Réminiscence - Tome VII
218 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Réminiscence - Tome VII , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
218 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

« Les heures heureuses passées, le cœur triste se lamente
Enfoui dans son destin. Cependant derrière lui
Le cœur laisse la trace et le chemin du temps
A laissé des repaires. Ruines d’un bel amour
Où peines, joies, bonheur se sont accumulées
Forgeant un chemin sûr pour affronter la vie.
De ses ruines muettes, les fondations se font
Pour un bonheur nouveau. La douceur de l’amour
Estompe à tout jamais la perfection cherchée. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 novembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334230230
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-23021-6

© Edilivre, 2017
Feuilles de mots fripés
Chemin de mots
Frémissement de l’âme
Avancée de l’esprit
Qui veut sortir de l’ombre
Ombre de ma pensée
Bien plus sourde que mes pas
Dans ma mémoire inerte.
Chemin inaccompli
Que mon empreinte trace
Tendu dans l’invisible
Au plus profond de moi.
Entre deux mots écrits
Le chemin de mes dires
Fait disparaître le lieu
Éclairant la pénombre.
Les phrases sur la page
Émergent au soleil
Et tendent vers l’écriture.
Et de l’ombre jaillit l’encre
Qui aligne les mots
Sur le blanc de la page.
La page blanche
La page s’est effritée
Mais les mots sont restés
Dans la tête du poète
Où d’autres renaîtront
Sur une page blanche.
Ils seront différents
Mais qu’importe pour eux
Ils aiment se mêler
À d’autres horizons.
Mais l’esprit du poète
Reste toujours le même.
C’est l’esprit de la page.
Le choix des mots
Écrire pour extraire du corps la sève, de ces mots
Qui s’accouplent dans la tête, jaillissent et se dispersent.
La pensée est si vaste et les mots si loquaces
Que parfois j’ai du mal à écrire dans ce brouillard
Comme une bruine très fine qui tombe au hasard
Se collant sur ma page ou s’étalant au sol.
Telle une loupe concentre les rayons du soleil
Pour faire jaillir en un seul point la lumière
Le feu, je suis seul maître de mes mots, je dompte
D’un coup de crayon magistral, je raye, surcharge
L’écriture, ou je la déchire de mes mains, froissant
La page mais aussi ma pensée. Frustration
Où selon les écrits, étrange satisfaction
De ma propre auto-censure, regard nouveau, clair
D’une page encore non souillée par l’encre et la pensée.
L’écriture rejaillit dans un état nouveau.
Le Mot, le Vide
Dans tous les recoins sales, je désespère
De ne trouver que des bouts de papier.
J’ai cherché, j’ai cherché, encore, encore
Partout ce mot qui ne voulait venir
Comme un cri étouffé, je l’ai senti
En vain du fond de mon ventre, de ma gorge
Mais seuls les graffitis m’apparaissaient.
Dégradations, graphes, tags, vitres rayées.
Pas la moindre annonce la moindre affiche
Pour m’aiguiller, déclencher une idée
Même les couleurs ne voulaient parler.
Ces verts, ces bleus, ces rouges et ces oranges
Ces jaunes, ces dégradés de blanc de noir
Ces couleurs de la vie qui d’habitude
Éclairaient mes idées, étaient éteintes.
Tout me paraissait sombre, désagréable
Les idées stagnaient, les mots me boudaient.
Je n’en faisais pas l’utilisation
Nécessaire à leur développement.
Tous ces mots s’étaient légués contre moi.
L’écrit
Écrire c’est comme rire, s’éveiller ou sourire
Parfois comme dans un rêve, j’hésite et je tâtonne.
Je regarde les mots sortir cela m’étonne
Et la plume pour suivre tous ces mots doit courir.
Écrire donne la joie, l’amour, et l’espérance
La beauté d’un matin, d’un regard d’innocence
D’un enfant qui s’éveille les yeux tout endormis
Et perçoit cette vie comme à son premier jour
Ouvrant à chaque fois un seul œil tour à tour.
Mais écrire, c’est me prouver que je suis. Hormis
Le regard des autres sur ma tentative d’écrire
Je suis satisfait quant à moi de poursuivre.
Les mots
Les
Signes
Sont partout.
Les mots veulent
Sortir de l’encre
Pour couvrir le papier
Des syllabes jusqu’aux phrases
Et composer un poème
Jusqu’au silence de la page
Où les mots ivres de sens exultent
Contents de former un tout sur cette feuille
Et se montrent partout, à chaque coin de rue
Prenant les passants pour témoins de leur joie.
Enfin une écriture qui s’exprime
Jusqu’aux cris, à la cacophonie
La page livrée à elle-même
Sans le secours du poète
Qui l’a pourtant créée
Par la fenêtre
S’est envolée
Dans la rue.
Fin des
Mots.
Micro glups
D’un signe à l’autre, tu m’interloques
Sur quel signe vraiment tu choques,
Dissèque donc le mot
Pour atteindre enfin
Sa signification !
Par l’étymologie
La racine paraîtra
Et le sens surgira.
En fonction bien sûr, de l’époque
Et en tenant compte du contexte
La phrase alors se construira
Et tout le texte tu verras.
Parenthèse
J’ai du mal à me concentrer
Pour m’isoler et écrire
Pour faire face aux critiques
De cette soirée bien trop mortelle.
Faut-il toujours rire et sourire
Quand un œil larmoie sans arrêt
Quand votre compagne souffre aussi.
La critique est alors facile
Le silence fait place à l’ennui
Pour cacher sa rage de crier
Des mots et des banalités
Que l’on regrette tout de suite après.
Paroxysme
Les mots sont-ils assez puissants
Pour décrier ce que je ressens ?
Vais-je bien les utiliser ?
Il n’y a que moi seul qui le sait !
On utilise les mêmes consonnes
Les mêmes voyelles qui résonnent.
Parfois un mot défie les autres
De par son aspect différent
Car on l’emploie moins fréquemment.
Pourtant le texte va s’écrier :
« Ce mot n’est vraiment pas des nôtres
Qu’on se le dise et qu’on le sorte
Car cette phrase fait peur aux autres ! »
Un mot qui n’est plus usité
Se retrouve très vite au panier
Ou dans un livre approprié
Je veux parler d’un dictionnaire
Et voilà la belle affaire !
Ce mot sortira dans cent ans
Il sera au goût de tous ces gens
Qui l’emploieront à bout de champ
Même si ce n’est à bon escient.
Il fera chanter toutes les dents
Et tous les gens seront contents.
Peintre de la vie
Comme le peintre peint la vie
Les mots eux, nous la racontent.
Comme le peintre peint le ciel
Les mots d’écrivent l’intensité
Des bleus, des lumières des ombres
Alors que chaque individu
Perçoit une lumière différente
Le langage est universel
Car on a plus souvent, c’est vrai
Le même apprentissage des mots
Que celui des teintes, des couleurs.
Mais le tableau traverse le temps
Comme la page de l’écrivain
Les années ternissent les couleurs
Et ne trouvent plus le sens des mots
Que chacun des deux accomplis.
Remenber
Des effluves de poème remontent à ma mémoire
Par petites brides saccadées et fragiles
Viennent alors, l’angoisse et la peur
Du poème incomplet.
La rime ? Un pied ?
Un blanc.
Quelle poisse
Terrible Mémoire !
Mais, est-ce vraiment sa faute ?
Ou bien dois-je m’en prendre qu’à moi-même.
Désir de trouver un poème complet
Ma mémoire est comme un tableau qui veut s’effacer.
Remove
Alternance de pairs et d’impairs
Dans des vers de différents pieds
Indifférence de parité
Dans sa relation conflictuelle
Avec sa mémoire et des vers
Qu’il n’a pas lui-même inventé
Et dont il n’a su préserver
Toute la force et l’entité.
Scritum
« Scritum », l’écrit semble puiser sa force dans l’esprit
Entre l’écrit et l’esprit le langage est là.
Après l’apprentissage de nombreuses années
La maîtrise s’accomplit, l’écriture vient après.
Le domptage syntaxique ne s’est pas fait sans mal
Barrage, questions, incompréhension, divergences
Lutte inégale entre le maître, le mot et l’élève
Lutte ou le maître-mot gagnera sans merci
Pour le bien de l’élève, pour qu’il maîtrise enfin
La syntaxe, la grammaire, et tout le sens des mots
Après avoir perfectionné et approfondi
Tous ces domaines, l’élève sera alors un maître.
Contrat éternel du dominé , dominant .
Spontaneité des mots
Même si j’écris de la poésie spontanée
Cela ne veut pas dire qu’à son surgissement
L’esprit et la conscience se censurent d’elle-même.
Je n’écris pas les mots comme ils viennent à l’esprit
Un déclic se produit, une phrase se forme
Et les mots sont filtrés pour devenir des vers
Et chaque vers suivant est soumis lui aussi
À ce même filtrage que ma conscience impose.
Je crois faire du café, car m’exprimant ainsi,
La symbolique demeure intacte. Partir du brut
Pour être une boisson, par la transformation
Alchimique de l’eau et du marc de café
Des mots qui viennent encore pour être mieux filtrés
Par l’esprit qui apure en régnant sur le mètre.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents