Sur la route du cœur
56 pages
Français

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Description

« C’est une saveur d’Extrême-Orient, Un petit miel plein de saveurs automnales Qui vous réveille le dernier matin d’Hiver, Et vous conduit sans peine au Printemps. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 octobre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748393767
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sur la route du cœur
Aurélien Leroux
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Sur la route du cœur
 
 
 
« Eis quos amo »

 
 
I.
 
 
 
Tendrement disposées, pour un plaisir exprimé,
Ses longues mèches couleur blé d’été,
À qui Hugo aurait fait assemblée,
Paraissent bien pâles face à ses iris bleutés
Ressemblance frappante avec le ciel ensoleillé
Sous lequel les hommes se sentent passionnés.
 
Avec sa peau, blanchie dans un sursaut de beauté,
Blancheur mystique, monstrueuse et pourtant aimée,
Donnant à tous un sentiment d’infirmité
En comparaison de ta splendeur raffinée
À laquelle nul ne saurait être libéré
Sans une passion dévorante et éprouvée.
 
Tout vit à ton sourire déployé.
Tous cherchent à se sentir aimé
Dans tes yeux, sous ton ciel étoilé.
 
 
 
II.
 
 
 
Harmonieuse mélodie, à mes innocents orifices
Tu contes la douce musique d’une vie.
Laquelle que tous envient
Pour son manque de malice.
 
Passionnément racontée à d’illustres aînées
Dont l’âge ne permet plus d’avancer,
Rendant dans l’instant la liberté
À tous ceux qui se sentent opprimés.
 
Histoire résonnée, de nombreux petits esprits
Jusqu’alors endormis
Sentent pousser en eux un peu d’originalité.
 
Patience éprouvée, ils ne cessent d’aller
Tous vers un but,
Vers le trou où finit le début.
 
 
 
III.
 
 
 
Mais, qu’est-ce que ces cris ?
Violents et matinaux, ils brisent la quiétude
Que le matin apporte sur mes draps
D’ordinaire si blanc de bonté.
Mais aujourd’hui, pivoine du sang des condamnés
À qui la potence refuse l’amitié.
 
Funeste jour pour l’Humanité
Qui semble alors céder,
Inconsciente de l’horreur à venir.
Les corps fatigués, les condamnés s’avancent
Hurlant leur détresse à ce destin funeste
Auquel tous les destinent.
Allongés, le silence se fait,
La corde se tend, patientant quelques instants
Et la lourde lame chute de son sommet
Pour venir trancher l’Humanité.
 
La corde se relâche, l’âme se ternit.
Il en est ainsi…
 
 
 
IV.
 
 
 
Blonde avertie
En ce monde décrépit,
Ne crains pas la romance
Que t’offre cette danse
Au bras de cet être
Au combien divin peut-être.
Dans ses yeux, tu te vois
Resplendissante de joie.
 
À ce jour terminé,
Tu offres ta vie ;
En ce soir magnifique,
Tu cherches la vérité.
Qui est ce mystérieux
À qui, passionné, tu t’offres en ce lieu ?
Ange, démon dans cette réalité funeste
Rien n’est sûr, rien ne dure
Telle la raison d’Oreste…
 
 
 
V.
 
 
 
Prince enchanté,
Prince évincé,
Que ferais-je pour ma belle ?
Impossible est la Fortune
Tant qu’elle se cache sous la lune.
Grise, terne, triste,
Jamais je ne vis telle misère
Qu’en un lieu si pernicieux :
Cette cour qui me vit naître
Et à présent me soumettre…
Ah, bel amour ! Jamais plus mon cœur ne battra
À ton approche si délicate,
À ta vue si plaisante,
À ton parfum si enivrant,
Adieu, bel amour !
Je te cède à un autre…
À mon grand chagrin, tu pars
Me laissant seul face à la lame qui se prépare…
Pleure, bel amour !
Pleure ma fin si funeste,
Si cruelle et si rapide qu’elle est inutile…
À jamais, je dormirais.
À jamais, je pleurerais.
...

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