LE PRINCE, LA PROIE DU PRINCE CONDE

Amadou Diouldé BALDÉ

Description

Cet ouvrage est un témoignage d'un jeune affecté par les violences perpétrées par un homme très démocrate dans ses débuts et qui devint petit à petit un Prince avant de s'autoproclamer Empereur dans un pays qui se voulait respectueux des droits humains. Des tueries ciblées aux nominations fantaisistes dans l'administration, des injures aux mépris et de l'arnaque, le Prince en tant que territoire a tout subi de la part de celui qui se faisait appeler Mandela après Mandela. Comme Dieu aime sa créature, un homme providentiel venu des rangs du Prince dictateur le mettra à la touche et libérera le pays de sa dictature. Ce fut l'homme du 05 septembre.

Sujets

• Littérature africaine
• Littérature Africaine
• Littérature africaine
• Roman
• Guinée

Informations

• Publié par: éditions les plumes inspirées
• Date de parution: 01 janvier 2021
• Nombre de lectures: 23
• EAN13: 9782492294211
• Langue: Français

Extrait

LE PRINCE, LA PROIE DU PRINCE CONDE Roman

1 Le prince, la proie du prince Condé

 LE PRINCE, LA PROIE DU PRINCE CONDE AMADOU DIOULDE BALDE

2 Le prince, la proie du prince Condé

Les EditionsPlum’1spirées Tous droits réservés Siège social: Dixinn, en face de la Fondis, Conakry, République de Guinée E-mail : [e-mail] Tel :[phone] ISBN : 978-2-492294-21-1

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DEDICACE Je dédie ce livre à toutes les victimes de la démocratisation de notre pays. Je le dédie particulièrement aux : Jeunes martyrs de l’axe Front national pour la défense de la constitution (F.N.D.C) Conseil national de rassemblement pour le développement (C.N.R.D)

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AVANT-PROPOS Avec cet ouvrage, mon ambition, loin de toute interprétation que chacun peut se faire, est claire : «apporter ma part de vérité dans la gouvernance que le pays a connue ces dernières années, notamment le prince symbolisant la commune de Ratoma ». J’ose espérer qu’il inspirera au-delà de nos frontières, d’autres sociétés victimes de la privation des libertés. Ma conception des lettres fait que je ne peux me taire face à une injustice sociale, ma raison d’être en tant qu’écrivain, serait donc vaine. Il faut témoigner, partager, sensibiliser dans le seul but de corriger les tares de la société gage de toute transformation positive. Cet ouvrage donc est au service de la reconstruction de notre pays, de notre continent, de l’humanité. Il se trouve que des personnes sont capables de sacrifier toute une population dans le seul but de conserver des privilèges liés à un pouvoir pourtant passager. Ils sont aveugles, ils sont aussi sourds, il faut les rappeler à l’ordre. J’ose espérer que nos cadres s’en serviront pour un changement de mentalité ; pour ma part, en observant les réalités du pays, j’ai honte en tant que cadre car « le pays est ce que les cadres veulent qu’il

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soit ». A cela s’ajoute cette proposition que je fais fermement : -La création d’une école d’honnêteté, d’intégrité où on intégrera certains de nos cadres pour qu’ils apprennent à redevenir « humain ». Ceux qui ne se retrouvent pas dans cette catégorie, qu’ils m’en excusent, ce n’est pas un excès de langage, c’est plutôt une parole de sagesse. L’auteur

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PREFACE Ce récit à la fois ironique et réaliste, dépeint les réalités macabres de la République bananière dans laquelle règne un prince sans merci ; terrorisant sur son passage tout un peuple qui espérait avoir un bon guide pour la destinée de leur terre. Au bout de 10 années de gestion, le pays se retrouve dans une condition de vie très précaire pour l'ensemble des populations. Au terme de son aventure où tous les yeux rivés sur lui croyant qu'il quitterait volontiers le trône, l'on assiste à une manie qui embarque la plupart des leaders d'opinion, pour une gestion continue. Malgré la mise en place d'une structure défendant ce qui constituait le peuple, le prince, exigea que la population le plébiscite. Face à cette opposition farouche, des cas de morts furent enregistrés partout dans le pays au nom de la loi. Cette armée à sa cause avait fini donc par terroriser la population surtout celle du prince qui portait son nom. Les victimes étaient recensées à chaque manifestation. Dans ce tumulte, les quelques voix qui se levaient pour broncher un mot, étaient

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