Recueil d un poète perdu
75 pages
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Recueil d'un poète perdu , livre ebook

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Description

Ce recueil retrace d’une manière flottante les pensées enfuies d’un poëte, la façon dont s’amorcent ses craintes pour créer ses envies. Il ne sait lui-même où vont les choses, il parcourt l’illusion du monde à travers ses lignes. Les interrogations, les doutes et les peurs sont dépassés pour lui permettre de s’en libérer, pour lui permettre de s’élever. Ce parcours irréfléchi vers l’inconscient, la difficulté de se rendre compte du faux qui nous assaille sans cesse. Les paroles d’un jeune homme un peu perdu un peu poète, qui creuse la vie pour distinguer le vrai. Il trouvera l’écriture et ses caprices, et le tumulte de la vie se répercutant sur ses idéaux. Le cycles des choses s’accomplissant naturellement le poëte rêve et reforme le monde pour permettre à l’artiste de se jouer des choses, de rire et recréer ses visions à travers la matière. Cette folie de l’âme qui nous maintient en vie, elle qui ne pousse à partager nos pensées. Ce recueil parle du travail sur soi-même et de la relation avec les autres qui fondent les bases de la création. Cette volonté qui est propre à l’artiste, elle qui le fait aller et venir d’une vision à une autre, d’une émotion à une autre. Pour lui faire franchir une étape, surmonter l’immuable réalité, traverser : C’est à dire « créer ».
Cette vie composée de moments, d’instants, qui t’emplissent, qui te forment. Toi l’être qui vis, qui respire, qui lis, qui écoute... Sache que, les poëtes sont éperdus, et que même perdus, ils sont de nobles phénix.

Informations

Publié par
Date de parution 11 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312048406
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Recueil d’un poète perdu
Damien Colace
Recueil d’un poète perdu
Soyons éperdus
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2016
ISBN : 978-2-312-04840-6
« Qu’importe mon bonheur !
Il est pauvreté, et ordure, et un misérable bien-être. Or , mon bonheur devrait, à lui seul, justifier l’existence entière ! »
F. Nietzsche , Ainsi parlait Zarathoustra ; Un livre pour tous et pour personne.
L A FOLIE
Certain de rien, et pourtant si sûr de nous.
Ce cheval au galop paraît de plus en plus proche.
Il est indescriptible.
Il devrait se rapprocher mais il reste au loin.
Impuissant coureur qui sera forcé à s’épuiser.
Notre vie nous échappe, cela nous fatigue,
Puis, sortie de nulle part l’envie refait surface.
Dans l’inertie, nous parvenons à trouver notre absolution.
Quand j’y repense, je ferai probablement la même chose. Puisque cela nous envahit…
Pourquoi devrions-nous le regretter ?
Les regrets n’apparaissent qu’aux superstitieux.
Mon esprit vole dans les nuages gris des espérances
Croyantes.
Je consomme la vie comme la vie le fait sur d’autres. Les envieux ne meurent pas heureux, je ne me mens pas, j’en suis sûr.
Trop de choses sont restées en suspend
Dans ce monde, c’est à nous d’y remédier.
Je n’espère pas trouver mais ma recherche est ardue.
Quand les plumes tomberont du ciel, levons la tête mes frères, les étoiles perdront leurs ailes.
Et petit à petit, il y a longtemps maintenant ; La fole m’envahît.
L’ AFFOLEMENT
La Vie est impure ; Même cet effort en est vain.
Sale et vide se mélangent pour former
L’état dans lequel je me trouve enfermé,
Dans lequel je dois penser, survivre et vous parler.
Cela est dur, et si fragile à déterminer.
Je ne peux accepter vos pensées outrageantes…
« Dans l’affolement du personnel, le responsable doit assurer la sécurité de ses hommes vers un point de ralliement. »
Pourquoi penser à ce que l’on ne puisse expliquer, approfondir ?
Notre passé ne détermine-t-il pas notre futur ?
Ce qui « est dit » est dit, ce qui est pensé est caché, pourquoi ?
Pour, sans doute, te prouver par la suite que la confiance est
Partagée ! La chaleur de l’été est comme la chaleur
Qui règne dans mon cœur.
Le sol se fait dur à affronter,
Il est rude et sec, je veux ramper,
Je ne peux, je veux courir, je ne peux plus, je veux marcher,
J’y réfléchis et je m’assois.
« La vie est faite de haut et de bas, c’est un cycle perpétuel, je peux le comprendre ; je prends l’ascenseur tous les jours, et pourtant… »
Plus je marche plus j’ai envie de m’arrêter.
Cela me fait flancher dans l’affolement.
Je vois enfin la fin de mes supplices arrivée, mon chemin est une pente, c’est donc normal :
Je tombe…
La chance tourne, pourtant elle ne fait
Que se démasquée, elle ne bouge pas en réalité.
Est-ce que je peux, grâce à mes ordonnées,
Additionner les abscisses de mes pensées en reflétant mes idéaux ?
J’en suis troublé néanmoins étonné.
Tout finit… Je l’ai compris ainsi que cette feuille l’a saisi,
La vie et le temps s’enfuient si vite… Ils sont irrattrapables.
U N CRI DANS LE DOUTE
Cela me rend fou, fou, fou…
J’essaie de réfléchir, mais la tension est trop proche, maintenant presque palpable :
Inévitable.
Mon esprit est trop jeune pour réussir à déchiffrer toutes ces images qui le hantent de seconde en seconde. Parfois un arrêt d’urgence est nécessaire, et le bouton « Stop »
Ne peut être atteint qu’avec la compensation.
Cela fait une semaine que mes lèvres n’ont plus senti cette chaleur, sa chaleur… D’abords les lèvres, puis la gorge la ressent, ensuite les poumons brûlent et là tout n’est plus qu’illusion, le temps s’arrête pour ne plus laisser qu’une fumée épaisse dans ce crâne et dans l’atmosphère qui l’entoure.
Cela me rend flou, flou, flou…
Mais volontairement insouciant.
Je suis comme bercé par une balade qui me plait, qui m’ensorcèle.
Après toutes ces chaleurs engendrées, après toute cette fumée produite, là, tu peux te laisser prendre, te laisser tomber dans les bras de Morphée, tel l’enfant dans les bras de sa mère. Le doute est là mais tu ne le vois plus.
La manière dont il s’immisce est vicieuse et redoutable. Nous savons que nous allons vite en mourir. Et pourtant nous continuons à sourire. Une personne ayant subit plusieurs « chaleurs » sourie, un sourire hébété peut alors se lire sur ses traits.
Ce sourire n’est qu’un défi à la mort !
Ne prenez pas mon discours comme une parole exemplaire ou « pessimiste ». Voyez plutôt son côté réaliste.
Nous avons été crée par hasard, nos existences n’ont toujours tenu que par un fil ; Nous sommes contingence.
Nous ne décidons, ni de l’existence de la terre, ni de sa continuité, mais au contraire nous accélérons sa chute. Je ne fais qu’affirmer une réalité, je ne cherche pas à changer nos défauts.
Malheureusement , mes paroles ne sont qu’un cri parmi tant de doutes.
C ONTINGENCE
Quelques instants pour trouver la clarté qui me soulage. Je ne peux en finir et pourtant la fin est une fatalité. Pour certaines choses, nous prenons plaisir à en finir. C’est un drame. La vie n’est-elle qu’aboutissements ?
Nous ne pensons qu’à finir ce que nous avons commencé.
Lorsque nous naissons, est-ce que nous pensons à en finir ?
Le cri est inné, pourquoi notre vie n’est que silence… Nous en sommes peut-être déjà blasés.
Vivre sage, bête, conscient, inconscient, la fin sera la même pour tous.
Est-ce mieux de vivre dans l’ignorance et dans l’euphémisme ?
Ou voir les choses arrivées et s’y préparer…
L’Homme n’a pas de réel but dans la vie car de toutes les manières possibles, il ne serait l’apprécier à sa juste valeur.
L’Homme possède une foi énorme en ce qui pourrait le protéger. Il pense avoir une destiné, le problème c’est qu’il est éphémère, il n’est qu’un être vivant parmi tant d’autres.
Si je pouvais me critiquer, je dirai que, ce que je fais est assez paradoxale, car mes mots, mes phrases, ma pensée ne nous mènera nulle part. J’écris tout simplement pour exposer ce qui m’exaspère.
Je ne peux continuer à déblatérer des conneries qui resteront toujours perçues comme telles.
De plus elles sont à peine étayées, elles sont brutes, elles sortent directement de mon cœur !
En espérant que la vie ne soit pas qu’illusions.
R ÉFLEXION
Parmi tout le monde qui croule, ce monde qui s’écoule.
Et ce temps qui s’essouffle.
Dans le matin je m’écroule, de joie, de fatigue, d’Amour, de haine, je coule…
Selon l’envie je me plais à me rendre plus bas.
J’en rêve, j’en ris.
Puis, quand je me regarde, avec dédain je m’arrête.
Et lorsque je m’arrête,
L’envie part comme le temps,
Ce fourbe, lui qui me rit au nez.
Dans ce monde la marche arrière ne fonctionne pas. L’Homme n’en dispose pas, l’option était trop chère.
L’amour est comme la brise qui sent bon la vie, qui m’enivre.
Toujours à sa recherche et lorsque nous parvenons enfin à la sentir,
le vent ce joueur l’emporte toujours un peu plus loin.
Cela peut parfois te faire changer de direction, physiquement ainsi qu’émotionnellement. La vie est une série d’instants, où l’on doit toujours prendre une décision pour n’importe quelle action, présente ou future.
Et quand je regarde dans tes yeux, je me sens fort, fier.
Mes décisions sont parfois absurdes ou insolentes. J’ai toujours voulu accélérer le temps pour pouvoir faire plus de choix, plus d’actions…
Aujourd’hui, je rêverai de le ralentir et me dire :
« Et merde, mec, c’est les plus belles années de ta vie.
Profites-en ! » Mais les semaines passent vite, vite, trop vite…
Y IN YANG
Ce passage était long mais fut salvateur.
L’expérience dégagée ne sera pas négligée.
Mon ressentiment est situé dans des pensées lointaines,
Qui ne

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