Batanga

Édouard Ehoungue

Description

Mai 1996. Une vieille boîte remontée d'un filet de pêche réveille chez une centenaire Batanga d'étranges souvenirs. En 1914, à Kribi, elle a vécu les exactions des soldats allemands sur les indigènes Batanga, les ennuyeuses soirées mondaines au palais, son honteux mariage avec le Capitaine Joseph Von Der Vogelweide. Puis il y a eu la Grande Guerre et la libération de la ville par les Anglais et les Français, la déportation pour échapper à leur barbarie allemande, l'exil à Victoria. Mais Bito a éternellement aimée un homme. Et elle l'attendra toute sa vie.

Sujets

• Littérature Camerounaise

Informations

• Publié par: Editions de Midi
• Date de parution: 01 juillet 2020
• Nombre de lectures: 33
• EAN13: 9789956999773
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 6 Mo

Extrait

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ATANGA

Édouard Ehoungue

B

ATANGA

Roman

Du même auteur

- La Maison de Sophie, nouvelle, éditions Ifrikiya et Feicom, 2017

- La légende de l’homme-forêt, roman, Afrédit, 2018

- La Montagne, roman; Editions Ifrikiya, 2020

D ESIGN COUVERTURE : D IEUDONNÉ M BASSI Y ANA

Tous droits de représentation, de traduction ou de reproduction, réservés pour tous les pays. © Éditions de Midi, juillet 2020 Yaoundé-République du Cameroun, tel : [phone] 51 50 [e-mail] ISBN : 978-9956-9997-7-3

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MERCIE

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A KRIBI: NGANDE Maurice – NDAKI MBOULET Bernard Claude – DIADI Pierre – MVOUBIA Raymond – IJANJA Louis Martial – MAHOUVE Michel Machelvé – ENGOUELEGOUELE Jean – MBOMA Faustin – MAKAHA Joseph – SIDI Clémentine – SIDI BEVELA Dominique Laure – MALONGA Elie…

A EBOLOWA: DIČK EDJOA Steve Emmanuel (En- gagé volontaire de la guerre d’Indochine, entre 1949 et 1951).

A MANOKA: MPEKE.

A LIMBE (VICTORIA) et BIMBIA: Fon LIVING STONE – Jérémie SOSSO.

A BUEA: Jude FOKABONG.

A IDENAU: Chief Charles ISUANI – NJI ADE Oscar – Jonathan Forster APAFLO.

EN FRANCE: LE SERVICE HISTORIQUE DE LA DEFENSE (SHD) – Le MUSEE DE L’ARMEE.

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NOTE DE L’AUTEUR

Le 9 mai 1916, de retour de près d’un an et demi d’exil en terres anglophones du Cameroun, les Batanga reven- diquent leur patrimoine, leur essence, leur identité même : Kribi. Cet ouvrage retrace de façon fidèle l’inacceptable, la servitude, la déportation de cette tribu pendant la Pre- mière Guerre mondiale. En y apportant un ingrédient de taille, c’est-à-dire une éternelle et grandiose histoire d’amour entre une jeune femme et l’homme qu’elle a tou- jours aimé, j’espère avoir présenté les faits avec tout le mystère qui entoure un récit historique. Il n’existe pratiquement pas d’écrits relatant la tragé- die des Batanga. La trame de mon histoire est basée sur d’abondantes sources orales, quelques documents trouvés et conservés chez des particuliers à Kribi, mais surtout les lettres du Commandant Mathieu à la hiérarchie mili- taire, les journaux de bord du Capitaine de vaisseau Che- ron relatant de façon stupéfiante le théâtre des opérations militaires à Kribi, ainsi que ces trois jours de février 1915 où de très nombreuses personnes périrent en essayant de fuir les atrocités allemandes… Ces écrits sont réunis par l’armée française autour desrenseignements coloniaux, le bulletin du comité de l’Afrique française,les Armées françaises d’outre–mer, ainsi quela conquête du Came- roun et du Togo.

Il est clair que cet ouvrage n’aurait jamais vu le jour sans l’apport de tous ces gens qui se sont montrés aima- bles, en me guidant tout le temps dans mes recherches. Je crois que j’ai une dette envers eux. Je voudrais témoigner ma très profonde gratitude à Maurice NGANDE ; et plus particulièrement à Bernard Claude NDAKI MBOULET, dont la documentation fut le principal motif d’espoir.

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