L’auteur Diégane Ndène a vu le jour en 1952 à Diouroup, dans la région de Fatick. Arraché à l’affection des siens le 27 août 2017, Diégane repose au cimetière Saint-Lazare de Béthanie à Dakar. Le natif du Sine laisse à la postérité un manuscrit de belle facture converti en livre grâce à sa famille et à ses amis. « Rythmes de mon sang » est le titre du recueil de poèmes publié à titre posthume en ce jeudi 27 août 2020, jour-anniversaire de son rappel à Dieu. Après avoir décroché son baccalauréat C en 1973, au Prythanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, Diégane Ndène intègre l’Ecole Supérieure des Bâtiments et Travaux publics de Kharkov en Ukraine, ex-Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), actuelle Russie. Il y obtient, en 1979, son diplôme d’Ingénieur des Constructions Civiles et Industrielles (Master Of Science in Genie). Dès son retour au Sénégal, en 1979-80, il rejoint, comme ingénieur chargé d’études, la Direction de l’Urbanisme et de l’Architecture. Le fait d’occuper différents postes au Département ministériel en charge de l’Habitat et de l’Urbanisme, n’a pas empêché ce brillant Ingénieur en génie Civil, passionné de connaissances pratiques, de poursuivre ses études (1989-1991) au Centre Africain d’Etudes supérieures en Gestion (CESAG) à Dakar où il obtient son Diplôme supérieur en management et gestion des entreprises. Conseiller Technique au cabinet du Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Diégane a pris part activement aux grandes rencontres africaines et internationales sur l’habitat comme celles d’Accra (Ghana), de Johanesbourg (Afrique du Sud), les Conférences Habitat II d’Istamboul (Turquie), Habitat III de Quito (Equateur), entre autres. Cet ingénieur habile, travailleur infatigable, taquinait aussi la muse. « Rythmes de mon sang » est un récit poétique. Attaché à son terroir, Diégane Ndène chante son Sine natal, le Sénégal et l’Afrique aussi. Le poète évoque également la vie : « Et ce sont les petits bonheurs, « Avec leurs nuages « Qui donnent un sens à nos vies… ». Avec « Les Palmiers », « Beauté », « Matinale »…, Diégane Ndène sublime la nature, la faune, la flore. Mais, dans « Liberté », « Tristesse », l’auteur se révolte et déplore l’oppression, l’injustice et ses fâcheuses conséquences.
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