Prosodies
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Prosodies , livre ebook

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Description

Le sujet est vaste, puisqu’il s’agit de littérature et de société…Véritable travail de plusieurs années sur le présent, le passé et le futur dans l’immédiateté de l’écriture… Mais aussi vaste débat qui débouche sur une perspective révolutionnaire, qui n’a pas pour but de révolutionner le monde, mais de le comprendre et de l’appréhender, parce que c’est cela la révolution… C’est cette histoire-là, à travers le roman du « Je », et à partir du premier métier de libraire de l’auteur qu’il vous mènera à une nouvelle approche de la Lecture, Tâche bien ambitieuse, mais sans laquelle il ne peut y avoir d’analyse, car comme le dit Wittgenstein, il ne peut y avoir de philosophie qu’en se défaisant de toutes… Ainsi les outils employés ne sauront être que pure rhétorique et grammaire sociale, dans l’exercice de ce contrat par le libre arbitre de chacun.

Informations

Publié par
Date de parution 08 avril 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9791029008795
Langue Français

Extrait

Prosodies
Jean-Pierre Clauzel
Prosodies

Les Éditions Chapitre.com 123, boulevard de Grenelle 75015 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2015 ISBN : 979-10-290-0879-5
P REMIER LIVRET : De la narration au narratif
1
De la narration au narratif
Il avait l’intention de vous rassurer
Et pour ce faire il voulut parler de son sentiment
Parce c’était là sa seule richesse…

Mais il lui suffisait d’entrer
Dans cette romance
Comme on entre dans une pièce
Et de dire :
Voyez comme on y danse
Pour qu’on s’y refuse…

Mais eux, c’est qui ?…
C’est qui ce ON ?…
Exactement
Nous n’en savons rien

Et si c’était
Quelque chose
Et non quelqu’un…

Non ce ne peut être vous, cher liseur
Parce que cela ne se peut
L’autre de l’Autre n’existe pas
Oui
Ce ne peut être… Que façon de parler
Quelques manières… Y suffiront…

Mais pour ne pas vous laisse dans l’incertitude de l’être d’un commencement qui n’en finit pas…
Sortons de cette bêtise qui ne comprendra jamais pareil désordre…
Et entrons dans le sens des pensées qui s’enchaînent…

ICI
Dans le giron de l’écrit
Mais aussi

Dans celui du non écrit

Ce serait un déni de voir dans cette évidence… Autre chose…
Alors allons par où vous irez vers le lien fébrile d’un proche avenir qui nous retient…

Cette flamme qui nous anime ne s’éteindra pas de sitôt…
Et comme dans une fable… Celle du langage
Loin… De ce Tu… Et de ce Je
Qui nous distancient… Et nous rapprochent à la fois…
Trouvons où nous reposer un instant de tous les maux-mots dits et écrits…
Et avançons dans cette histoire qui n’a ni queue ni tête
Et de raisons d’être… Aucune…
Sinon le mariage
Ici et maintenant… Du meilleur et du pire…
Puisqu’il n’y a là aucun autre sujet
Hormis celui de l’être à ne plus savoir qu’en faire…
D ÉFINITION ( S )
Venons-en tout de suite aux faits :
Qui, dans les lignes qui suivent, saurait dire si cette ressemblance est la sienne… Ou simple Erlebnis…

Oui parce que cela est aussi simple…
Aussi simple… Que voir ou regarder… Aussi simple que cela… DECRIRE… Et oui… Ecrire en lisant
Vous avez ce choix là…
L’affaire étant entendue… Une fois que vous aurez lu…
Et non avant, vous pourrez dire :
Les dés sont pipés… Qui tient cette plume ?…
N’est-ce pas un leurre ?… N’est-ce pas un jeu ?…

Cheminons si vous le voulez bien jusqu’à cette seule richesse :
Celle de l’âme… Puisqu’à priori nous en avons tous une…

Poursuivons cette course… Folle et désespérée
Au beau milieu du champ des dérisoires… Pour rejoindre ceux qui hantent Maldoror…

Traversons le passage ainsi laissé, par le Styx… sans que cela ne soit une fuite… mais bien comme s’il se créait
Là sous nos yeux… Un rhizome…
Celui… De ce réseau… Où…Questions et réponses dépassent le champ de l’audible… Pour arriver in fine à l’Entendement… Raison suprême de ce texte…

Oui remontons le temps… Et comprenons qu’il n’y ait eu là rien à peindre… Rien qui n’en vaille la peine…
Sinon lorsque nous entendîmes à l’extérieur une portière se fermer… Et que nous tendions l’oreille, sans savoir pourquoi ?
Juste pour voir cette tête de femme apparaître ?
Rien qu’une tête qui nous regardait ?…

Pouvions-nous dire pour autant que nous avions là ce qui s’appelle une pensée et le début d’un livre ?…

Non mais le désespoir a pointé son nez et il n’y a là aucune surprise… Il nous reviendra hanter les hauts-lieux de l’Ecrit et les bas-fonds du Dire… Sans pouvoir y changer apparemment quoi que ce soit…

Gardons seulement… À l’esprit… Le défi ainsi lancé…
Aux temps et aux lieux… Sans plus avant les définir
Mais tout simplement en le remarquant…

Et en ajoutant que ce désespoir est aussi et avant tout celui de notre époque… Comme un mal nécessaire… Nous en conviendrons, mais nous ne nous y résumerons pas… Puisque n’est-ce pas, nous avons toutes les raisons du monde, de ne pas le subir… ?…
2
Première analyse
Nous ne sommes plus dans le rêve, mais dans la réalité…
Celle-ci… Celle-là même qui se manifeste et se méta-morphose… dans une première phrase marquée par l’absence de ponctuation… en se répétant dans nos mémoires
Telle une trace de pieds laissée derrière soi sur une plage, que l’on suit ou non, et qui s’efface à la première vague… ou lui résiste avant de s’évanouir à la suivante…
Premières citations
Disons simplement comme le dit G. de Nerval :
« Déterminer l’instant précis, où le moi, sous une autre forme continue l’œuvre de l’existence »
Et essayons nous seulement à les faire coïncider…
Tous ces moi, et tous ces exister…
Toutes ces existences
Mais attention… Pas de discours… Non ceci n’en est pas un… il n’y a et n’y aura pas à y revenir… Nous en avons mare des discussions… Nous voulons juste converser, en instaurant le dialogue entre nous et le monde pour parler de cette existence le plus clairement possible…
Et cela bien avant que la longue œuvre de toutes les psychologies consacrées ne vienne se manifester…
Car on cause, oui on cause…
Mais il s’agit là de fait

Et aussi de causalité
Oui il y en a une…

Laquelle ? Celle qui nous mène à l’être… À cet être pris au pied de la lettre, comme au pied d’une échelle… Et qui pour cette seule raison nous emporte vers les sentiments de subjectivité qui déjà prennent le dessus, parce que si nous n’y prenions garde, ils nous domineraient ?
Est-ce si dangereux de se laisser prendre ainsi aux rets de ce jeu ?… Non bien sûr, mais c’est ainsi qu’à l’être se surajoute encore de l’être… Ce qui ne nous rassure pas plus que cela… C’est même tout le contraire… une véritable sinécure…
Mais quelle est donc cette mathématique ?… Celle qui fait se correspondre les dire et les êtres ?
Existe-t-elle vraiment ?
Nous allons bientôt le savoir… Et vous le verrez, il n’y a là rien de fastidieux, quoiqu’il y paraisse…
Parce que nous saurons dans l’intervalle de nos souvenirs.
Tracer ces lignes,
Que nous n’avons osé intituler mémoires…
En admettant qu’elles soient plurielles…
Oui… Plus seulement nôtres…
Ce que nous ne pourrons concevoir que selon le plan de la promenade de Jean-Jacques, qui se rappelle…
3
Suite(s) et commencement(s)
« Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société, que moi-même. »
(J. J. Rousseau dans les Premières phrases des « Rêveries d’un promeneur solitaire »)
1. Nous nous en souviendrons Monsieur, mais la question persiste… Pourquoi est-ce si difficile à accepter ?… Les pages se suivent et se tournent, sans se déformer comme celles d’un annuaire feuilleté… Envers et endroit d’un monde peuplé de numéros… Le raccourci est saisissant… À l’ère du numérique, il est de bon aloi de le rendre encore plus court… genre brèves de comptoir…
2. Tellement que l’on ne peut s’empêcher de penser aux ISBN qui n’existaient naturellement pas à votre époque Monsieur J. J. R.. Ces codes optiques au dos des livres qui l’assignent au rang de produit, alors que on le sait ce sont avant tout des objets…
3. Objet de tous les désirs et de tous les maux… Comme dans l’amour… Et considérer Le livre comme le corps d’une Femme… L’image est banale, mais on l’aime et le chérit bien d’un regard, d’une voix et d’un léger doigté… En l’effleurant et l’effeuillant avec cette infinie tendresse, que seuls quelques-uns connaissent, en lui rend

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