Toi et les p tits oiseaux
120 pages
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Toi et les p'tits oiseaux , livre ebook

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Description

Pour Christian Plain-Texier, le titre de ce recueil qui reprend une phrase populaire d'autrefois que lui disait souvent sa maman: "Il n'y a que toi et les p'tits oiseaux" résume parfaitement cet ouvrage.
La langue des oiseaux et ses manières profondes et légères exprime une inspiration que nous souffle à notre insu notre intuition plus que notre raison.
Environ 70 poèmes jalonnent la vie de ce septuagénaire, il propose de les partager avec lui. Depuis sa chambre du foyer des jeunes travailleurs de chez Renault aux Mureaux jusqu'à de tragiques moments dans une usine de La Roche sur Yon en passant par l'évocation de grands moments de tendresse. Des acrostiches aussi dédiés à des villages de Vendée dont celui des Clouzeaux où habite l'auteur.

Illustration de couverture de : Ulrike Verrier

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 août 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414352579
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-35258-6
 
© Edilivre, 2019
Autres publications
Autres publications de Christian Plain-Texier
He la Chinoise aux yeux bleus
Recueil de 14 nouvelles
Éditions Edilivre 2016
Béatrix dame des Fontenelles
Roman historique retraçant l’histoire de Béatrix de Machecoul dame de La Roche sur Yon et de Luçon qui créa l’abbaye des Fontenelles à Saint André d’Ornay près de La Roche sur Yon.
Éditions Edilivre 2018
Christian Plain-Texier
Membre de l’Association des Ecrivains et Artistes Paysans.
http://www.ecrivains-paysans.com
Membre de l’association Eugénie Créations eugeniecreations@laposte.net
Remerciements
Je dédie cet ouvrage à un homme qui plus que tout autre m’a fait aimer la poésie. Il s’appelait Monsieur Jean-Marc Tenberg. C’était un comédien qui passait le soir à la télévision qui récitait, le regard brillant et le sourire humide, des fables de La Fontaine ou des poèmes de Jacques Prévert. Enfant, j’attendais toujours avec impatience ces moments inoubliables comme seuls de grands artistes sont capables de nous en faire vivre. Bien entendu, Georges Brassens, Pierre Perret, Serge Reggiani, Barbara, m’ont aussi poussé dans les bras de grands poètes. François Cavanna, John Steinbeck, ou Erskine Caldwell m’ont accompagné dans mes lectures et poussé à aller plus loin. J’ai rencontré les écrits de Blaise Cendrars par hasard au quartier Latin de Paris avec un étudiant érudit qui me l’a fait connaître. J’ai donc traîné sur les pas de François Villon, Arthur Rimbaud et tous ces poètes inouïs dont le verbe savait dépeindre une multitude d’émotions extraordinaires. En publiant ce recueil, je n’oublie pas de remercier L’association Eugénie-Créations qui m’encourage depuis longtemps ainsi que les amis du cercle des poètes disparates comme les appelle Allan Brown qui participe avec Thierry Jouet, Françoise Bidois, Francis Lempérière et celles et ceux qui animent les lectures de poèmes dans les cafés de La Roche sur Yon à des soirées si appréciées, notamment chez Matthew au Coffee House, place de la Vendée.
Préface de l’auteur
Pour ce recueil de poèmes, dont mon amie Ulrike Verrier a réalisé l’illustration de couverture, j’ai eu une idée, je vais faire comme les grands, je vais m’offrir une préface.
Comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, je vais l’écrire moi-même.
#JESUISUNPOETE
Je suis un poète, cela peut paraître prétentieux.
En fait, j’ai souvent entendu cette phrase proférée à mon encontre ou envers d’autres comme une insulte. T’es pas efficace, t’es trop rêveur, t’es trop gentil, t’es pas un tueur… enfin t’es un poète quoi. Ou comme me le disait ma maman :
« Il n’y a que toi et les p’tits oiseaux » sous-entendu pour faire des choses pareilles, loufoques, décalées, inattendues…
Cela pouvait du reste être un compliment, comme un reproche.
Dans ma vie, familiale, professionnelle et même sportive, j’ai souvent été confronté à ces qualificatifs. Là où ça m’a le plus énervé, c’est lorsqu’un grand responsable du patronat Français avait lancé, hautain, à la télévision à Edmond Maire Figure emblématique du mouvement ouvrier et de la CFDT : « vous êtes un poète »
Là, c’était vraiment une insulte. Je le ressentais d’autant plus mal que l’homme qui dans mon enfance m’avait vraiment fait aimer la poésie dans toute son amplitude, visuelle, sonore, textuelle, pleine d’intelligence et de sensibilité, un certain Jean Marc Tenberg, comédien et poète, ne passait plus depuis longtemps sur les écrans de télévision, il avait osé dire poétiquement son hostilité à la guerre, à la torture, à la violence et au racisme.
Plus tard, lorsque j’étais conseiller prud’hommes, à La Roche sur Yon, un directeur du personnel d’une grande entreprise Vendéenne avait tenté de me déstabiliser en me lançant plein de morgue, lors d’un délibéré tendu au cours duquel je ne lâchais pas prise : « vous devez être malheureux dans la vie »
Ma réponse fut instinctive et poétique : « Je suis très heureux, ne vous déplaise » Son visage est devenu livide.
C’est en repensant à tout cela que j’ai décidé de relever l’insulte et de la porter comme un drapeau : Je suis un poète dans ce monde violent. Je suis un poète, ne vous déplaise, vous qui avez tout, mais à qui il manque l’essentiel, la fibre poétique. Aucune technologie ne vous aidera à parasiter cette fibre à laquelle manifestement vous n’êtes pas connectés.
Première partie Poèmes
Travailleur pauvre (Sonnet)
C’est un petit boulot c’est même une mission
Oh de courte durée pas une tache de confiance
Nulle estime n’est de mise pas plus que d’espérance
Un travail de saison pour unique horizon
Le pauvre travailleur est un rêve de patron
De jeunes travailleurs pauvres et demain c’est Byzance
On ne leur laissera qu’une frugale pitance
Pour laisser le meilleur à leurs amphitryons
L’avenir c’est… demain peut-être une semaine
On ne dit plus colère on dit qu’on a la haine
Dans l’insécurité qui forge la rancune
Ce n’est pas un métier ce n’est pas un ouvrage
Juste un petit boulot un labeur de fortune
Pour un travailleur pauvre qui écume sa rage
D’un cheveu
Enfant on lui disait
Qu’elle avait un cheveu
Sur la langue
Elle jouait elle riait
Sans se faire de cheveux
Insouciante
Elle contait des histoires
Tirées par les cheveux
Romantiques
Les beaux princes venaient comme
Un cheveu sur la soupe
Pour lui plaire
Elle coupait les cheveux
En quatre pour avoir
Le beau rôle
Pour que l’histoire soit belle
Il s’en fallut tout juste
D’un cheveu
Il n’est de mot pour dire
Que lorsqu’elle fut guérie
Refleurirent
Ses cheveux… et son sourire aussi.
Esprit câlin
De cet esprit câlin qu’a l’autre
Naît ce regard félin de l’autre
Qui perce et met à nu
Les sentiments émus
Déshabille le cœur
Et pique les ardeurs.
Qu’aucun ne se dédise
Quand une idée l’attise
Qui a semé le feu
Des élans amoureux
De cet esprit câlin qu’a l’autre
Naît cet amour fait l’un de l’autre
Qui brûle et se consume
Comme un encens qui fume
Exhalant la douceur
Des volutes du cœur
Qu’aucun ne se dédise
Quand la tendresse aiguise
Les âmes enivrées
Des amoureux pressés
 
Unique et sans partage
Chacun en a sa part et tous l’ont tout entier
Disait Victor Hugo de l’amour d’une mère
On peut bien-sûr ne pas adopter cette idée
Car des choses qu’on partage l’amour est la dernière
On peut le recevoir parfois en héritage
Qu’une grande affection soudain là vous divise
En deux justes moitiés d’un séduisant ménage
Une union qu’on promet face au ciel indivise
En admettre l’augure nous pare de suffisance
On ignore les écueils, on se croit si parfaits
On fait fi justement de nos insuffisances
Qui conduisent parfois à déclarer forfait
On voudrait que l’amour nous protège incrédules
Qu’il soit un capital qu’il croisse à propension
Pour se le partager comme une grosse bulle
A chacun son morceau de même dimension
Mais qui exploserait dès qu’on y toucherait
Il est si difficile de savoir avec qui
Se fondre et devenir la moitié d’un entier
Aimer assez au fond aimer vraiment aussi
Cet être différent qui vous fera entrer
Dans l’osmose incertaine de cette unicité
Dont le couple lui-même n’est qu’une particule
Avec les autres êtres on ne fait qu’imiter
Tous ensemble tous unis l’univers majuscule
Certains l’appellent dieu d’autres l’éternité
Lorsque l’on parle du Sida, c’est toujours en termes larmoyants. J’ai pensé qu’une chanson sur un air de Reggae sonnerait moins triste.
Chapeau bas
Refrain :
Un air de Reggae de Samba
Oui Da Oui Da !
Un air de Jazz ou de Java
Oui Da Oui Da !
De Zouk ou de Bossa Nova
On aime la musique qui fait ça !
Je danse et je ne m’en fais pas
Non pas non pas !
Tu danses et c’est pour moi...

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