Le fils du chasseur d’ours
176 pages
Français

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Le fils du chasseur d’ours , livre ebook

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Description

Nouvelle aventure de Winnetou et de son ami Old Shatterhand. Les deux vont prêter main forte à quelques hommes pour retrouver le père de l’un d’entre eux, surnommé « le chasseur d’ours », enlevé par les indiens Shoshones.Le fils du chasseur d’ours est bien décidé à arracher son père des griffes des indiens. Mais l’aide de Winnetou et de Old Shatterhand ne sera pas superflue.Les aventures dans ce roman de Karl May sont multiples, et l’auteur permet toujours que la vertu et le respect des autres triomphent. Old Shatterhand, chrétien, profite de sa force exceptionnelle pour ne pas tuer ses ennemis et leur faire entendre raison. Winnetou agit de même et montre par là qu’il est un grand chef, respecté de tous.Un beau roman pour la jeunesse, vivant, avec de nombreux dialogues, qui nous plonge au cœur du Far West et de ses aventuriers.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9782368782279
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lefils du chasseur d’ours

KarlMay
Copyright
Nouvelle collaboration entre le site winnetou.fr et les Édtions Blanche de Peuterey, pour cette ré-édition d’une aventure de l’indien Winnetou et de son ami Old Shatterhand. Nous remercions bien sincèrement winnetou.fr de nous avoir proposé ces textes, que nous avons mis en page pour en faire un livre avec sa couverture.
D’autreslivres de Karl May sont disponibles sur notre site, en versionnumérique ou en version papier.
©Winnetou.fr pour le texte.
©Les Éditions Blanche de Peuterey pour l’édition du livre, ycompris la couverture.
Les Éditions Blanchede Peuterey www.peuterey-editions.com Abonnez-vous à notrenewsletter pour être informé des nouveautés. Suivez-nous sur lesréseaux sociaux.
ISBN :978-2-36878-227-9
Avant-propos
L’auteur du Fils du chasseur d’ours, M. le Dr Karl May, est unvoyageur intrépide, un conteur inépuisable qui, depuis longtemps,s’est fait connaître dans les revues et journaux catholiquesd’Outre-Rhin. On a traduit déjà, en français, plusieurs de sesouvrages : Les Pirates de la mer Rouge, La caravane de la mort,etc., etc., et ces traductions ont obtenu un réel succès. On nousracontait que les élèves d’une institution de jeunes gens, où ilétait permis de causer au réfectoire, de deux jours l’un, avaientrenoncé à la permission, pour entendre lire la suite des aventuresde Shatterhand. M. le Dr May se met souvent en scène sous ce nom,qu’il prend encore ici ; le Fils du chasseur d’ours n’aguère que seize ou dix-sept ans, Shatterhand le protège et leguide. Le narrateur ne s’efface pas volontiers : sapersonnalité, son amusante forfanterie dominent dans ce livre commedans toutes ses œuvres, on les y retrouve avec plaisir. Shatterhandn’est pas seulement, un faiseur de prouesses étonnantes, il a ducœur, sa plume garde toujours une scrupuleuse convenance ; iln’oublie point, comme tant d’autres, son titre, et sesconvictions de chrétien, il aime à les rappeler en toute occasion ;quant à ce que son récit aurait de trop allemand, on s’estefforcé de l’écarter. Certaines allusions, certains souvenirs demœurs locales, certains jeux de mots eussent été d’ailleurs,intraduisibles. Les quelques suppressions nécessaires n’ont pointaltéré le texte original, il reste une narration complète et trèsintéressante, dans laquelle l’auteur retrace la vie accidentéedes trappeurs américains, type curieux déjà presque disparu, etnous décrit les merveilles des geysers de l’Amérique du Nord.Aussi, quoique la nouvelle traductrice soit à son début, elleespère voir le jeune public accueillir ce volume avec l’empressementqu’il a témoigné pour les précédents voyages de M. KarlMay, publiés en français.
I. VOKADEH
Un peu à l’ouest de l’espèce d’angle formé par la réuniondes trois États de l’Amérique du Nord : le Dakota, leNebraska, le Wyoming, deux hommes chevauchaient paisiblement. Leuraspect eût fort étonné les badauds européens ; il y avaitentre eux un contraste bizarre : l’un très grand, trèsmaigre, vrai don Quichotte, l’autre, rond comme une boule, etrappelant un peu le type de Sancho. À cheval pourtant, leurs têtesse trouvaient au même niveau ; car le petit homme rond montaitun bidet osseux et fort haut sur ses jambes, tandis que le grandallait à califourchon sur un très petit mulet. Les étriers du grosbonhomme atteignaient à peine le ventre de sa bête, les pieds dugrand cavalier traînaient presque à terre ; il eût pu marchersans quitter la selle. La selle ici, est un mot bien pompeux, ni l’unni l’autre de nos deux voyageurs ne se servaient de cettesuperfluité. Le petit homme se contentait de jeter sur le dos de soncheval une peau de mouton ; le grand garnissait le dos de sabête d’une vieille couverture si usée, qu’autant aurait valumonter à cru.
À première vue on pouvait juger nos deux compagnons, c’étaientdeux vieux trappeurs, et leur route avait déjà été longue, l’étatde leurs vêtements le prouvait assez.
Le plus grand portait un pantalon qui assurément n’était pas faitsur mesure, et qui, beaucoup trop large, l’entourait de plisdisgracieux, mais qui trop court de jambes, dépassait à peine lesgenoux, tant il avait été raccourci par la pluie ou le soleil ;une épaisse couche de graisse en couvrait surtout les côtés, carson propriétaire avait la fâcheuse habitude de s’en servir commeserviette, après chaque repas. Les pieds du maigre et long voyageurs’enfonçaient dans d’indescriptibles chaussures, des chaussuresantédiluviennes, pour le moins ; qui jamais n’avaient dûsubir l’injure du cirage, de sorte que leur couleur ne pouvaitguère se préciser. Une chemise de cuir, rude, brune, sans boutonsni attaches, protégeait la maigre poitrine du cavalier, dont lesbras, secs mais nerveux, sortaient à partir du coude de manchesaussi usées que les jambes de son pantalon.
Une cravate de laine enveloppait le cou de notre héros ; sielle avait jadis été blanche ou noire, verte ou jaune, rouge oubleue, son propriétaire l’ignorait lui-même.
La pièce principale de l’habillement était, sans contredit, lechapeau, jadis gris, de cette forme que des gens irrévérencieuxnomment tuyaux de poêle . Ce chapeau, dans un tempsimmémorial, couronnait peut-être le chef d’un lord anglais ;le sort l’avait fait ensuite descendre, de degré en degré, sur latête anguleuse d’un chasseur de prairies. Ce dernier, n’ayantpas les mêmes goûts qu’un gentleman, tenait les bords de sonchapeau pour inutiles. Il les avait tout simplement enlevés, n’enconservant que juste ce qu’il fallait pour ombrager ses yeux etpour saisir plus facilement le dit objet ; en outre, pour serafraîchir un peu, il avait eu soin de pratiquer, au moyen dequelques coups de couteau donnés, de ci de là, dans le couvre-chef,des prises d’air suffisantes.
Comme ceinture, le plus grand de nos voyageurs portait une cordeassez épaisse, qu’il avait roulée plusieurs fois autour de sataille ; elle maintenait deux revolvers et un couteau, le sac àballes, la blague à tabac, la peau de chat, le briquet de la prairieet divers objets dont l’emploi reste une énigme pour ceux qui nesont pas initiés. Sur la poitrine, attachée à une courroie,reposait la pipe, mais quelle pipe ! L’œuvre même duchasseur qui depuis longtemps l’avait rongée, presque jusqu’àla tête, par l’habitude qu’ont tous les fumeurs passionnés, demâcher le tuyau quand, depuis longtemps, le tabac est épuisé.
Notre homme pouvait compter parmi les trappeurs bien montés ;il possédait encore un manteau de caoutchouc,attaché à ses épaules par un cordon, un lasso partant de l’épaulegauche lui retombait sur la hanche droite. Couchée en travers ducheval, à portée de sa main, se trouvait une de ces longuescarabines avec lesquelles un tireur habile manque rarement son but.
Quel âge avait cet homme ? On ne saurait le préciser. Sonvisage maigre, sillonné de rides, conservait pourtant une apparencede jeunesse ; l’expression de ses traits annonçait un rusécompère. Sa barbe était entièrement rasée, c’est un luxe quebeaucoup d’hommes de l’ouest se plaisent à affecter. Ses yeux,grands et bien ouverts, avaient la couleur bleue du ciel et ce regardperçant que l’on remarque chez les gens de mer ou chez leshabitants des grandes plaines ; néanmoins on eût dit qu’ilse mêlait, dans ces yeux mobiles, quelque chose de confiant etd’enfantin, à la lueur fauve des yeux du renard ; contrastesingulier qui frappait au premier abord.
Le mulet que montait le maigre chasseur était, comme nous l’avonsdit, de chétive apparence ; il ne semblait cependant passouffrir du poids de son cavalier ; et montrait même parfois,des velléités de révolte et de gaîté, bientôt modérées parson maître, qui le pressait entre ses deux longues jambes. Cettesorte de mulets est très appréciée dans l’ouest, à cause du passi sûr de ces animaux, mais on connaît aussi, leur penchant à unerésistance obstinée.
Malgré l’ardeur brûlante du soleil, le second voyageur étaitvêtu d’une pelisse de fourrure ; fourrure bien râpée etpresque tannée d’ailleurs, où restaient à peine quelquesendroits poilus. Sous cette pelisse sortaient de gigantesques bottesà revers. Un panama ombrageait la tête du gros homme, panama silarge que, pour regarder devant lui, il devait le repousser sur lanuque.
Le visage du cavalier était tout ce qu’on pouvait apercevoir de sapersonne ; scrupuleusement rasé aussi, les joues rouges etpleines, le nez enfoncé dans les pommettes saillantes, les yeuxpetits et bruns ; cette tête-là ne rappelait en rien celled’Adonis, mais le regard était bon, plein de gaîté, l’ensemblede la physionomie très sympathique et le sourire semblait dire àtous venants : « Regardez-moi ! Je suis un gaillardpetit et bien bâti, avec moi il est possible de s’arranger,néanmoins, ne comptez pas trop sur mon air bonasse, je ne manque nid’intrépidité, ni de finesse » !
Voici un coup de vent qui écarte la pèlerine de notre Sancho, nousentrevoyons son pantalon de laine bleue et sa blouse de mêmecouleur. Une ceinture de cuir entoure sa taille, un tomahawk y estattaché, avec un fourniment d’objets aussi complet que celui deson compagnon. Un lasso pend aussi à l’avant de la selle, ouplutôt sur le cou du cheval, en compagnie d’une petite carabineposée de travers et qui déjà fort ancienne, a dû servir dansmaintes rencontres. Nos deux amis se nomment : le petit :Jacob Pfefferhorn, (  1 ↓ )le grand : David Kroners. Ces noms n’eussent rien dit à unhabitant de l’Ouest, à un trappeur, et pourtant, les deuxcompagnons étaient assez célèbres dans tout le pays ; onracontait même leurs prouesses autour des feux du bivouac deNew-York à San-Francisco, des lacs du nord au golfe du Mexique ;mais on les connaissait sous d’autres noms et rarement on leuravait donné ceux qu’ils tenaient de leurs familles.
Dans les savanes, principalement chez les Peaux-Rouges, on ne gardepas son nom, si on en a un inscrit sur un acte de naissance ou debaptême ; on le remplace par un surnom appliqué d’après desqualités qui vous sont reconnues propres et ces surnoms font bientôtoublier ceux de l’état civil. Kroners, Yankee p

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