Voyage à la verticale

Fanny Accary

Description

C'est un voyage un peu étrange auquel je veux t'inviter, un voyage à la verticale. C'est un voyage que tu feras sans bagages, presque un circuit guidé pour peu que tu en trouves la clé, car il y a bien dans ces mots une clé à découvrir ; toi qui n'as pas lu entre les lignes, mais qui m'a inspiré chaque vers de ce mystérieux voyage, trouveras-tu la clé de lecture que ce recueil recèle ? Si un jour nos chemins se séparent, tu m'oublieras sans doute, mais ces mots seront là pour te rappeler l'importance que tu avais dans ma vie. Chaque mot que j'ai pu écrire, je l'ai écrit pour toi, même avant de te rencontrer ils l'étaient déjà, tu leur as donné vie. Bon voyage

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 19 avril 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414339761
• Langue: Français

Extrait

Fanny Accary
Voyage à la
verticale
----------------------------INFORMATION---------------------------Couverture : Classique
[Roman (130x204)]
NB Pages : 106 pages
- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 8

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Fanny Accary
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« Nous ne sommes jamais aussi mal protégés
contre la souffrance que lorsque nous aimons »
Sigmund Freud

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Même si tu t’en vas, tu seras toujours là,
On dit souvent que le temps peut tout effacer,
Ne comptes pas sur moi pour un jour t’oublier,
Car sans toi, le monde n’a plus aucun attrait,
Accepte d’être ma seule raison de vivre,
Mon cœur est ouvert et se lit comme un livre,
Il ne bat que pour toi depuis qu’il te connaît,
Le seul soleil qui s’accroche à mon ciel c’est toi,
La seule raison que j’ai d’exister c’est toi,
Et toi tu ne vois rien, tu ignores cela.

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J’aimerais que tu devines ce que je tais,
Et que tu vois enfin combien je peux t’aimer,
Tu as apporté à mon monde ses couleurs,
Avant de te connaître il était si gris,
Il ne peut plus se passer de toi c’est ainsi,
Maintenant l’idée de te perdre me fait peur,
Est-il possible d’aimer comme je t’aime ?
À vouloir s’aliéner à toi, corps et âme,
Et t’aimer toujours à en perdre la raison,
Ne plus avoir que toi comme seul horizon,
Faire que l’amour soit le plus doux des drames,
Avoir le cœur blessé mais aimer quand même,
Il t’appartiendra jusqu’à la fin de ma vie,
Rien ne pourra jamais me faire t’oublier,
Et peu importe si tu ne peux pas m’aimer,
Pour moi tu seras toujours mon rêve interdit.

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Et toi qui hantes mes rêves tu ne sais rien,
Un amour comme le mien est peu de chose,
Rien qu’une goutte d’eau dans tout un océan,
À aimer sans espoir le cœur se nécrose,
Cet amour que l’on tait se fane doucement,
Et toi qui ne voyais pas, qui ne savais rien,
Si tu avais su combien j’aurais pu t’aimer,
Effacer de mon cœur tout l’amour qu’il contient,
T’oublier est impossible tu le sais bien,
On s’offre à toi corps et âme sans hésiter.

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Il se peut qu’un jour nos chemins se séparent,
Le destin se moque bien de ce que l’on veut,
Et même si tu m’oublies, même si tu pars,
Sois certain que tu as rendu mon cœur heureux.
Même si tu n’as jamais rien su de cela,
On emporte son amour partout avec soi,
Rien ne peut faire oublier que l’on a aimé,
Toi, tu n’auras jamais su combien je t’aimais,
Et tu n’as pas besoin de moi pour être heureux,
Sans ta chaleur mon cœur s’englace peu à peu.

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Demain, je partirai, tu ne le verras pas,
Oublier en m’enfuyant que je t’aimais tant,
Ne surtout pas te faire de peine en partant,
Tout simplement, tu ne le remarqueras pas,
Là où j’irai tu ne me verras pas pleurer,
Et pourtant je vais pleurer tu peux le croire,
Car je t’aimais d’un amour fou et sans espoir,
Là où j’irai cet amour va m’accompagner,
À quoi bon maintenant t’avouer tout cela ?
Ton cœur est conquis, tu n’as pas besoin de moi.

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Partir et après ? Je ne t’oublierai jamais,
On peut bien s’enfuir à l’autre bout du monde,
Ubuesque tentative pour se sauver,
Rien ne peut sauver une âme moribonde…
Tu n’as jamais su ce feu qui brûlait en moi,
Au plus profond de mon cœur il se consumait,
Ne t’inquiètes pas tu vas bientôt m’oublier,
Ton cœur est au chaud, le mien va mourir de froid,
Bientôt je vais partir, m’effacer de ta vie,
Rien, plus rien désormais ne peut me retenir,
On m’oublie facilement, tu m’oublieras bien,
Demain plus rien ne restera de moi ici,
Et toi tu n’auras plus rien pour te souvenir,
De mon amour pour toi ne restera plus rien,
À quoi bon rester puisque tu ne m’aimes pas ?
Rien ici ne pouvait me retenir sauf toi.

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