Une plume pour ma poésie
142 pages
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Une plume pour ma poésie , livre ebook

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Description

En avant pour l'aventure dans tous les domaines ! Venez découvrir des paysages, une famille, des souvenirs du passé et du présent, des petits rêves d'enfant, un regard d'actualité, tout un petit monde qui est le nôtre... Le temps d'avant quand nous étions gamins, le temps de maintenant et la découverte des cultures du monde, des images, des flâneries, des regards croisés, des sourires reçus, des mains tendues ; parfois la détresse, mais également le charme d'un banc pour y lire un livre... Tournez les pages, soyez les bienvenus dans ce méli-mélo, venez rêver, faire une parenthèse...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 mars 2015
Nombre de lectures 4
EAN13 9782332879080
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-87906-6

© Edilivre, 2015
Tel le calligraphe ancestral, j’ai pris une plume.
Taillée par deux coups de couteau nets et précis
J’en ai effilé la pointe pour faire cet écrit.
La poésie est une vague, le mot est l’écume !
Introduction
Qui suis-je ?
Qui suis-je ? L’ami poète expansif, c’est cela !
J’ai écrit sur l’excès, mais j’en suis un exemple !
Je veux toujours plus, mon émotion est mon temple !
Chaque dessein, de mon énergie, fait son repas !
Chaque mot est une fleur-idée que je sélectionne,
Chaque phrase n’est que symbole en vertu de ma foi,
Chaque texte est la collection spéciale de mon choix,
Chaque poème est bouquet que je confectionne.
Je compose par goût, c’est mon épanouissement,
La magie du montage s’opère en mon esprit,
Je vous en livre ma réflexion sans parti pris,
Et me réjouis quand mes fils m’en font compliment.
J’ai appris à me livrer, avec l’écriture.
Certes, je vous abreuve d’un « feu nourri »
Mais ce riche quotidien m’inspire à l’infini,
C’est mon cadeau, je vous offre une poésie pure…
Un vieux sage
Me voir tel un vieux sage, car un doyen, c’est quoi ?
Une référence, un ancien, peut-être un conseil,
Tous les attributs sont bons, et tout est pareil ;
Une parole sainte, presque, mais toujours dite de bonne foi…
Les erreurs servent de terreau à l’expérience,
Si le pardon n’est pas l’oubli, il est l’outil.
Attention, prendre garde, quand même au coup de fusil !
Faire preuve, au quotidien, de toute la différence.
Soudain être considéré, au mieux, comme un phare !
Reconnaissance ou compliment de circonstance,
Pour service rendu faut-il y voir de la chance ?
Dans tous les cas est-ce un césar ou bien une tare ?
Enfin il peut n’être question que de « vieux singe » !
De celui perçu comme un simple imitateur,
Ou bien de cet épouvantail au rôle mineur,
Juste bon pour les petites miettes, mais sans les méninges !
Venu de nulle part…
Que ne suis-je ici, qu’un petit, un simple Poucet ?
Petit homme de rien, pour sûr, venu de nulle part !
En pays de Loire, au travail avant retard,
L’heure du repos n’est pas venue, faut pas pousser !
Alors comme tout le monde, ce mercredi matin,
Lever de bonne heure, en avant le voyageur !
Trente kilomètres me donnent occasion de rêveur,
Et le cœur plein de rimes, ça devient enfantin.
J’ai créé un Zout 1 imaginaire et magique.
J’ai retrouvé les géants de Nantes, si curieux,
Offrant l’alexandrin à mes amis chanceux,
Et je vous rassure : pas de grève poétique !
Le Zout c’est quoi ? Un texte écrit pour un seize août !
Je me lance dans le calligramme pour un concours,
Je vais écrire sonnet, fable, et texte plein d’humour,
Ce sont là mes nouvelles de France… avant le foot !
1 zout : invention pour le jeu de mot : c’est zout = 16 août
Histoires d’enfants
Des bonbons aux enfants sages…
De petits enfants poussent dur, de lourds wagonnets
Pleins de morceaux de charbon, vers cet ascenseur ;
Dans la poussière qui colle partout avec la sueur,
Pas le temps pour penser ni pour faire un arrêt.
C’est la valse des pics et des cris, la forte chaleur
Façonne avec ces torrents de peurs et de larmes,
Des lutins noirs passant pour fantômes en ce vacarme.
Ils arrivent encore à rire d’histoires sues par cœur !
Dociles ! Seule une sirène annonce la fin du jour,
En rang, chacun attend sa place pour remonter.
Là-haut, on tousse avec l’air froid. Vite… se laver !
Soir de paie ! Les parents sont contents à leur tour !
Dimanche après la messe, nous irons à la fête !
La mère fera, de la semaine, le grand lavage,
Le père offrira des bonbons aux enfants sages.
Faire le plein du ciel bleu au-dessus de la tête…
Ils ne rentreront pas ce soir…
Rendez-vous sur les bords de Méditerranée,
Il fait chaud, le sable si fin est un vrai régal,
Trois gamins, un grand frère, pas très original,
Après les jeux, dans l’eau, plongeons à volonté !
Au loin, même distrait, on entend bien le tonnerre,
Pourtant le ciel est bleu et le lieu accueillant,
Pas de touristes, c’est mieux, encore plus excitant,
Mais le bruit s’amplifie, il ressemble à la guerre.
Soudain dans le ciel surgit un gros soleil noir !
Vif éclair, explosion, cratère, et puis plus rien !
Qu’y a-t-il ? Où sont les enfants ? Et vont-ils bien ?
Silence ! Personne ! Ils ne rentreront pas ce soir !
Pourquoi, et que se passe-t-il tous les jours, là-bas ?
Il y a tant de ces pays, pour qui l’Enfance
Évoque des gestes si éloignés de l’Innocence,
La vie coûte cher aussi sur les plages de Gaza !
La cour de récréation
Dans la cour de récréation des écoliers
Toisent des gamins qui seront leurs futurs copains.
Ils gonflent leur torse, faisant ainsi les malins,
Et pour ces petits nouveaux, il faut se méfier.
Scrupuleusement observés du coin des yeux,
Ils semblent renseigner une vraie fiche signalétique,
Tout paraît étudié pour être antipathique,
Sourcil fourni, gros nez, sont des cadeaux des dieux…
Que l’on soit blanc, noir, jaune ou chocolat au lait,
Le problème n’est pas là, car on n’est pas d’ici,
Venir de la ville d’à côté, suffit aussi.
Si en foot, on n’aime pas le même club, c’est mauvais…
Dans la cour de ces miracles, il n’y en a pas.
Il faut vite apprendre la ruse et la tolérance
Faire de sa différence un outil pour sa chance
Et ne jamais baisser les bras dans tous les cas.
D’un extrême à l’autre
Souvenez-vous d’un temps, il n’y a pas longtemps.
Il y avait l’école des filles, sans les garçons,
Et inversement, c’était une institution,
Pour d’autres, celle des Frères, des Sœurs, ou bien le couvent…
Il y eut certes des dérapages, oui, mais pas tant.
La punition d’un coup sec de règle sur les doigts ;
Devant les parents, on gardait cela pour soi,
S’ils l’apprenaient, on serait puni tout autant…
Aujourd’hui, hors de question de toucher l’enfant,
On juge cela humiliant, voire acte de violence.
On oppose « dialogue » à toute forme de « malveillance »,
Plus de mots, plus de gestes, et pas de redoublant.
Ce droit acquis, pour les élèves, est liberté.
Papa, maman, de cette rigueur se font apôtres,
Maintenant, nous sommes passés d’un extrême à l’autre,
Les chahuteurs vulgaires affichent leur vanité…
Et tout a basculé…
C’était mercredi midi, retour de l’école,
Papa, au loin, comme tous les jours, à son travail,
Maman, sortie, pour jeter des bouts de ferraille,
Seul ! Fallait profiter pour jouer à la console…
Mince, les parents prévoyants m’avaient précédé !
J’avais oublié ! En semaine, n’y pas toucher !
Ils n’ont pas confiance. Il leur faut tout débrancher !
Réfléchir… Cette fois-ci où était-elle cachée ?
Dans les chambres, aucune trace, et pas la moindre chance !
Armoires, salle de bains, rien ! Pareil dans le salon !
En haut du buffet, un truc, une apparition,
C’était la cuisine, preuve de ma persévérance !
J’ai pris une chaise, l’ai montée sur la table, trop cool !
Escalade, hop ! Sur la pointe des pieds, main tendue !
Comme un film, je pouvais toucher ! Mais plus, pas pu !
Un geste hardi… et tout a basculé, pas cool !
Ma mère est arrivée, horreur, désolation !
Table et chaise cassées, et buffet par terre aussi,
Je gisais...

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