L'Héritage du clan moreau, tome 2 : Raoul , livre ebook
187
pages
Français
Ebooks
2018
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L h ritage du clan Moreau
TOME 2
Raoul
COLETTE MAJOR-McGRAW
L h ritage du clan Moreau
TOME 2
Raoul
Guy Saint-Jean diteur
4490, rue Garand
Laval (Qu bec) Canada H7L 5Z6
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
saint-jeanediteur.com
Donn es de catalogage avant publication disponibles Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada
Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada ainsi que celle de la SODEC pour nos activit s d dition. Nous remercions le Conseil des Arts de l aide accord e notre programme de publication.
Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Guy Saint-Jean diteur inc., 2018
dition: Isabelle Longpr
R vision: Isabelle Pauz
Correction d preuves: Johanne Hamel
Conception graphique: Christiane S guin
Page couverture: Depositphotos/sandralise
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, Biblioth que et Archives Canada, 2018
ISBN: 978-2-89758-451-1
ISBN EPUB: 978-2-89758-452-8
ISBN PDF: 978-2-89758-453-5
Tous droits de traduction et d adaptation r serv s. Toute reproduction d un extrait de ce livre, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdite sans l autorisation crite de l diteur. Toute reproduction ou exploitation d un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu un t l chargement l gal constitue une infraction au droit d auteur et est passible de poursuites l gales ou civiles pouvant entra ner des p nalit s ou le paiement de dommages et int r ts.
Imprim et reli au Canada
1 re impression, mai 2018
Guy Saint-Jean diteur est membre de l Association nationale des diteurs de livres (ANEL).
mon fr re Andr , qui a toujours t l pour moi
ma s ur Nicole , ma fausse jumelle que j adore
Et ma s ur Diane , la plus jeune, qui s amuse m appeler maman
Je vous aime et je veux partager ce roman avec vous trois!
LE CLAN MOREAU
Table des mati res
Chapitre 1 Tristesse
Chapitre 2 Nouveau d part
Chapitre 3 Vieille blessure
Chapitre 4 D m nagement
Chapitre 5 Projet de voyage
Chapitre 6 Triste anniversaire
Chapitre 7 Sentiments partag s
Chapitre 8 Des alli s
Chapitre 9 Voyager la retraite
Chapitre 10 Famille loign e
Chapitre 11 Jalousie maudite
Chapitre 12 Surprise de la vie
Chapitre 13 Un retour au village
Chapitre 14 La rentr e scolaire
Chapitre 15 Bient t la noce
Chapitre 16 La vie deux
Chapitre 17 Grande nouvelle
Chapitre 18 Maison vendre
Chapitre 19 Le partage
Chapitre 20 Elle ou lui
Chapitre 21 C est ton tour
Chapitre 22 Rupture
Chapitre 23 Renouveau
Chapitre 24 Inqui tudes
Chapitre 25 Un No l particulier
Chapitre 26 Quelqu un de trop
Chapitre 27 R solutions
Chapitre 28 Arriv e et d part
Chapitre 29 Un studio charmant
Chapitre 30 Cupidon du troisi me ge
pilogue
Remerciements
CHAPITRE 1
Tristesse
(Mars 2008)
Toute la population des Laurentides avait t d sol e et constern e par le drame qui s tait jou dans la r sidence de personnes retrait es. Un tre ignoble avait tu un vieil homme et molest une dame g e dans le but de leur soutirer le peu d argent qu ils poss daient. Deux autres pensionnaires, incommod s par la fum e, avaient pu r int grer leur nouveau foyer, apr s avoir re u les soins appropri s.
On pouvait lire, dans le Journal de Montr al , la notice n crologique suivante:
1919 - 2008 Sainte-Agathe-des-Monts, le 29 f vrier 2008, est d c d accidentellement Hector Moreau, fils de feue L ontine M nard et de feu Alphonse Moreau et poux de feue Jacqueline Champagne. Il laisse dans le deuil ses enfants Monique et Jean-Guy (Mariette), sa s ur Doris, son fr re Raoul et ses neveux et ni ces.
En ce qui avait trait la propri taire de l tablissement, lizabeth Bisaillon, elle n avait subi aucune blessure physique. Apr s avoir t conduite l h pital de fa on pr ventive, elle avait ensuite t emmen e par les agents au poste de police, afin de r pondre leurs questions.
Elle avait pu tre lib r e quelques heures plus tard. Il tait clair qu elle n avait aucun avantage faire br ler son gagne-pain. La pauvre femme n avait pas d assurance valide au moment du drame. Elle avait omis de proc der son renouvellement dans les d lais pr vus, ce que Rita Blanchard, une pensionnaire qui aidait madame Bisaillon avec sa comptabilit , avait remarqu le soir m me du sinistre. Les enqu teurs de la S ret du Qu bec continueraient leur travail afin de trouver le ou les individus qui avaient commis ces crimes.
Selon les volont s du d funt, il n avait pas t expos au salon fun raire. La famille avait re u les condol ances directement l glise, avant la c r monie religieuse.
Les enfants de Doris et d Hector s taient donc c toy s cet endroit, mais tout un chacun avait march sur des ufs. Personne ne souhaitait faire d esclandre. Les circonstances qui avaient conduit le pauvre homme emm nager dans la maison qui s tait av r e tre son dernier domicile avaient suffisamment aliment la rumeur publique.
Il n y avait pas eu de foule ces fun railles, puisqu elles avaient eu lieu un jour de semaine et surtout parce que le disparu vivait en marge de la soci t depuis d j tr s longtemps. Contrairement sa s ur et son fr re, il avait un temp rament ombrageux.
Jean-Guy avait t heureux d y croiser sa cousine Dominique, qu il ne voyait pas tr s souvent. Chaque fois qu il avait l occasion de la rencontrer, ils avaient des conversations int ressantes. Elle repr sentait pour lui une source d inspiration et il soulignait fi rement sa r ussite sociale et professionnelle.
maintes reprises, il avait mentionn sa conjointe qu il aurait aim avoir une s ur comme elle.
velyne, pour sa part, s tait li e d amiti avec Mariette, la compagne de Jean-Guy. Elles avaient toutes les deux des talents pour les travaux d aiguille et elles avaient galement la langue bien pendue 1 . C est ce qui les avait conduites changer des d tails sur leurs familles respectives et sur leurs occupations de tous les jours.
- Jean-Guy a de la peine sans bon sens! Il dort quasiment pas! Depuis que l accident est arriv , il se demande si son p re est mort sur le coup ou s il a souffert, lui avait confi Mariette.
- a doit pas tre facile pour lui! avait confirm velyne. Vous allez en savoir plus avec les r sultats de l autopsie. Mon mari conna t un des ambulanciers qui s est pr sent sur les lieux, le jour de l incendie. Il lui a dit qu ils avaient bien tent de r animer mon oncle Hector, mais qu il avait d j perdu beaucoup de sang leur arriv e.
- Il devait s rement prendre un anticoagulant, comme la majorit des personnes g es, avait supput Mariette.
- Du Coumadin, je suppose. Je me demande bien s ils ont tous besoin d autant de m dicaments. Notre m re est plut t chanceuse. Son docteur est un peu granola et il lui a conseill un moment donn de prendre des capsules de yogourt pour soulager son amygdalite. a a fonctionn plus vite que tous les antibiotiques qu on utilise habituellement. Depuis ce temps-l , j en donne mes jeunes aussit t qu ils ont une petite infection et a marche!
- C est bon savoir. Ouais, les pilules, c est un m chant racket ! Pas moyen de sortir de chez le m decin sans avoir une prescription pour quelque chose!
- En quelque part, faut faire confiance quelqu un, mais je pense que les vieux rem des de nos grands-m res taient meilleurs. Je m excuse! s tait soudain interrompue velyne. La messe va commencer bient t. Je vais aller m asseoir avec ma gang.
- En tout cas, je suis contente d avoir eu la chance de jaser avec toi! avait certifi Mariette. J esp re qu on pourra se retrouver bient t dans d autres circonstances. Vous devriez venir faire un tour au restaurant. Vous verriez qu on est bien install s. Jean-Guy a l air heureux dans son nouveau m tier. Emmenez votre m re, a me ferait bien plaisir de la voir!
Mariette souhaitait tablir des liens avec les enfants de la tante Doris, qu elle aimait beaucoup.
De son c t , Monique avait surtout pass du temps discuter avec Claude, son cousin, qui tait, son avis, le plus sens du groupe.
- C est celui qui a le plus de g nie dans cette famille-l ! avait-elle mentionn Suzanne, sa cousine et confidente, qui la suivait comme une ombre.
- C est pas le plus laid non plus!
- Trouves-tu qu il ressemble Tony Curtis? avait murmur Monique.
- Ben non! Tony Curtis tait pas mal plus petit que a!
- Je me trompe peut- tre d acteur. En tout cas, dans toute cette affaire-l de la mort de mon p re, Claude m a pas jug e. J en suis certaine. Il a t le premier venir m offrir ses sympathies!
- On dit pas "ses sympathies , mais "ses condol ances !
- Qu est-ce que t en sais, toi, la fille qui a pass son dipl me par charit ?
- Monique, t as pas besoin d tre m chante avec moi! Je me suis fait reprendre une fois par la secr taire d un notaire. Elle m avait dit que c tait un anglicisme d offrir ses sympathies. Je te jure que depuis, j ai jamais oubli .
- C est correct, c est juste que j aime pas les gens qui jouent aux "grosses madames ! On a assez de la belle Dominique. L as-tu vue depuis qu elle est arriv e l glise? On croirait qu elle est icitte pour acheter la place. Elle se prom ne le nez en l air et parle tout le monde. Aussit t que le cur est entr , elle s est d p ch e pour aller lui piquer une jasette.
Il y avait fort parier que le lendemain des fun railles, les deux comm res s offriraient une interminable conversation t l phonique pour tre certaines de n avoir rien oubli .
Dans le pr