitude et cet air triste et vicié ?
Il y a dans cette chanson une once de vérité
Continuons d’abuser et nous serons enlevés
Retirés de l’équation, laissés pour compte, abandonnés
Sans pitié ni recours sans un soupçon de charité
Difficile de trancher quand l’oxygène est à manquer
Ainsi coulent les eaux sous les bâtisses abîmées
Emportant avec elles tous les moments gâchés
Les histoires à la dérive de personnages sacrifiés
Les héros d’un instant d’un matin ou d’une soirée
Les rêves des plus grands et ces funestes épopées
Un oiseau de feu pleure des larmes séchées
Un loup hurle à la lune, un camarade tombé
Un jeune bouffon s’écroule dans un rire étranglé
La nuit est calme et douce et le voile est levé
Le soleil est endormi, les étoiles réveillées
Quelque part dans une chambre, les sanglots étouffés
D’un jeune garçon endormi repensant à ses années
L’arbre saigne, chaque jour un peu plus entaillé
Et nombreux sont les anges à être rappelés
Une ultime bataille et pour l’heure, la veillée
Regardez au plus loin, enfants déboussolés
Une maison sur la colline et une bougie allumée
Quelque part dans le noir, un terrain dégagé
Il n’est jamais trop tard pour décider d’avancer
Gardez au fond l’espoir et continuez de marcher
Le courageux sait se dresser figure de proue comme un rocher
Oublier les méandres et les chemins détournés
Fixer l’objectif et ne plus rien penser
Faire de son mieux simplement et essayer d’exister…
La Ballade du cuisinier
Lorsque la musique est bonne et le calme apaisant
Qu’on entend en pensée le souffle du géant
Quand les regards se croisent et portent en avant
L’espoir d’un monde meilleur aux penchants enivrants
C’est le début d’une histoire, une folle équipée
Un destin bien écrit, une plume éprouvée
L’oiseau retient son souffle et son regard braisé
Enflamme aux alentours les enfants éclairés
L’épée est dégainée et le chemin pressant
La gigue est entraînante et puis le fou dansant
Les facéties sont nombreuses, tout en y songeant
Vestiges d’un cœur perdu attendant son moment
Le porteur est bien là, retardant son ascension
L’ami s’est retiré vers d’autres horizons
Le Père l’a rappelé, manquant de cuisiniers
Qui eût cru que le ciel puisse être autant affamé
Le temps d’un été, au cœur de lourdes pluies
Des repas partagés et des sourires commis
Une enfant sauvage et puis la rédemption
D’un heureux couve sa fille au-delà de la raison
C’est le déclic d’un esprit cherchant à s’envoler
C’est le départ d’un être unique vers d’autres chevauchées
La dernière nuit est venue, le rideau est tombé
Au revoir compagnon, à la prochaine épopée
C’est en sifflant dans son âme qu’il salue le public
Ces personnes aimées et qui ont dû quitter la scène
Chapeau de cowboy et guitare acoustique
Accrochant l’étalon et qui dévale la plaine…
Dérive chaotique
Qui choisit la flamme aura choisi maintenant
La beauté diaphane et le secret des géants
Dans la nuit noire elle apparaît, vaporeuse et magnifique
Et en secret, je me tais et je deviens léthargique
C’est la vague qui m’engloutit et qui me mène aux abîmes
La déferlante puissante d’un océan rempli de rimes
C’est le coup de poignard qui ne laisse aucune trace
La lame chauffée à blanc qui remue dans l’espace
C’est la lumière qui brille là-bas, tout au loin
Et qui m’abandonne, seul au début du chemin
Les profondes ténèbres et le froid qui m’envahit
Un souffle dans la brise qui éteint ma bougie
Les repères se fondent dans un drôle de brouillard
Elle était mon Nord, j’ai perdu mon radar
Aveugle et sourd, je déambule en silence
Le pas lourd de chagrin, multipliant les absences
Un être vous manque et la suite vous savez
La sentence est choisie, le couperet est tombé
Un sourire quelque part qui s’est évaporé
Des échanges dans le noir soudain pulvérisés
S’il est un destin, je le croyais bienveillant
Heureux qui comme lui a fait un long voyage
Et pourtant je lutte affrontant les courants
Incapable et interdit relisant cette page
Les jours défilent pourtant mais mon temps est suspendu
Insomnies de nombreux soirs où mon âme s’est perdue
Inutile de le nier mon attitude est chaotique
Je deviens le bouffon aux allures hystériques
Agenouillé sur les toits et chantant à tue tête
Riant comme un forçat et priant qu’on l’arrête…
Loneliness cowboy
Qui s’en fut un jour dans le soleil couchant
Cowboy solitaire au passé délirant
Une main experte et jouant de l’instrument
L’harmonie d’un jour parfait et pourtant déclinant
Un solitaire à l’abandon, une ombre dans le ciel
Un jeune errant sans nom, une promesse éternelle
Qui d’un jour meilleur ou d’une sinistre fin
Récoltera les honneurs d’un futur incertain
Si je suis triste en cette heure de vivre l’abandon
Le monde et ses erreurs et ses drôles de façons
Un cœur est au supplice et les parties éparses
Le moral souffre sans délice et s’effondre dans la masse
N’y a t’il pas des anges, des gardiens protecteurs
Soulageant les peines et éteignant les pleurs
Comme les pluies torrentielles s’abattant sur le feu
N’y a-t-il un remède au mal-être amoureux
Des émotions fugaces et de curieux ascenseurs
Quand la joie soudain s’invite au milieu de la fureur
Seul le temps répare et s’aligne en pensées
Des orages ouvrant les cieux et des larmes versées
L’avènement optimiste d’un jour rempli d’espoirs
Seul un homme sur terre est capable de le croire
Quand les lumières s’éteignent et que vacille la flamme
Que le destin soudain s’invite à la pesée des âmes
Le raisonnement est secondaire et l’instinct s’invite au pas
Les prédateurs se meuvent et se jettent sur leur proie
Qui dînera à leur table, à la tablée des rois
Qui est digne d’en conter et d’établir ses propres lois ?
Une histoire d’amazone
Lueur du jour bonjour, lueur du soir bonsoir
À l’heure où je vous parle
Où la clarté s’en est allée pour faire place à sa sœur l’obscurité
Je profite de ces quelques heures de calme pour vous livrer mes pensées
À l’aube d’une ère nouvelle emprunt de révélation
Peut-on seulement faire partie d’une grande ascension
Ou ne sommes-nous finalement pauvres hères devenus fous
Que la prochaine pitance de ces terribles loups
C’est ainsi que commence la ballade du bouffon
Il se trouvait un homme aux sentiments éperdus
Qui lors d’un détour du chemin aperçu
Vit sortir d’une forêt une amazone vêtue
Il s’approch

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