À la pêche au CDI, je ne veux plus y aller maman !
47 pages
Français

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À la pêche au CDI, je ne veux plus y aller maman ! , livre ebook

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Description

Les boires et les déboires d’un intérimaire de 18 ans, dans une entreprise peu ordinaire. Vivez le quotidien d’Antoine qui subit des expériences drôles et inhabituelles dans cette société.

Informations

Publié par
Date de parution 08 mars 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312008790
Langue Français

Extrait

À la pêche au CDI, je ne veux plus y aller maman !

Isabelle Hiraut
À la pêche au CDI, je ne veux plus y aller maman !




LES ÉDITIONS DU NET 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-00879-0
Avant-Propos
On dit toujours à ses enfants qu’il faut qu’ils travaillent bien à l’école pour que plus tard, ils trouvent plus facilement un travail. On dit aussi, fais de longues études mon petit, ta paye sera conséquente. Mais quand arrive le jour où l’enfant a fini ses études, qu’il a choisit sa branche dans laquelle il veut travailler, il se retrouve confronté à des problèmes d’insertion dans la vie active. C’est pour cela que j’ai eu l’idée d’écrire cette histoire pour soulever un problème actuel dans l’humour et le ridicule en espérant que mon histoire vous plaira. Bonne lecture !

Chapitre I
Il est 13h30 ce dimanche 15 avril 2012, à Sore, dans la maison de retraite où Antoine a décidé de finir ses jours. Il vient de finir son repas avec ses amis retraités. Il se dirige maintenant, avec sa canne et sa casquette, vers un banc situé dans le jardin de la promenade pour attendre sa fille Agnès et ses deux petits fils, Clément et Dylan. Le soleil est au rendez-vous, il fait bon sous les arbres, le vent permet de mieux respirer sous la chaleur printanière.
Il n’attend pas trop longtemps sur son banc. Agnès s’approche de lui avec Clément et Dylan de chaque côté d’elle.
- Bonjour Papa ! comme promis tu vois, on vient te voir pour que tu te sentes moins seul. Les enfants avaient hâte de venir te voir. Allez, dites bonjour à Papy Antoine !
Clément 10 ans et Dylan 7 ans, lâchent la main de leur mère et sautent au cou de leur Papy Antoine.
- Bonjour Papy ! disent-ils en chœur, on est là Papy, pour que tu nous racontes tes vieilles histoires d’avant, quand t’étais jeune, on adore ça tu sais Papy, tes histoires !
Clément et Dylan s’installent de chaque côté de leur grand-père et le regardent avec leurs grands yeux pleins de curiosité à l’idée d’avoir une nouvelle histoire à raconter à leurs copains quand ils retourneront en classe après les vacances de Pâques.
- Très bien les enfants ! J’en ai une bonne à vous raconter, mais elle risque d’être longue, votre mère va peut-être pas apprécier de passer toute l’après-midi avec moi.
- Ne dis pas de bêtises Papa ! Faites moi une petite place sur le banc, et c’est parti pour cette fabuleuse histoire que je dois déjà connaître par cœur. Agnès sourit, s’installe à côté de Dylan, regarde son père heureux de les avoir avec lui durant ce dimanche ensoleillé.
- Donc tout d’abord les enfants, je dois replacer l’histoire dans le temps. C’était à l’époque de mes 18 ans. Je venais d’avoir mon diplôme de CAP maintenance des véhicules automobiles, option véhicules particuliers avec la mention complémentaire : maintenance des systèmes embarqués de l’automobile. Je flirtais déjà avec votre grand-mère Marie qui elle, était dans ses études pour devenir enseignante. Votre arrière grand-mère Mathilde n’était pas une tendre, elle ne me supportait pas dans son appartement à rien faire. Elle était toujours là, à me dire, d’aller chercher du travail maintenant que j’étais diplômé, que je devais ramener une paye pour l’aider à subvenir à mes besoins.
Dylan tape le bras de sa mère et dit tout bas qu’il a envie d’aller aux toilettes. Antoine l’entend et lui dit d’aller ouvrir son robinet et de revenir au plus vite sinon il ratera toute l’histoire !
Dylan sautille devant sa mère qui le prend par la main et entre dans la maison de retraite à la recherche des toilettes.
Pendant ce temps-là, Antoine questionne Clément sur sa vie à l’école. Clément répond que les mathématiques ne sont pas faites pour lui, qu’il aime deux filles mais qu’aucunes ne s’intéressent à lui. Antoine lui répond qu’il a le temps pour les filles, que celle qui l’aimera, lui tombera dessus sans qu’il s’en aperçoive. Et qu’il faut laisser faire les choses, ne jamais les bousculer, elles arrivent toujours au bon moment.
Une bourrasque de vent fait partir la casquette d’Antoine de sa tête. Antoine essaye de se lever avec sa canne, avec un peu de peine, pour aller la ramasser mais Clément plus vite que l’éclair, fonce sur elle et lui tend avec un large sourire en disant :
- J’ai gagné, Papy! Tu feras mieux la prochaine fois, je te laisserai un peu d’avance, t’inquiètes ! Et fier d’avoir ramassé le premier la casquette de son Papy Antoine, il se réinstalle à côté de lui en le serrant très fort contre son cœur et en lui disant qu’il l’aime plus que tout.
Antoine lui frotte la tête avec la paume de sa main et regarde les retraités installés en face de son banc, tristes, vieux et ridés comme lui, mais à une différence ! C’est que lui, il a son petit fils à ses côtés qui le serre si fort qu’il a une larme à l’œil. Bientôt, il devra tirer sa révérence à ce monde qui lui a tant apporté, joie et bonheur tout au long de sa vie.
Un bruit de feuille fait tourner la tête aux deux penseurs du banc, qui voient Agnès et Dylan revenir du périlleux trajet qu’ils viennent d’entreprendre entre le banc et les toilettes.
Antoine attrape Dylan par les hanches et le pose à côté de lui pour commencer enfin son incroyable histoire à faire rire tout un bataillon.
Chapitre II
7h30, Mathilde prépare dans sa petite cuisine de son appartement au huitième étage de 45 m², le petit déjeuner de son fils Antoine qui dort encore comme un bébé, dans son lit bien douillet. Elle écoute à la radio Manu, et quand elle rit, c’est de bon cœur ce qui n’aide pas Antoine à rester endormi longtemps. Le voilà debout, les yeux tirés, à essayer d’entendre les aventures de Manu, vu que sa mère rit, il veut également sourire ce matin car il sait que ça va être une longue journée qui l’attend. Il s’assoit à la table de la cuisine et prend son petit déjeuner préparé par Mathilde, un bol de céréales avec du lait, un verre de jus d’orange et les bêtises racontées par Manu. Une fois son petit déjeuner fini, il se dirige vers la salle de bain, prendre sa douche. Il doit se préparer pour l’entretien qui l’attend dans une boîte d’intérimaire. Il espère trouver bientôt une entreprise qui veuille bien l’accepter car les finances sont au plus bas et Mathilde avec sa petite retraite a du mal à joindre les deux bouts avec Antoine encore sous son toit.
Il est 8h30, Antoine est prêt à affronter le monde du travail ! Jean, T-shirt blanc, blouson noir, son casque de scooter à la main, il dit au revoir à sa mère, quitte l’appartement, va au sous-sol de l’immeuble pour aller chercher son scooter et file à son rendez-vous. Devant l’agence d’intérim, il remarque qu’à l’intérieur, les personnes sont rangées l’un derrière l’autre et que l’attente risque d’être longue pour certain, mais lui, il se dit qu’il a eu raison de prendre un rendez-vous, sinon ce soir, il y serait encore ! Il pousse la porte d’entrée et s’installe sur un fauteuil libre, une chance, personne ne l’avait pris. Et pour cause, il voit toutes ces personnes remplir des dossiers debout en cherchant des appuis pour pouvoir écrire. Antoine pense que lui aussi va devoir remplir un de ces formulaires. Au bout de vingt minutes, une jeune femme mince, brune, avec des lunettes, annonce le rendez-vous d’Antoine. Il se lève, la rejoint et entre dans un cabinet tout petit où il y a juste un bureau, deux chaises, un ordinateur avec son imprimante et un téléphone. Ce dernier se met à sonner juste au moment où ils s’installent à la table. La femme décroche et fait patienter Antoine plus de dix minutes. Il gesticule sur sa chaise, un peu nerveux et agacé car il veut travailler et l’attente le pèse un peu. Elle raccroche enfin son téléphone et lui tend un document à remplir, Antoine est ravi, enfin une inscription qui risque de rapporter ses fruits.
Il se lève, ouvre la porte pour sortir mais l’employée se précipite devant lui pour le faire à sa place. Dans un bruit de talon cassé, Antoine voit devant lui, l’employée tomber sans avoir eu le temps de la rattraper, au lieu de ça, il a une belle vue sur son porte-jarretelles noir assortie à sa jupe droite. Tout le monde dans la salle d’attente se retient de rire. Elle se redresse, replisse sa jupe nerveu

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