Réminiscences et Transcendance
148 pages
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Réminiscences et Transcendance , livre ebook

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Description

Il nous est difficile sinon impossible de découvrir les vrais motifs de nos agissements, de nos comportements, car ceux-ci sont cachés dans les couches les plus reculées de notre conscience. Fort heureusement, nos souvenirs clairs ou voilés, sont des fenêtres ouvertes sur ces isoloirs subconscients. Mais, pour remplir ce rôle révélateur, ils exigent un effort de dépassement de soi, de transcendance. Ce livre Réminiscences et transcendance, en priorité, utilise la nature dans une double fonction de sujet et de théâtre pour tenter de relever ce défi. Dans le même ordre d’idées, d’autres thèmes faisant référence à la femme aimée, au sentiment patriotique, au deuil ou à la destinée de l’homme ont été abordés.



Aimeriez-vous vivre dans cet environnement où le réel prend forme dans le moule de l’imaginaire pour gagner intimement en beauté et en vérité et s’imprégner d’une touche particulière, conforme au vécu de chacun de nous ? Par ce recueil, l’auteur invite le lecteur à s’aventurer avec lui dans cet univers de rêve pour en savourer les délices et se donner du plaisir.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 octobre 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414500048
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-50005-5

© Edilivre, 2020
Dédicace

Ce recueil est dédié à Dieuvela Rosier, Isabelle Coulanges,
Pierre Philippe Emmanuel Coulanges, Émeraude Coulanges,
Fabiola St-Martin.
Préface
Il y a de ces moments décisifs où l’on ressent avec avidité le besoin d’abandonner la routine quotidienne pour s’engager résolument dans la course vers les étoiles. La pendule a sonné. Il est déjà grand temps de prendre son envol si l’on veut s’élever au plus haut niveau des besoins fondamentaux de l’homme : celui de l’accomplissement de soi. Il convient donc de mobiliser toutes les ressources à sa disposition pour se lancer dans la bataille et se rapprocher le plus possible de cet objectif. Ce recueil intitulé « Réminiscences et transcendance » s’inscrit dans le cadre de cette démarche.
Le terme Réminiscences réfère aux poèmes évoquant certains souvenirs d’évènements tristes ou gais, les grands jalons d’une existence. Le mot transcendance traduit un besoin d’exaltation, d’épanouissement, de dépassement de soi, d’accès aux cimes de l’honneur et de la spiritualité. Ces deux appellations combinées constituent l’essence même des sources d’inspiration pour la grande majorité de ces vers. Avec le plus d’efficacité possible, elles réunissent en un tout harmonieux les divers sujets développés dans ce volume, si j’ose le dire.
Les thèmes variés renvoient à une époque donnée, décrivent des lieux communs, des sites naturels, des patrimoines universels. La nature et l’amour occupent une place privilégiée dans cette réalisation. Si les sentiments sont de nature universelle, ces derniers se manifestent différemment en chacun de nous. Ces manifestations dépendent de notre état d’âme, de notre façon unique de concevoir les choses, de nous laisser influencer par les évènements. Cette unicité dans l’expression des sentiments communs permet à chacun de retrouver sa propre réalité au sein même de cette universalité.
Ce recueil de plus de soixante poèmes a été conçu pour garder le lecteur potentiel toujours motivé et intéressé si la lecture occupe une place privilégiée dans ses moments de loisirs. En fait, l’auteur a fait de son mieux pour mettre à sa disposition des vers simples, réguliers, bien rythmés pour la plupart. Les phrases sont bien délimitées et la prononciation, dans la mesure du possible, devrait se faire sans entrave. Chacun de ces poèmes se veut être non seulement agréable au lectorat mais aussi aux auditeurs passionnés de poésie.
Ces vers trouveront, assurément, leur écho dans l’âme de chaque lecteur en quête d’épanouissement individuel. En fait, il existe, ce me semble, une mémoire collective garante de la transmission des informations à travers le temps et les générations. La communication jouerait donc un rôle non négligeable dans cette stratégie pour la promotion et la pérennisation de l’espèce humaine. Les strophes de ce recueil sont, dans une certaine mesure, appelées à combler ce besoin important.
En outre, on trouvera, dans ce recueil, des poèmes descriptifs, narratifs ou les deux à la fois pour les besoins de la cause. Et, la plupart sont aussi didactiques pour s’être, au moins, terminé par un conseil à une personne ou à un public cible. En fait, rien n’est laissé au hasard dans ce plaidoyer en faveur d’une poésie de plus en plus musicale, fluide et rythmée. L’auteur s’est donné pour tâche d’utiliser, à bon escient, les outils disponibles pour placer le discours sur les rails de la poésie.
En somme, il nous est difficile sinon impossible de découvrir les vrais motifs de nos agissements, de nos comportements, car ceux-ci sont cachés dans les couches les plus reculées de notre conscience. Fort heureusement, nos souvenirs clairs ou voilés, sont des fenêtres ouvertes sur ces isoloirs subconscients. Mais, pour remplir ce rôle révélateur, ils exigent un effort de dépassement de soi, de transcendance. Ce livre “Réminiscences et transcendance”, en priorité, utilise la nature dans une double fonction de sujet et de théâtre pour tenter de relever ce défi. Dans le même ordre d’idées, d’autres thèmes faisant référence à la femme aimée, au sentiment patriotique, au deuil ou à la destinée de l’homme ont été abordés.
Aimeriez-vous vivre dans cet environnement où le réel prend forme dans le moule de l’imaginaire pour gagner intimement en beauté et en vérité et s’imprégner d’une touche particulière, conforme au vécu de chacun de nous ? Par ce recueil, l’auteur invite le lecteur à s’aventurer avec lui dans cet univers de rêve pour en savourer les délices et se donner du plaisir.
Ce livre, je l’espère bien, saura combler les attentes de la grande majorité des lecteurs francophones d’ici et d’ailleurs. Je leur adresse mes plus sincères remerciements tout en leur souhaitant une bonne lecture.
Fennell Coulanges, auteur.
La poésie est éternelle.
Si la poésie languit, elle ne mourra pas.
Car le verbe, à lui seul, ne peut suffisamment
Refléter la flotte de tous nos sentiments
Depuis la naissance jusqu’au jour du trépas.
Éprise des humains, elle suivra leur pas
Pour exprimer leur joie ou leur désagrément,
Intervenant dans l’ombre et silencieusement
Pour offrir aux esprits un délicieux repas.
Mauvais serviteur de l’intérêt mercantile,
Cet art est méprisé et jugé inutile.
Nombreux sont ses tourments et ses difficultés.
En fait, ami de l’âme, il demeure éternel.
Et la palme revient à ceux qui ont lutté
Pour le garder actuel et plus exceptionnel.
À l’heure du pâturage.
Le soleil de son parcours arrivé au terme,
De ses rayons d’or colore déjà la ferme.
De l’après-midi la chaleur bien accablante
Cède à une température plus clémente.
L’ombre des palmiers s’étire à perte de vue
Et devient ensuite de plus en plus ténue.
Comme pour exprimer leur faim les bœufs mugissent,
Les ânes impatients braient, les chevaux hennissent.
Le fermier sent que du jour c’est donc la clôture,
Et que le cheptel a besoin de nourriture.
Ces repères sont établis par la nature
Pour rappeler à tous l’heure de la pâture.
Avant même de voir le soleil disparaître
On se hâte donc d’emmener ses bêtes paître
Afin d’éviter qu’elles ne crèvent de faim
Au cours de la nuit brumeuse, froide et sans fin.
Dans le sentier commun qui mène à « Dèyè Kan »,
Siège de la grande majorité des champs,
Défilent des robes de toutes les couleurs.
Les pas sont rythmés à l’ordre des éleveurs.
Tout juste après la première bifurcation
On se disperse dans toutes les directions.
Bientôt, les queues fouettant l’air, les têtes dans l’herbe,
Les bêtes pressentiront une nuit superbe.
L’ombre couvrant tout, creux d’abord, cimes ensuite,
La gent humaine, paraît-il bien, est en fuite
Par crainte d’être prisonnière de la nuit,
Et le bétail sera seul à l’heure qui suit.
Nostalgie
Si des tout premiers moments de mon existence
Je n’ai pu conserver aucune souvenance
Un mauvais incident, vers l’âge de huit ans,
Alla marquer ma vie pendant un très long temps :
Je quittai mes parents du côté paternel ;
Ce qui me valut des stigmates éternels.
Introduit dans un étrange environnement
J’ai eu l’impression de subir un châtiment
Dont je n’ai pas pu deviner le vrai motif
En proie au chagrin j’ai été triste et pensif,
Nourrissant l’espoir de retourner à Aquin
Pour revoir mes camarades et mes voisins.
Plongé dans un état de grande dépression,
Je fis partie d’un univers sans expression.
Chênes, manguiers, cerisiers, aucune verdure
Ne put changer l’apparence d’une nature
Qui, malgré ses nombreux décors, demeura vide,
Car prise dans un contexte morne et livide.
L’œil perspicace, et avec le vrai sans liaison,
Tenta de percer le secret de l’horizon,
Car, par-delà les collines, il espéra
Revoir des scènes que l’esprit s’imagina.
Jean et Jack pour me consoler intercédèrent,
Mais aucun palliatif à mon mal ne trouvèrent.
Fort heureusement, le milieu gardant son charme,
A fini un jour par faire tarir les larmes
Pour qu’enfin l’âme meurtrie et endolorie
Puisse, dorénavant, se retrouver guérie.
Et, quoi qu’il advienne, cette réminiscence
Aujourd’hui encor à ma vie donne du sens.
Promenade à Brodequin.
J’ai revu à plusieurs reprises Brodequin,
Localité surnommée le grenier d’Aquin,
Sans jamais me lasser d’admirer sa beauté
Que rejoint sa naturelle tranquillité.
La longue et vaste section croisée par un ru,
Qui fertilise les terres à chaque crue,
Fournit à la ville dont elle est tributaire
La majorité des vivres alimentaires.
Le ruisseau, son centre d’attraction principal,
Entretient cette couverture végétale
Qui protège contre les rayons du soleil
Pour transformer le panorama en merveille.
En maints endroits de son lit, le filet mignon
De l’astre brillant fait refléter les rayons.
Du choc contre les roches naît une chanson
Que toute la nature entonne à l’unisson.
Depuis le passage appelé « Première Passe »
Jusqu’au dernier gué retrouvé avant l’impasse
Dans ses eaux fraîches j’aime prendre mes ébats,
Et c’est contre la chaleur déclarer combat.
En chemin, de nombreux vendeurs d’amuse-gueule
Négocient les prix avec les gens qui le veulent,
Et le touriste intéressé à ses loisirs
Doit être prêt à satisfaire son désir.
Au retour, point besoin de se hâter le pas,
Car rassasié, on ne le sera surtout pas.
Mais, on quitte enfin ces lieux de villégiature
Dans l’espoir d’une nouvelle et proche aventure.
Somme toute, à la fin de cette promenade
L’on se souviendra au moins de la sérénade
Qui découle de cette petite rivière
Luttant pour retrouver sa voie parmi les pierres.
La rivière de Cavaillon
Quiconque a déjà séjourné à Cavaillon
Doit être attiré par le cours du même nom,

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