DANS LE MIROIR DE NOS DÉSIRS - Tome 1 , livre ebook

pages

Français

Ebooks

2023

Écrit par
Robyn Tyo’o

Publié par
APEL Editions

Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

pages

Français

Ebook

2023

Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Publié par

APEL Editions

Date de parution

01 janvier 2023

Nombre de lectures

848

EAN13

9799956030041

Langue

Français

Faidherbe, jeune homme aux habitudes de goujat ne laisse aucune femme indifférente. Bien qu'il les voit comme des objets sexuels depuis son adolescence, sa vie va prendre un curieux tournant après sa rencontre d'avec Tony. C'est une femme au charme saisissant qui aime autant jouer que lui. Qui des deux joueurs finira par être pris à son propre piège?

Voir

Publié par

APEL Editions

Date de parution

01 janvier 2023

Nombre de lectures

848

EAN13

9799956030041

Langue

Français

DANS LE MIROIR DE NOS DÉSIRS

Du même auteur

Souhaits maudits, APEL éditions, 2024

ROBYN TYO’O

DANS LE MIROIR DE NOS DÉSIRS

TOME I

Récit

Tous droits de reproduction, de traduction etd’adaptationréservéspour tous les pays.

No part of this book may be reproduced in any form by print, photo-print,microfilm or any other

means without written permission from the publisher.

apeledition@gmail.com/693779364 /www.apeledition.com

AVANT-PROPOS

Lorsque j’écrivais ce livre, je l’avais intituléTrop beau,car c’est ainsi que se définit le mieux l’histoire. Pourquoi cette thématique?Trop beau est uneexpression qui nous fait communément penser au physique, à de beaux objets et bien d’autres... Dans ce roman,l’expression aura une connotation bien particulière. Elle sera utilisée de manière péjorative, illusionniste…

L’auteure

PROLOGUE

―Faidherbe tu bois encore? ―Oui j’en ai besoin. ―te détruis à petit feu. Regarde-toi. Tu as terminé une bouteille Tu de whisky en moins de 30 minutes et je ne sais combien de paquets de cigarettes tu as consommés, mais je te supplie d’arrêter.

―Je ne veux pas. Tu ne sais pas ce que je ressens donc tu ne pourras jamais comprendre. ―Je sais que tu culpabilises, mais le fait est là tu ne peux plus rien. ―Va-t’en, je veux être seul. ―Faid…―S’il te plaît.

Personne ne peut imaginer la douleur et le fardeau que je porte. Les seules choses qui me consolent en ce moment sont la drogue et l’alcool.

Mon téléphone n’arrête pas de sonner. Je ne le regarde même pas, car je sais déjà qui le fait autant retentir. Elles insistent et ne veulent pas comprendre que dans mon cœur, une seule s’y trouve, une seule a pu le faire battre d’amour et jamais elle n’aura de remplaçante. Je veux qu’elle revienne, elle me manque, j’ai grave gaffé et ça, je le regrette amèrement. Le plus triste est que je ne peux même pas réparer mes erreurs…Seigneur, je n’en peux plus, dis-je en larmes. Donne-moi la force de traverser cette épreuve si difficile.

Je casse tout chez moi, je hurle, je pleure. Qu’ai-je fait? Putain! Ma sonnerie retentit, mais je n’ouvre pas. Je continue à tout fracasser.

―Mon fils, ouvre, je t’en prie, je sais que tu es là. ―Mère, je ne veux voir personne hurlai-je. ―Tu dois voir un médecin, ton cas nous inquiète. ―Je ne verrai aucun médecin. Ramenez-la-moi et je ferai tout ce que vous voudrez. Au cas contraire, laissez-moi tranquille. Je me déteste, je suis un idiot, un imbécile et surtout parvenu, je l’admets. Mon orgueil m’a conduit à ma perte. Si seulement je pouvais revenir en arrière pour tout réparer. Toute ma misère, je la dois à ma richesse, cet héritage surprise qui m’a rendu insensible. J’ai très mal. Mon cœur saigne! Je me sens mal depuis un certain temps. J’avais appelé le médecin pour me faire consulter à domicile. Ce matin il m’a apporté mes résultats. Je les prends pour les consulter. Je jette le document et me lève en riant. Je suis atteint d’un cancer en début de stade, on peut encore me soigner. Cette nouvelle me ravit, j’allais enfin mourir. J’ai essayé de me suicider, mais rien n’avait marché. Soit ça n’avait pas d’effet, soit une personne venait toujours me secourir. Je comptais désormais perdre la vie à travers l’alcool, la cigarette et la cocaïne. J’étais heureux. J’allais retrouver Tony. Nous serons enfin ensemble. Je savais que le médecin allait informer mon entourage alors je pris un bus pour Yaoundé. J’ai une maison dans cette ville oùj’ai décidé d’attendre ma mortprochaine…

CHAPITRE 1 La vie est imprévisible. Si on m’avait dit que je devais être dans cet état pour une femme, je ne l’aurais jamais cru, car j’ai toujours eu du mépris pour la gent féminine. Même pour ma propre mère, je n’ai jamais éprouvé du respect. Elle m’a conçu dans des conditions qui m’ont déplu.

Selon ce qu’elle m’avait dit, mon père était marié et elle était sa maîtresse. Il ne lui avait pas caché son statut, mais ça ne l’avait pas empêché de continuer la relation. Lorsqu’elle est tombée enceinte et qu’il a refusé d’assumer son rôle, elle se retrouva obligée de se battre pour moi. Elle choisit la voie de la facilité : La prostitution. Elle ramenait différents visages d’hommes au domicile. Elle pouvait coucher avec cinq hommes par jour.

J’ai vécu dans une atmosphère désordonnée, barbare. Je n’ai pas reçu une éducation comme les autres enfants. Heureusement pour moi, j’ai toujours été intelligent. C’est cela et ma beauté physique qui rendent les femmes folles de moi. J’ans avecai eu mon premier rapport à neuf une fille âgée de trois ans de plus que moi. Jesavais comment m’y prendre, carj’épiaisma mère et ses partenaires. À l’âge dedouze ans, j’étaisdéjà un expert, vu que je ne couchais qu’avec des filles plus âgées que moi. Ce n’est qu’ans que jà partir de seize ’ai commencé à se sentir attiré par plus jeunes que moi (quatorze et quinze ans).

Je savais attirer l’attention partout où je mettais mes pieds. J’avais trois amis. Johnny, Léon et Franklin. Nous étions pareils. On ne pensait qu’à se faire plaisir. Entre femmes, alcool, drogue, boite de nuit, on s’amusait à fond. Il arrivait qu’onse partage des femmes, juste pour en rire. Elles sont faciles à avoir surtout lorsque tu es un porteur (pleins au as). Mes amis étant riches, je ne manquais de rien. Léon, par contre, était différent ; timide et sérieux, il nous conseillait toujours, sans qu’on ne l’écoute.

Bel homme, j’avais absolument tous les atouts requis pour mener une sale vie. J’étais arrogant, orgueilleux, junkie; je combinais le tout avec

l’intelligence, l’élégance, la richesse et la responsabilité. Oui, je ne blaguais pas lorsqu’il s’agissait du travail. Vous vous demandez sûrement de quel travail je parle.

Je suis NSA Faidherbe, âgé de 28 ans et voici mon histoire.

Voir