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pages
Français
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Ebook
2011
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Publié par
Date de parution
01 janvier 2011
Nombre de lectures
31
EAN13
9782876234284
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Autour du doyen d’un club-house au parfum tout edwardien, le narrateur de ces Courtes histoires de green dresse une saisissante galerie de personnages hauts en couleur, tous unis par une seule préoccupation et une seule passion: le golf, « le plus noble des sports». Dans les situations les plus cocasses, portées par des dialogues des plus drôles, se croisent jeunes aristocra tes, bourgeois britanniques ou milliardaires américains, flanqués de leurs inévitables majordomes anglais. De l’apprenti golfeur au champion reconnu en passant par le joueur confirmé, c’est tout l’univers du golf qui est ainsi décrit, sur fond d’amours contrariées, de tensions conjugales, de tractations financières et de vanités froissées. Car les greens, sous la plume inimitable de P. G. Wodehouse, se transforment en théâtre de toutes les passions.
Ces neuf Courtes histoires de green, pour la première fois éditées en français, raviront à la fois les inconditionnels du grand humoriste britannique et les amateurs de golf qui, comme chacun sait, ont un sens de l’humour inné.
Publié par
Date de parution
01 janvier 2011
Nombre de lectures
31
EAN13
9782876234284
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Courtes histoires de greenP. g. Wodehouse
Courtes histoires de green
Traduit de l’anglais
par Frédéric Monneyron
MiChel de MauleNous tenons à remercier tout particulièrement
Luc Bénichou, Samuel Gangneron,
Youssef El Mabsout et Claire Mallet
pour leur relecture attentive de la traduction.
Conception graphique : les 3tstudio
Couverture : Éléonora Marangoni
Édition originale
First edition in The Heart of a Goof, herbert Jenkins, 1926.
© the estate of P. g. Wodehouse
c/o rogers, Coleridge and White ltd, london.
Pour la présente traduction en français
© Éditions MiChel de Maule , 2011
41, rue de richelieu – 75001 Paris.
micheldemaule.comÀ ma fille Leonora ;
sans sa sympathie et ses encouragements constants,
ce livre aurait été achevé deux fois plus vite.s oMMaire
Note sur la présente traduction 11
Préface de l’auteur 13
l e Cœur d ’un GooF 17
u n enJeu ÉlevÉ 49
il Faut MÉnager v osPer 79
Chester s ’oublie 107
u ne Culotte de golF Magique 141
r ollo PodMarsh se rÉvèle 167
r odney rate sa qualiFiCation 191
Jane sort du FairWay 223
l a PuriFiCation de r odney s Pelvin 255
Notes 285
Lexique des termes golfiques 291n ote sur la PrÉsente traduCtion
Ce recueil, paru sous le titre The Heart of a Goof (herbert
Jenkins, 1926), propose aux lecteurs neuf nouvelles inédites en
français de P. g. Wodehouse.
les termes relatifs au golf font l’objet d’un lexique pl acé à
la fin de l’ouvrage. si, depuis la rédaction des no uvelles, les
règles de ce sport sont demeurées sensiblement les mêmes, le
matériel de golf, et donc le vocabulaire lié à ce matériel, ont,
quant à eux, beaucoup évolué.
les termes en italique suivis d’un astérisque sont en fr
ançais dans le texte original.PrÉFaCe
avant d’entraîner le lecteur sur ce petit parcours à neuf
trous, j’aimerais, depuis les marches du club-house, dire quel -
ques mots à propos des critiques dont fut l’objet mon
précé1dent livre d’histoires de golf, The Clicking of Cuthbert . en
premier lieu, j’ai constaté avec regret que bien des écrivains
avaient une certaine propension à considérer le golf comme
un sujet trivial, indigne de la plume d’un authentique
moraliste. sur ce point, il me suffira de faire valoir que, depuis
l’origine, les esprits les plus brillants se sont intéressés à ce noble
sport et qu’en conséquence, si je m’égare, c’est en excellente
compagnie.
si l’on fait abstraction des ouvrages d’auteurs com me James
2braid, John henry taylor et horace hutchinson , nous nous
3apercevons que Publius syrus ne dédaignait pas donner des
conseils sur le backswing («Il arrive en retard celui qui part trop
vite ») ; que diogène, déjà, décrivait la gaîté d’un jovial jo ueur
sur l’obstacle d’eau (« Sois en joie. La terre est en vue ») ; et que,
observant un de ses drives quitter le tee, le docteur Watts
n otait le couplet suivant au dos de sa carte de score :
13Courtes histoires de green
« Vole comme un jeune cerf, comme un chevreuil
4Au-dessus des collines où poussent les épices .»
si nous remarquons ensuite que Chaucer, le père de la
poésie anglaise, inséra dans le Conte de l’Écuyer le vers suivant :
5« Alors lui fut attribuée une très longue cuillère »
(sans perdre de vue que, de nos jours, avec une balle au cœur
de caoutchouc, un fer permet de couvrir la même distance), et
que shakespeare lui-même, se mettant à la place d’un joueu r
médiocre qui ralentit un foursome rongeant son frein, déclara
d’un ton plaintif :
6«Quatre voleurs vêtus de bougran se dirigèrent vers moi »
nous pouvons, à ce stade, considérer que nous avons répondu
à ces objecteurs.
J’ai une doléance plus sérieuse à formuler envers mes
critiques : la plupart ont confessé n’avoir qu’une connaissance
très médiocre du golf et l’un d’eux a même osé laisser
imprimer qu’il ne savait pas ce qu’était un niblick ! Celui qui écrit
sur ce sport a tout à fait le droit d’être jugé par ses pairs – ce
qui signifie, dans mon cas, par des hommes qui font un bon
drive une fois sur six, quatre approches correctes sur un
parcours de dix-huit trous, et trois putts en moyenne sur le green.
en retour, je pense donc légitime d’exiger des rédacteurs en
chef qu’ils ordonnent aux critiques du présent ouvrage
d’indiquer, après leurs commentaires, leur handicap entre
parenthèses. les lecteurs pourraient ainsi se faire une idée plus juste
de la valeur de ce livre, et des piques comme « nous avons ri de
bon cœur en lisant ces histoires – une seule fois – du fait d’une erreur
7d’impression» seraient sensiblement érodées par le chiffre (36 )
placé à la fin du paragraphe. alors que ma jubilation s erait à
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