REGRETS suivi de ÉCRITS VAINS

Hervé Bonhomme

Description

" Douleur d'un cri muet

Qui résonne dans le vent.

Malgré toute sa force

Seul un sourd peu l'entendre

Car il ressent le pas

Dans ce désert du monde."

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 23 décembre 2020
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414510467
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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ISBN numérique : 978-2-414-51047-4

© Edilivre, 2021
Exergue

« Regret sur quoi l’enfer se fonde Qu’un ciel d’oubli s’ouvre à mes yeux »
G. APPOLINAIRE, Alcools.
REGRETS suivi de ÉCRITS VAINS
Égaré.
Je me suis égaré
Sur la route de l’oubli.
Je suis souvent parti
Sans laisser un regard.
Je me suis égaré
Aux confins de mes vies
Car je me suis trompé
Et j’ai été trompé.
Je n’ai pas tout compris.
Que fallait-il comprendre ?
Un seul regard de toi
Et je t’aurai suivi.
Les mensonges.
Que faire alors de toi
Lorsque la confiance s’efface ?
T’oublier et partir
Et l’histoire est finie.
Il faut tourner la page,
Avancer, faire sa vie,
Se reconstruire aussi
Car, toute fin d’amour
Assèche un jour le cœur.
Mais garder ses valeurs
Et croire toujours en soi
Sont essentiels pour vivre.
Mélancolie.
Tu es partie
Je suis seul
Je suis brisé
Sans ta présence
De ton absence.
Échec. Avenir,
Amour brisé.
Tu es partie
Je n’ai rien compris.
Je ferme les yeux
J’entends ta voix
Ces mots d’amour.
Je t’ai aimé.
Tu es ancrée
Dans ma mémoire.
Je t’aime encore.
Erreur.
Jusqu’à la fin des temps
Et pour l’éternité
J’ai cru t’aimer. Erreur !
Je ne cherche plus le bonheur
Car j’ai trop mal au cœur.
Je me sens faible, brisé
Tu m’as, c’est sûr, trahi.
C’était intolérable
Mais j’étais incapable
De te retenir aussi.
Maintenant, je suis sans toi
C’est l’erreur de nos vies.
Oser.
Un baiser sur tes cuisses
En guise de prémices
Pour frôler ton calice
En jouant avec malice.
Je voulais, que ma bouche
Te portes avec délice.
T’allongeant sur ta couche
J’aurai bien sûr osé
De faire de doux sévices
Sans que jamais tu ne puisses
Succomber aux supplices.
Mais je n’ai pas osé.
L’eau de l’amour.
Je revois notre amour
Dans la beauté d’un jour
Transparent comme l’eau
Où nos lèvres s’abreuvaient.
L’amour était ainsi
Il assoiffait mon cœur
Comme un soleil brûlant
Redonnant aux désirs
Une mémoire ardente.
L’amour était un puits.
Je puisais cet amour
Qui rayonnait de vie.
Parcelles de toi.
Je ne renoncerais jamais à notre amour.
J’attendrais s’il le faut la naissance du jour
Où tu décideras de te donner à moi.
En cet instant précieux, je serais tout à toi.
Je goûterais d’abord tes lèvres délicieuses
Et je savourerais ta langue malicieuse.
Mon cœur aura enfin le goût de cette vie
Que je savourerais tout au long de la nuit.
Plaisir de caresser tes petits seins d’albâtre
Je poserais ma tête sur tes fesses que j’idolâtre
Et je visiterais toutes tes parties intimes
Même si l’acte d’amour n’est qu’une parcelle infime.
Écrire.
Écrire encore des poèmes
Pour me souvenir de l’amour,
Ressentir ton souffle sur ma peau,
M’enivrer encore dans tes yeux
Qui en ce temps-là, furent amoureux.
Je m’imprègne encore pourtant
De ton sourire ardent, radieux.
Mes espoirs partirent en éclat.
Les mots.
Les mots que j’écris en ce moment
Ne sont que le reflet d’un temps,
Une image figée d’un instant
Qui disparait d’un coup de vent.
Je noircis les pages de mon livre,
Rancœur d’un cœur qui se délivre
Car l’amour me blesse et me tue.
Adieu la vie, tu m’as trop vu.
J’écarte le désespoir.
Je suis parfois heureux
Malgré la houle, les creux.
Je reprends même foi
Et retrouve la joie.
J’imagine toi et moi
Nos deux cœurs en émoi
Partageant nos deux vies
Profitant de nos envies.
Oui, l’amour est possible
Au-delà de l’impossible
Il suffit de le vouloir,
D’écarter le désespoir.
Être ou ne pas être.
Je reste toujours vivant
...