Si l’amour existe encore…
238 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Si l’amour existe encore… , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
238 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


La vie est belle ! Chaque heure de la journée est féconde de beauté, pour peu qu’on ait le regard qu’il faut, pour aller la cueillir. Apprécions le bon côté des choses... et hâtons-nous de vivre !


Pourquoi attendre qu’il soit trop tard,
Pour prendre les trains de la vie ?
Le temps pourrait en avoir marre
D'attendre qu’en vienne l’envie.


Telles des feuilles en septembre,
L’automne reprend les jours jaunis,
Puis la lumière livre à l’ombre
Les chances qu’on n’a pas saisies.


C’est un appel de détresse,
Tant que le corps est vigoureux.
Plus tard, seule la tendresse,
Subsistera des sens en feu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414072545
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-07252-1

© Edilivre, 2017
1 Ode à la femme
Elle a tout ce qu’il lui faut, pour plaire.
Des yeux aussi fatals qu’un pistolet,
La fraîcheur parfumée d’une aube claire,
Et la tendresse d’un agneau de lait.
Son beau sourire vous crève le cœur,
Et fait main basse sur votre âme ;
Son regard naturellement rieur,
Vous accroche les sens et les enflamme.
Sa voix, qui à vocation de bercer,
Apaise les esprits les plus méfiants ;
Sa bouche ourlée, née pour embrasser,
Focalise les regards des courtisans.
Sans couronne, cette digne princesse,
Règne sur des armées de cupidons ;
Dépositaire d’amour et de tendresse,
Elle vous attache à elle sans cordons.
Sa dense et soyeuse chevelure,
Ondoie dans l’air comme un mirage,
Et, ce faisant, évoque les blés mûrs
Et les vagues caressant la plage.
Sa silhouette aux formes mirifiques,
Captive et prend possession des sens ;
Son pouvoir éminemment hypnotique,
Rend plus désirable sa présence.
Sa peau satinée est d’une douceur
Affolante qui appelle les caresses ;
Son contact stimule ceux dont l’ardeur
Est parfois encline à la paresse.
Elle a le cœur plus grand que l’univers
Et sait faire abstraction d’elle-même ;
Cette Madone, été comme hiver,
Couve le bonheur de ceux qu’elle aime.
Pérenne, bien qu’elle soit mortelle,
Cette âme noble flotte entre deux cieux,
En toute majesté, douce et belle,
Le ciel des mortels et celui des Dieux.
2 Sans amour on meurt debout
Que t’arrive-t-il, ma belle ?
Le ciel de tes yeux est couvert.
Quelle serait la cause réelle
Qui a fait que ton pouls s’accélère ?
La raison de cette langueur,
Serait-elle une perte
Récente d’un élu du cœur,
Ou une plaie qui s’est rouverte ?
Que peut-on faire, pour rendre
A tes prunelles leur lueur ?
Comment écarter les cendres
Qui voilent ta bonne humeur ?
Qu’est-ce qui fait qu’une rose
Toute éclatante de beauté,
Derrière une porte close,
Séquestre parfum et gaieté ?
Personne ne doit inhumer
Un cœur respirant la bonté,
Rien que parce qu’il a aimé,
Puis a été mis de côté !
Est-il raisonnable de croire
Qu’un cœur brisé n’a plus le droit
De garder encore l’espoir
D’être aimé une autre fois ?
Qui perd l’amour, a le devoir
De resplendir pour lui-même.
Ce n’est qu’ainsi que tôt ou tard
On s’en éprend et on l’aime !
Sans amour, on ne peux vivre,
On a le cœur à moitié nu.
Sans amour, le bateau ivre
Qu’est notre cœur meurt inconnu.
3 Amours muettes
Je suis de ceux qui aiment en silence,
Étant trop timide pour exprimer,
La farandole de mots qui dansent
A la gloire du grand verbe aimer.
Je vais souvent vers l’autre du regard,
Mais je bloque au moment décisif,
N’étant pas, quand j’aime, assez bavard,
Pour convaincre le cœur que je sens rétif.
J’ai toujours trouvé le premier pas dur,
Car ayant l’imagination fertile,
Au lieu d’aller vers l’autre d’un pas sûr,
Je m’entoure de précautions inutiles.
J’aime et, dans mon regard, ça se lit,
Mais ça ne dispense pas de le dire,
Car toutes celles qu’on trouve jolies,
Sans cours, ne se laissent pas séduire.
Je me consume donc pour des belles,
Qui, ne se doutant ni de ma douleur,
Ni des sentiments que j’ai pour elles,
Ne peuvent rendre justice à mon cœur.
Les femmes, dit-on, sont très sensibles
Et n’ont souvent pas besoin de discours,
Quand elles se sentent prises pour cibles,
Par des regards qui exsudent l’amour.
Pourquoi alors celles que je choisis,
Restent-elles sourdes aux appels muets
D’un cœur qui souffre, parce que transi
D’amour, pour leurs yeux dressés pour tuer ?
4 La récidive
Je suis amoureux et ça m’attriste ;
Quand ça m’arrive, je m’attends au pire.
J’ai trop souffert, pourtant je persiste
A aimer celles qui me font souffrir.
Je suis tombé sous le feu d’un regard
Qui vous prend le cœur à travers les yeux ;
Des yeux muets, mais ô combien bavards,
Qui expriment l’amour on ne peut mieux.
J’enrage d’être une proie facile,
Pour une voisine, qui sans le vouloir
Faisait, à chaque battement de ses cils,
Mourir mon pauvre cœur de désespoir.
Je sortais d’une épreuve difficile,
Où j’avais perdu celle que j’aimais,
Lors d’une brève soirée en ville,
Par une triste nuit d’un mois de Mai.
La dame objet de ma récidive,
Est une douce femme au foyer,
Dont l’ondulante dégaine lascive,
Déferlait sur mes sens et les noyait.
Je guettais son passage de ma fenêtre
Et me tordais, impuissant, de douleur ;
Ses pas m’assenaient des coups en traître,
En foulant l’un après l’autre mon cœur.
Je l’aime à en avoir mal aux tripes,
Hélas elle est la femme du voisin,
Et comme je suis un homme à principes,
Je trouve amer, ce genre de raisin.
Qui opte pour les amours alambiquées,
Doit apprendre à souffrir en silence ;
Quand le cœur suit des chemins compliqués,
Il voit le bonheur prendre ses distances.
5 Les yeux de l’amour
S’il faut mourir d’aimer,
Je veux, sous tes baisers,
Mourir les yeux fermés,
Sur ton corps apaisé.
Mourir sous ton regard
Dont la douceur guérit
mon cœur, gorgé d’espoir,
Quand s’installe la nuit.
T’étreindre et oublier
Que le monde n’est plus
Qu’un pathétique palier
Du paradis qu’il fut.
Mourir sur tes lèvres
Comme meurt l’éphémère,
Accomplie mais mièvre,
Dans un coin de terre.
Poser ma tête lasse
De tellement gamberger,
Puis demander grâce
Et dormir soulagé…
Dormir entre tes bras,
Sous tes yeux de Madone,
Oubliant qu’ici bas
Dieu nous abandonne.
Je veux t’aimer et croire
Que seul notre bonheur,
Dans cette nuit noire,
Compte pour nos deux cœurs.
Viens, essayons de vivre !
La vie est éphémère ;
Contentons-nous de suivre
L’instinct, trêve de prières !
6 L’espoir est irréductible
Tu surgis au tournant d’une rue piétonne,
Telle un brillant au milieu de la pierraille ;
Tu évoluais sous mon regard qui s’étonne,
De voir les anges côtoyer la piétaille.
Je te vis si belle, que je n’osais croire
Qu’un mortel trouve grâce à tes yeux.
J’ai peur de te perdre, bien avant de t’avoir,
Car après toi, parler d’amour sonnera creux.
Pour t’avoir, il faut d’abord croire en ses chances,
Or, quiconque s’expose aux feux de ton regard,
Baisse les bras et se prépare à la souffrance,
Sachant qu’un ange est une quête sans espoir.
Tu sembles, pour les amoureux, inaccessible,
Mais ton regard de feu cache un cœur tendre
Qui, malgré l’indifférence, reste sensible
Et pourrait, par pure bonté, se laisser prendre.
Je rêve d’être la personne qu’il te faut,
Encore faut-il que tu le saches, belle âme ;
Toi qui observe les soupirants de bien haut,
Insensible à leurs cœurs que tu enflammes.
Celui qui te voit, rêve d’une histoire
Entre deux êtres épris qui vivent heureux ;
Deux êtres de lumière qui courtisent l’espoir
De brûler, pour l’éternité, d’un même feu.
Je rêve et réalise, que sous le charme
D’un regard fatal, on peut perdre la raison,
Ayant perdu la mienne et seule arme,
A cause du tien, qui m’a laissé en pâmoison.
Sache que je t’ai en tête, même sans t’avoir ;
Ton image paralyse tous mes élans.
Je ne pense qu’à toi et je veux bien croire,
Qu’attendrie, tu me choisiras comme amant.
J’en veux déjà aux regards qui te caressent,
Alors que tu n’es même pas encore mienne ;
Les plus belles choses, sans toi, me paraissent
Futiles et ne valant aucune peine.
Peut-on viser le ciel et vivre ici bas
D’insipides amours, sachant que tu existes ?
L’esprit a-t-il le droit de cesser tout combat,
Alors que gonflé d’espoir le cœur résiste ?
Ouvre ton cœur d’ange à un pauvre mortel
Qui se consume de t’aimer et te vouloir ;
Dans mon regard, tu pourras retrouver le ciel
Qui sied aux anges, jour et nuit, matin et soir !
7 Petit bouton de rose
Un cœur coupant a croisé ma route,
Au gré d’une petite promenade ;
Une innocente a semé le doute,
Dans mon cœur rompu aux sérénades.
La fraîcheur, la beauté et la tendresse,
S’étaient donné le mot pour perturber
Une sérénité, fruit de prouesses,
Qui empêchait mon cœur de s’embourber.
Une jolie fleur, comme sur un nuage,
Avançait vers moi, la beauté fatale ;
Je fis l’effort de rester bien sage
Et souris, pour cacher que j’avais mal.
Je souffrais de la voir inaccessible,
A quelqu’un qui pourrait être son père ;
Elle évoquait ces rêves impossibles,
Qu’enfant je faisais, les yeux ouverts.
La beauté est partout, évidemment,
Dans les grandes et les petites choses,
Mais même avant l’épanouissement,
Un bouton est une promesse de rose !
On ne peut être épris de printemps,
Et être indifférent à la fraîcheur,
Dont sont porteurs les petits boutons
Qui se frayent un chemin parmi les fleurs.
Qui garde intact l’amour de la beauté,
Doit savoir brider les élans du cœur ;
On peut courir tant qu’on a la santé,
Mais chaque tranche d’âge a ses coureurs.
8 Aimer et laisser aimer
L’acte d’aimer est ce qu’il y a de plus beau ;
Face à la beauté, nos cœurs sont vulnérables.
Devrait-on les mettre derrière des barreaux,
Pour leur faire faire amende honorable ?
On peut soulever le monde à bras-le-corps
Et tenir tête à la vilenie d’autrui,
Mais face au cœur, on n’est jamais assez fort ;
Son dévolu nous porte aux nues ou nous détruit.
Quand le tranchant d’un beau regard se dessine
En lettres incandescentes dans nos mémoires,
Et que les plaies du cœur s’ouvrent et lancinent
Faute d’étreindre l’élue, on caresse l’espoir.
On ferme les yeux et on rêve aux belles,
Pour lesquelles il bat au fil de nos journées ;
Si elles sont inaccessibles, dans le réel,
Le rêve reste, contre le sort, un pied-de-nez.
Soyons humains avec les cœurs nés pour aimer,
Même si leurs amours nous laissent indifférents.
Nos cœurs, assez durs aujourd’hui pour les blâmer,
Pourraie

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents