Tourbillon sur la terre

Stephanie Pinchart

Description

Ces poèmes ont tous une histoire. Dans une vie, il y a toujours des hauts et des bas. Qu’ils soient tirés de ma propre vie ou non, ils marquent une trace importante dans le cœur de chacun. Je les vois apparaître au fur et à mesure que j’écris. Ils ne parlent pas tous d’amour mais plutôt de mort et de tombeaux. Certaines personnes, peut-être, se ou me reconnaîtront. Verront-ils à quel point je les ai aimés ? Comprendront-ils mes silences à ces moments- là ? Je ne le sais pas mais seul l’avenir pourra me le dire… Je ne pense pas que certains de mes poèmes soient trop inconvenants, certes, ils sont parfois irascibles et frénétiques mais ils sont réalistes. Ils ont un vécu accablant ou radieux et pour d’autres, il faut savoir lire entre les lignes pour les déchiffrer. Si l’agression est trop poignante, sachez que chaque poème a été écrit sur le laps de temps propice à la souffrance. De ce fait, la violence est telle, mais fondée sur l’amertume et la douleur du moment présent. Les dates des écrits n’ont pas été insérées pour des raisons particulières et personnelles… Ce besoin d’écrire et de décrire la mort est une comparaison à une blessure que l’on soigne doucement avec le temps.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 17 janvier 2013
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312007465
• Langue: Français

Extrait

Tourbillon sur la terre

Stéphanie Pinchart
Tourbillon sur la terre










LES ÉDITIONS DU NET
70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
© Les Éditions du Net, 2013
ISBN : 978-2-312-00746-5
Préface
Ces poèmes ont tous une histoire. Dans une vie, il y a toujours des hauts et des bas.
Qu’ils soient tirés de ma propre vie ou non, ils marquent une trace importante dans le cœur de chacun.
Je les vois apparaître au fur et à mesure que j’écris. Ils ne parlent pas tous d’amour mais plutôt de mort et de tombeaux.
Certaines personnes, peut-être, se ou me reconnaîtront. Verront-ils à quel point je les ai aimé ? Comprendront-ils mes silences à ces moments- là ? Je ne le sais pas mais seul l’avenir pourra me le dire…
Je ne pense pas que certain de mes poèmes soient trop inconvenants, certes, ils sont parfois irascibles et frénétiques mais ils sont réalistes. Ils ont un vécu accablant ou radieux et pour d’autres, il faut savoir lire entre les lignes pour les déchiffrer.
Si l’agression est trop poignante, sachez que chaque poème a été écrit sur le laps de temps propice à la souffrance. De ce fait, la violence est telle, mais fondée sur l’amertume et la douleur du moment présent. Les dates des écrits n’ont pas été insérées pour des raisons particulières et personnelles…
Ce besoin d’écrire et de décrire la mort est une comparaison à une blessure que l’on soigne doucement avec le temps.
Au lecteur
Toi qui me lis à cet instant Et peut-être pour un moment. Ne crois pas que c’est un tord De clamer la mort.
Tu peux ne pas aimer Mais tu ne peux pas me juger. Le sujet peut être délicat Mais pas pour ceux qu’il franchisse le pas.
Quand tu te sens au bord du gouffre Et que tu souffres. Lorsque le monde s’endort, Toi, tu es encore dehors.
Personne n’entend tes plaintes Et tes innombrables craintes. Tu restes une victime Qui sombre dans l’abîme.
Tu crois que ce qui t’arrive Est horrible. Tu penses être la cible D’une cruelle âme limpide.
Je peux comprendre ta douleur Et toutes tes peurs. Mais c’est à toi d’analyser Les messages secrets.
Généralités
A NIMAL ET VÉGÉTAL
Le chat
Le chat est majestueux, Il sait ce qu’il veut. Il est habille dans le noir. Il est sauvage et mystérieux. Il fait le beau. Il peut aussi faire le gros dos. Dans certains pays, il est le Roi Vénéré jusqu’à sa mort. Dans d’autres, il est chassé Par mépris de la société. Il est plutôt solitaire Mais pas moins terre à terre. Il veut vivre sans contrainte. Il est capricieux à ses heures Et tout doux à tout moment. Ce petit être passe sa journée à dormir, Chasser les oiseaux et les rats Et le reste du temps, Fait des bêtises plus grosses que lui. Mais tout ceci n’est pour lui Qu’un jeu qui lui crée souvent des ennuis. Mais une chose est sûre, C’est le plus sage, C’est tout simplement un chat .
La fleur
La fleur est le végétal le plus fragile, Il en existe le plus possible. Elle naît à la rosée du matin Pour vivre ses jours au quotidien Mais lorsque le vent souffle Ou lorsque son temps est venu, Elle se fane pétale après pétale Jusqu’à ce qu’elle soit dévêtue.
L’eau est une immensité Qui se diversifie sous différentes formes. Qu’elle soit fleuve, rivière, mer ou océan, Elle est toujours aussi énorme. La goutte de pluie S’étale sur son lit Comme sur la fleur et ses pétales A une heure très matinale.
À l’inverse, la Belle de Nuit Construit son lit En s’ouvrant le soir Et se refermer sans boire La rosée du matin Puisqu’elle s’endort le matin. Dans cette morale étrange, On ne parle pas des anges. On parle seulement de la vie D’une rencontre entre une fleur et une goutte de pluie.
Fleur sauvage
Je suis une fleur sauvage Qui n’est pas vraiment sage. Je suis dans une forêt Où je ne me retrouve jamais.
Je rêve de partir loin de cet endroit Qui dans son propre contexte, je crois N’est pas vraiment un conte magique Qui, il me semble, devient tragique.
Je pense qu’un jour, Je me fanerai pour toujours Car j’ai cru être sauvé Par quelqu’un d’étranger.
Mais dans cette histoire réaliste Je ne crois plus à ce bonheur idéaliste Qui s’est éteint un matin Sans pouvoir retrouver mon chemin.
Jamais je n’aurais dû Croire en mon être perdu Qui jamais ne se remet D’un amour brisé.
Fleur sauvage 2
Je suis une fleur sauvage Qui née dans un champ. Transportée par le vent, Je volais sage dans le paysage.
Puis un jour, une graine est tombée Et je me suis mise à pousser. Ensuite, petits insectes sont venus Pour me rencontrer et me butiner.
Puis, je me suis épanoui Et j’ai grandi. Je me suis égayée Et j’ai changé .
Les années ont passé Mais vaillante et courageuse, J’ai toujours résisté Aux coups durs mais en étant malheureuse.
Mais aujourd’hui, le temps est venu De me reposer dans le néant. Là, où le monde est géant, Lorsque la vie aura disparue.
Continuez petits butineurs Continuez votre chemin Et à chaque penseur S’unisse pour la vie votre destin.
L ES ÉLÉMENTS
Le vent
Le vent souffle dans tes branches Et mon corps se balance. J’entends craquer tes branches Et tes feuilles s’élancent,
Tourbillonnent dans le ciel Et tout s’émerveille. Je vois dans les nuages La vitesse du vent.
Ils ne sont que de passage Avec le temps, Prenant des formes Toutes plus ou moins énormes.
Ici, là, où je suis Tu n’y es pas. J’ai l’impression que tu me poursuis Mais en réalité, tu n’es pas là.
Tout ceci n’est qu’un rêve Dans un monde irréel…
Le temps
Sans lui, rien n’existerait. Sans lui, le monde ne serait. Il existe et grâce à lui, nous vivons. Nous ne ferions rien sans lui. Par manque de cet élément, On ne ferait pas ce que l’on désire. En fait, il s 'emploi sur plusieurs sens. Mais grâce à lui, les minutes, les secondes Et bien sûr, les heures existent. Mais vous l’avez deviné, il s’agit du temps. Le temps qui passe, Le temps qui s’écoule Et qui s’efface sans cesse Sans se lasser de continuer Vers un futur que lui seul connaît. Mais que nous réserve-t-il ? Lui qui a pour amis, le passé, le présent et l’avenir.
L’eau
L’eau est l’un des plus beaux éléments Et jamais, elle ne ment. Elle peut être tricheuse Mais jamais menteuse.
Elle peut se déchaîner Et, sur son passage, tout dévaster. Mais dans son grand territoire Au plus profond elle-même, il fait si noir.
Qu’elle soit mer ou océan, Elle dépend du temps. Qu’elle soit lac ou rivière, Elle ne sera jamais vipère.
Elle reste sage comme la goutte d’eau Qui coule du roseau. C’est la maîtresse des éléments Et jamais, elle ne ment.

La vie entre rêve et réalité
La raison
La raison fait-elle de moi ce que je suis ? Est-elle en moi depuis que je suis ici ? Raisonne-t-elle en fonction de la pluie ? La pluie, c’est souvent le cas ici. La pluie s’écoule sans un bruit Mais la raison au fond de moi Me dit d’aller au bout de mes rêves. Elle me dit que je dois vivre. Apprendre la signification du verbe « aimer » Sans trop en parler. Je crois qu’elle n’a pas tord Puisqu’elle me dicte le bien Mais qui me pousse, alors, vers le vice, Vers le passage obligatoire avec l’autre monde, Celui que je vois toujours Dans mes rêves admirant et affolants Où se mêlent magie et désespoir. Dans la crainte totale du noir, La raison n’est-elle pas là pour me sauver ? Qui le sait ? En tout cas, ce n’est pas moi Car j’écoute plutôt le vice . Est-ce le mal qui me domine Ou est-ce le bien qui est récessif ? Encore une bonne question Mais qui n’a pas de réponse.
Réalité