Sur les ailes du vent quand on a tout son temps
152 pages
Français

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Sur les ailes du vent quand on a tout son temps , livre ebook

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Description

C'est dans le désœuvrement et le silence que l'auteur de ce recueil a trouvé l'inspiration méditative propice à l'écriture. Ces poèmes sont nés d'un jeu, d'une exploration de la poétique entre rimes, formes fixes, figures de style et modernité. Poésie du réel et de la transcendance, entre légèreté et humour, ces textes invitent à un voyage intérieur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 mars 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342049206
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sur les ailes du vent quand on a tout son temps
Thérèse Miel
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Sur les ailes du vent quand on a tout son temps
 
 
 
À mes parents pour leur précieux soutien
 
 
 
Alphabet
 
 
 
Abécédaire de mon enfance
Brodé de fil coloré
Caractères plus ou moins gras
Dessinés tout en courbure
Écriture un peu stylée
Facilité de couture
Garnissage point lancé
Habillage bien illustré
Imprimé prêt à broder
Joliment exécuté
Kilomètres de fils fins
Lettres d’oiseaux gris orné
Message à imaginer
Nombreuses heures à rêver
Occupation concentrée
Police déterminée
Qualité de mise en page
Réalisable patiemment
Style peinture accompagné
Toile de tissu écru
Usage pour agrémenter
Valeur de tous ses nuancés
Week-end pour le regarder
Xylème pour l’encadrer
Yoyo de l’aiguille sans fin
Zèle pour le voir accroché
Samedi 2 novembre 2013
 
 
 
Plage
 
 
 
J’ai fini mes bagages
Le ciel est sans nuages
Allons à l’ermitage
Sur la côte sauvage
Pas besoin de cabines
Pour se mettre à la nage
L’océan est massage
On oublie ses messages
J’aime la criste marine
Tout le long du rivage
Et ses multiples plages
La mer est un potage
Juin 2013
 
 
 
Envolée
 
 
 
L’écriture telle une voilure
Horizons insoumis en action
Ouverture d’un horizon pur
Ablution pour toute sensation
Chance, poétique espérance
Spacieux miracle lumineux
Connaissance des mots, patience
Joyeux jaillissement affectueux
L’écriture horizon azur
Spontanéité de l’enfance
Liberté pleine d’insouciance
Mission éthérée, émotion
Subite inspiration des cieux
Suscite un sentiment heureux
Lundi 2 décembre 2013
 
 
 
Le col vert
 
 
 
Près d’un charmant village
Surmonté d’un col vert
Habille ce paysage
Un vieillard centenaire
Encolure verdoyante
En plein cœur de l’hiver
Près d’une onde bienveillante
Aux miroitants bleus verts
Glisse sur son sillage
Une famille de colverts
Aux airs endimanchés
Survolant l’espace vert
Jeudi 5 décembre 2013
 
 
 
Noël
 
 
 
Odoriférant conifère
Aux rameaux enguirlandés
Boules miroirs multicolores
Éclairées d’un jeu de lumières
Douce paix, nul ne vocifère
Les paquets enrubannés
Sources d’embrassades sonores
Vont bientôt livrer leurs mystères
En cette période mellifère
Rayonnages achalandés
Il est si doux de croire encore
Aux sublimes messages des sphères
Samedi 14 décembre 2013
 
 
 
Noël en liesse
 
 
 
Succulentes tablées, oh fêtes enchanteresses
Où l’eau coule à flots, autant que la tendresse
Les nappes sont garnies, de sablés, d’organdi
Et de paquets défaits, de rire garantis
Que chacun s’émerveille, en ce jour d’allégresse
Chœurs sacrés, solidaires, d’amour ou de sagesse
Instants de communion, joyeuses conversations
Qui perdurent dans les cœurs, au-delà des saisons
Les rues illuminées, les boutiques nous laissent
Dans leurs festivités, des rêves, tels des caresses
Il est temps de dormir, digérons tous en chœur
L’espace d’un moment, oublions nos malheurs
Vendredi 20 décembre 2013
 
 
 
Passage
 
 
 
Graciles feuilles d’automne, par le vent envolées
Boutons de roses tendres, suspendues aux rosiers
Et qui résistent encore, aux beaux matins givrés
Primevères précoces, de décembre à janvier
Délicatesse pure, d’une blancheur avérée
Promesses d’une aurore, toujours renouvelée
L’antérieur au futur, se trouve entremêlé
Cycle ininterrompu, d’une nouvelle année
Floraison éphémère, de notre destinée
Samedi 28 décembre 2013
 
 
 
Le grand jour
 
 
 
Bonnes résolutions, arrêtons nos fouillis
Aérons la maison, nos poumons, nos esprits
Faisons fuir la poussière, nos pensées vert de gris
Un lavage à grande eau, une douche salutaire
Un brillant uniforme, afin d’y voir plus clair
Rangeons nos étagères, ordonnons nos idées
Lustrons nos ménagères, la fête va commencer
De l’espace redonné, une sensation légère
Des habits repassés, élégance qu’elle suggère
Décorons notre demeure, enjolivons nos jours
Vidons nos détritus, nos rancœurs pour toujours
Un chez soi engageant, accueillis d’un sourire
Des invités heureux, un lieu où ils respirent
Le bonheur simplement, il suffit de l’écrire
Dimanche 29 décembre 2013
 
 
 
Providence
 
 
 
Je marche vers l’avenir
Que va-t-il advenir ?
Chemin semé de lys
De roses ou bien d’iris
Choix multiples en instance
Pas à pas en balance
Kyrielle de paysages
Vers des demains plus sages
Sentiers vers l’inconnu
Aux détours impromptus
Joies ou pleurs, c’est selon
Expérience du rebond
Conduite à vive allure
Vers une vague embouchure
Ou douce flânerie
Prenons le temps, l’envie
De vivre chaque instant
De voyageurs du temps
Au parcours inédit
Aux nuances infinies
Mardi 7 janvier 2014
 
 
 
Aérien
 
 
 
L’air de rien, je respire l’air aérien
Courant d’air, espace rempli d’éther
Prospère ou pauvre hère, chacun s’aère
Brin d’air, souffle vital de l’atmosphère
Au grand air, à l’air pur des sommets clairs
Oxygène raréfié, neiges éternelles
Monte en moi, un air frais dont je me rappelle
Mélodie subtile, d’un air de violoncelle
Un air bien, démarche pleine de grâce, maintien
Air de famille, sans se donner des airs
Pensées éphémères, je regarde en l’air
Espace polaire, les aigles survolent leur aire
Mardi 7 janvier 2014
 
 
 
Cinq cents grammes
 
 
 
La balance implacable me l’a dit ce matin
De glace, de gâteaux ou de fruits en gelée
Voilà c’est indéniable, je me suis engraissée
De crème pâtissière, ce n’est pas très malin
Ma tenue ajustée, j’ai dû y renoncer
Les bons plats mitonnés, mieux vaut que je les boude
Je les ai dégustés, mais je dois me résoudre
À résister un peu, je vous l’ai annoncé
Vive les belles salades, les crudités variées
Les marches récréatives, auxquelles je me destine
Ah les belles balades, c’est mieux qu’une tartine
J’irais faire du shopping, je me suis consolée
Vendredi 10 janvier 2014
 
 
 
Hivernal
 
 
 
Étendue rougeoyante d’un ciel amer
Les oiseaux ont pris leur quartier d’hiver
Vent vibrant des branches endormies
Telle une harpe une douce mélodie
Leurs cousines des cimes, leur habit vert,
D’un manteau blanc vêtues, sont si fières
D’accompagner, sublimes sentinelles
Les glisses saisonnières où bien des gens excellent
La lune luit dans le silence de la nuit
Crissement du critérium comme seul bruit
Dans l’attente d’une brume matinale
D’un pâle, délicat soleil initial
Samedi 11 janvier 2014
 
 
 
Résonance
 
 
 
J’entends un écho
Écho de ma voix
Voix de la montagne
Montagne messagère
Messagère fidèle
Fidèle rendez-vous
Rendez-vous des cimes
Cimes enneigées
Enneigées herbues
Herbues et fleuries
Fleuri son langage
Langage mon reflet
Reflet intérieur
Intérieur envol
Envol aérien
Aérien écho
Écho que j’entends
Samedi 11 janvier 2014
 
 
 
Lueur
 
 
 
Les amoureux blessés sont restés dans la plaine
Alourdis de douleur, de rancœur, de chaleur
Tant de couples sont passés, de l’amour à la haine
Alors qu’ils n’aspiraient, qu’à un peu de bonheur
 
Embrumés dans leurs pleurs, leurs peurs, leur cœur chavire
Les amoureux finis recherchent un autre lit
Un chemin solitaire, ou à deux reconstruire
 
Se souviennent-ils encore, des beaux jours des alpages
Des rires insouciants, des voûtes étoilées
Des sources cristallines, d’avant tous ces outrages
Une lumière luit infime, ils se sont réveillés
 
Dimanche 12 janvier 2014
 
 
 
Le vers et l’oiseau
 
 
 
Le vers est suspendu sur la page blanche
De papier composé, d’un arbre inconnu
L’oiseau, de peu de poids, est posé sur une branche
Anonyme, chantant, il y est bienvenu
Homonyme trompeur, il paraît...

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