L Enfant qui ne pleurait jamais
101 pages
Français

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L'Enfant qui ne pleurait jamais , livre ebook

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Description

Dernière tranche d'une saga autobiographique, le tome 3 de L'enfant qui ne pleurait jamais conclut l'histoire rocambolesque d'Antoine Petibonjean, un enfant maltraité, qui chercha sa voie durant toute sa vie, en quête de stabilité et de paix.
Fasciné depuis son enfance par le Canada – terre des aborigènes et des bêtes sauvages –, qu'il a découvert par de nombreuses lectures, Antoine savoure ce pays tel un refuge salutaire, ou le point d'ancrage d'une vie mouvementée où il est ballotté de tous bords, tous côtés. Le rêve rejoindra-t-il la réalité ?
De retour au Québec, guidé par sa bonne étoile dans le tumulte des soubresauts d'une vie trépidante, Antoine fera d'heureuses rencontres qui lui ouvriront bien des horizons.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 juin 2016
Nombre de lectures 3
EAN13 9782896994274
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières

Résumé des deux tomes précédents
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Épilogue



L’enfant qui ne pleurait jamais
tome 3


Du même auteur
Chez le même éditeur
Akuna-Aki, meneur de chiens, roman, 2007 (lauréat du Prix des lecteurs Radio-Canada 2008 ).
Aurélie Waterspoon, roman, 2008 (finaliste du Prix des lecteurs 15-18 ans Radio-Canada et Centre Fora 2009, finaliste du Prix littéraire Le Droit 2010 ).
La piste sanglante , roman, 2011 ( 2009 ) ( lauréat du prix Françoise-Lepage 2011 et finaliste au Prix du livre d’enfant Trillium 2010 ).
L’enfant qui ne pleurait jamais , t. 1, roman autobiographique, 2011 (lauréat du prix Christine-Dumitriu-van-Saanen 2012).
Le voyage infernal , roman, 2011 (finaliste au Prix littéraire Le Droit 2012).
L’enfant qui ne pleurait jamais , t. 2, roman autobiographique, 2013.

Chez d’autres éditeurs
Hokshenah, l’esprit du loup blanc, roman, Paris, Éditions Les 3 Orangers, 2003 (finaliste du Prix littéraire 30 Millions d’Amis 2003 ).
L’homme aux yeux de loup, roman, Ottawa, Les Éditions David, 2006 (finaliste du Prix des lecteurs Radio-Canada, du p rix Trillium et du Prix littéraire 30 Millions d’Amis).




Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

Dubois, Gilles, 1945-, auteur
L’enfant qui ne pleurait jamais : roman autobiographique / Gilles Dubois.

(Collection « Vertiges »)
Publié en formats imprimé(s) et électronique(s).
ISBN 978-2-89699-425-0 (vol. 3).-- ISBN 978-2-89699-426-7 (vol. 3 : pdf). --ISBN 978-2-89699-427-4 (vol. 3 : epub)

1. Dubois, Gilles, 1945- --Romans, nouvelles, etc. I. Titre. II. Collection:
Collection « Vertiges »
PS8557.U23476E64 2011 C843’.6 C2011-904663-6
C2011-904664-4

Les Éditions L’Interligne
261, chemin de Montréal, bureau 310
Ottawa (Ontario) K1L 8C7
Tél. : 613 748-0850 / Téléc. : 613 748-0852
Adresse courriel : commercialisation@interligne.ca
www.interligne.ca

Distribution : Diffusion Prologue inc.

ISBN : 978-2-89699-427-4
© Gilles Dubois et Les Éditions L’Interligne
Dépôt légal : troisième trimestre 2014
Bibliothèque nationale du Canada
Tous droits réservés pour tous pays



À Monique Blanche, ma cousine.
À Gérard Gervais, qui d’un mot a changé ma vie.
Au maréchal des logis (en 1965) Monier, 68 e régiment d’artillerie lourde divisionnaire, à Trèves, en Allemagne, pour sa compassion.


Résumé des deux tomes précédents
Après une enfance ponctuée de coups et d’humiliations, puis une adolescence supervisée par les poings du père, Antoine, incapable de poursuivre des études normales, est retiré de l’école. On le pense retardé « mental ». Durant toutes ces années, Antoine n’aura qu’une pensée, obsédante : vivre au Canada, dans la forêt, entouré de ces animaux sauvages qui lui sont si chers.
À 13 ans, il sera contraint d’apprendre la boulangerie puis la pâtisserie, et enfin la coiffure. Autant de métiers choisis par ses parents. À 19 ans, il servira dans l’artillerie durant son service militaire, alors obligatoire. Durant cette période, une terrible tragédie le laissera totalement désemparé. Un traumatisme qui s’atténuera peu, perdurant tout au long de sa vie. À son retour à la vie civile, ne trouvant pas de travail, son père l’inscrira, sans le lui dire, au concours de la police de Paris. Antoine réussira l’examen et sera choisi pour représenter la police durant l’Expo 67, à Montréal. Il y connaîtra des expériences agréables, mais quelques autres assez déplaisantes.
Antoine espère rester sur place une fois l’expo terminée. Mais il doit retourner en France ainsi que l’exige son contrat. En 1968, il rencontre à Paris une violoniste qui lui offre son billet d’avion pour retourner au Canada à condition de partir avec lui. Elle se présente à l’aéroport avec un bébé dont elle ne lui avait jamais parlé. Antoine accepte néanmoins de s’en aller avec la jeune femme et sa fille. Il ignore qu’elle kidnappe l’enfant.
Après une année difficile au Canada, la violoniste retourne à Paris. Antoine, las de sa vie sans but, épouse une Juive égyptienne dont le père, prétend-elle, est très riche. Celui-ci fait croire à Antoine qu’il fera de lui le partenaire de ses fils dans une manufacture de tapis que possède la famille, s’il s’établit en Israël avec sa jeune épouse. C’est un piège pour qu’il ramène sa femme à ses parents. Une année infernale suit, qui le dégoûte à jamais de ce pays d’Orient. Antoine aimerait retourner au Canada, mais une personne peu scrupuleuse a commis une escroquerie de 5 000 $ dont il se retrouve seul responsable. Ne lui reste pour refuge que la maison de ses parents. À 28 ans, il revient à son point de départ. Il se rend à l’aéroport de Tel-Aviv à l’insu de tous afin de sauter dans un avion, n’importe lequel, mais qui le tirera des griffes de la police militaire, à sa poursuite pour l’enrôler dans les commandos. Il s’échappe du pays de justesse.
Quelques semaines plus tard, le 6 octobre 1973, éclatait le sanglant conflit de Yom Kippour. Tous les pays arabes de la région, sans déclaration de guerre, attaquaient Israël. Les réservistes et les nouveaux soldats israéliens, même sans expérience des combats, furent appelés.


Chapitre 1
L’aéroport d’Orly était en vue. Antoine arrivait à l’improviste, personne ne l’y attendait. C’était mieux ainsi. Le voyage en bus et en métro jusque chez ses parents lui permit de recouvrer un peu ses esprits, de faire le point sur sa vie. Ce qui en l’occurrence était facile et tout aussi déprimant. Après avoir tourné en rond dans sa tête depuis qu’il avait quitté l’école, appris quelques métiers, s’être marié et avoir raté tout ce qu’il entreprenait, il retournait chez papa et maman, tête basse, comme un petit garçon coupable d’une grosse sottise.
Chez les Petibonjean, l’accueil fut froid : une coutume familiale. Ses parents se dirent accablés par le genre d’existence qu’il menait. C’était presque drôle. Comme si Antoine avait recherché tous ses déboires ! Ne comprenaient-ils pas que le désordre de sa vie représentait la somme de ce qu’il avait subi entre leurs mains ?
Résultat : à son âge, Antoine n’avait pas accompli grand-chose de valable. Il s’était marié avec une femme qu’il n’aimait pas vraiment, probablement enceinte d’un autre ! Sans oublier qu’Antoine était sûrement recherché pour escroquerie par Interpol, la police internationale regroupant la plupart des services policiers dans le monde. Dernier point qu’il se garda de soulever avec ses parents. Ils ignoraient tout de cette fraude ; commise ou non par un tiers, ils n’auraient jamais accepté le fait que leur fils fût un « presque » criminel.
Déplaire davantage à sa famille à ce point de leurs relations serait courir le risque d’une exclusion définitive du décor familial. Il n’en ressentait ni le courage ni la volonté. Cette famille bancale, sans le moindre lien entre ses membres, était tout ce qu’il connaissait.
Ses parents l’assurèrent qu’il pouvait demeurer chez eux, à Massy-Palaiseau, banlieue parisienne, aussi longtemps qu’il le jugerait bon. Antoine ne tarda pas à saisir que l’unique raison de cette soudaine générosité était la pitié, avant toute autre considération. Il lui était douloureux d’admettre que l’amour n’avait rien à voir avec leur décision de l’héberger. En fait, ses parents étaient honteux d’avoir raté l’éducation de leur fils, ainsi que le lui annoncerait sa mère sans la moindre gêne. Quant à son père...
« Où en es-tu, Billy, bon sang de Dieu ! » jura-t-il, comme à son habitude.
Antoine ne répondit pas. Cela ne servirait qu’à mener les deux hommes vers une discussion inutile au cours de laquelle chacun poursuivrait ses propres idées sans le moindre résultat constructif.
Le lendemain, Antoine loua une auto pour quelques jours. Il voulait revoir Paris. S’il devait quitter la France, Dieu seul savait quand il y reviendrait.
Il roulait tranquillement sur une route de campagne quand une sirène de police retentit derrière lui. C’était un motard de la police de la route, corps policier à la solide réputation d’implacabilité.
— Papiers, grogna le policier.

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