Tunisie, ce doux pays

Ali Ouertani

Description

Ce recueil est une collection de mots et d'inspirations collectionnés durant des voyages ou des visites ponctuelles de la Tunisie, ce doux pays dont je suis originaire.
Il y a de l’amour, de l'émerveillement et des souvenirs d'enfance de la terre natale qui nous marquent dans nos gènes.
La chute de la dictature et l'histoire récente de la Tunisie ont fait naître beaucoup d'espoir, mais aussi des craintes et parfois des peurs.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 27 mai 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414337729
• Langue: Français

Extrait

Ali Ouertani

Tunisie, ce doux pays

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Sol béni,

À peine descendu de l’avion Une douceur qui happe du fond Une caresse douce et divine Qui envahit mon être, c’est sublime. C’est ma terre, c’est ma Tunisie Qui souffre, se débat mais elle vit ! Comme un vrai premier Amour Qui jamais, jamais ne s’oublie.

(AO 15/9/17 c)

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Ce doux pays

Ma Tunisie Ô que je t’aime ma terre natale adorée Sur les traits de mon visage j’ai hérité Des signes des ancêtres qui t’ont libérée Hommage à chaque arbre qu’ils ont planté

Ma Tunisie Et l’huile d’olive punique qui coule à flot Plus j’y pense et plus la tempête se radoucit J’aime planer si haut sur tes saisons Ô que je t’aime ma terre natale adorée

Ma Tunisie Demain je viendrai te revoir quelle veine ! Je humerai ton bougainvillier et ton chêne Je mêlerai mes douleurs à tes peines Je sentirai ton souffle, peindrai tes scènes.

Ma Tunisie Je humerai les odeurs de tes chênes Je te dessinerai et je caresserai ta laine J’inventerai des nouveaux mots avec ton nom Je planterai mes graines dans tes plaines.

Ma Tunisie Je m’enivrerai de ton eau de mer, tes oueds et sources Je gouterai ta terre ocre, elle sera aussi douce Je parcourrai tes médinas et tes ruelles sans peine Je ne m’endormirai qu’en chantant notre chanson.

(AO 19/06/2015 Copyright c)

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De Ruspina à Monastir,

Ce n’est pas une île, mieux, c’est une presqu’île Son nom est inscrit sur la pierre taillée sur le fil De Ruspina la Byzantine à Mistir de Bourguiba. J’aime cette terre pour l’odeur de son air iodé Et pour son histoire, ses plages et ses ruelles Pour son sable son eau tôt dès le matin Ou tard le soir au solstice de nos étreintes. J’aime cette terre pour ses fleurs douceurs Pour le murmure doucereux de ses palmiers Et pour le sel de ses salines couleur de songe Pour les baignades à l’aube dans le grand bleu Au dessous des cerfs-volants et les palmes Pour le sourire timide de ses sirènes de mer. J’aime cette terre pour les mots de ses poètes Ses fondateurs, ses hommes et femmes résistants Et son soleil douceur unique toute l’année. J’aime cette terre qui calme les tourments Et soigne l’âme et les cœurs de ses visiteurs. Mais c’est étonnant, rien qu’en y pensant Je sens déjà les algues marines enivrantes Qui remontent de son fond de mer parfumé J’aime Ruspina, la sirène de la méditerranée.

(AO 04/10/2015 Copyright c)

De Monastir à Zaghouan,

À Monastir, Mistir ou l’antique Ruspina La mer dévoile sa beauté en perpétuel éclat Tout semble calme et en équilibre délicat Une douceur s’y dégage de je ne sais quoi !

À Zaghouan la lumière est filtrée Monts, lacs et plaines vallonnées De ses eaux, Carthage était irriguée Des recettes typiques aux noms protégés.

(AO 5/12 /18 c)

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Hergla,

Une journée printanière loin de l’hiver Hergla dévoile sa beauté de plein air. Le soleil dans un ciel limpide très bleu Qui chasse le froid loin dans les cieux.

(AO 25/1/18)