Souffrance

Pierre Valade

Description

Chers lectrices et lecteurs, pour résumer ce recueil je devrais vous parler de toutes les hospitalisations subies... À quoi bon ?

J'ai écrit ces poèmes à l'hôpital, c'est ce qui compte. Essayant de définir la souffrance... Je parle aussi de mon amour, Libellule, que j'aime plus que le temps qui passe et plus que l'amour lui-même. Je parle de mes rencontres. Sans oublier mon amie japonaise, Natsukashidesu Kayo Sakura San, se battant pour avoir un enfant, mais elle est pleine de volonté et je sais qu'elle y arrivera. C'est écrit quelque part... Elle est comme moi, emplie d'un amour qui nous dépasse tous...

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 21 mai 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414342976
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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ISBN numérique : 978-2-414-34298-3

© Edilivre, 2019
Cet endroit
Là dans cet hôpital où l’esprit désespère…
Je rencontre des âmes et me lie quelquefois.
Comment guérir un, corps qui n’est plus que misère ?
Et lui faire comprendre où se trouve sa voie ?
Quand tout devient confus, et que l’on doute même,
De sa propre raison et de chaque pensée…
Vers qui donc se tourner ? A qui dire « Je t’aime » ?
Si ce n’est à ces « Autres », comme moi, troublés…
Nous sommes bien cloîtrés dans ce grand microcosme…
Où tout paraît futile et pourtant, important…
Car, ne pas renoncer, devient un sacerdoce,
Qui maintient l’équilibre et fait tuer ce temps.
Ah ! L’heure assassine, coulant infiniment…
Donnant de l’importance au moindre de nos actes…
L’instant-télévision. L’instant-médicaments.
Et, celui du sommeil, où se joue, l’ultime acte !
L’Étau
Cette souffrance aveugle, à qui ne sait la voir…
Depuis longtemps déjà, elle m’est familière.
Que ce soit depuis l’aube, à l’orée de mes soirs,
Elle m’est bien fidèle, aujourd’hui plus qu’hier…
Comment dire à autrui, tous ces maux inutiles ?
Sarabande infernale, entre esprit et mon corps…
Pour vous, je le sais bien, cela serait facile,
Vous avez tous vos mots. Mais moi, c’est quand je dors,
Que la brûlure atroce emplit toutes mes nuits ;
Mon corps las se rebelle et dit : « C’est plus qu’assez »
C’est bien mon Golgotha et, je n’ai qu’une envie…
Descendre du manège et pouvoir abdiquer !
Crucifier ma raison ; Seul espoir qui me reste…
Afin de rétablir, l’objectif-subjectif…
Je ne suis ni savant, et ne suis pas Oreste,
Assassinant Egisthe ; Ah ! Le triste poncif !
Je me voudrais démiurge, afin de caresser,
Toutes nuits de l’étau, qui enserre ma tête…
Y mettre du velours, entre ses mors d’acier…
M’endormir comme un mort, ayant trop fait la fête…
Le ciel de mes nuits
Tes yeux emplis d’amour, adoucissent mes nuits…
Ils sont le doux nectar qui...