Le syndrome d hubris
266 pages
Français

Le syndrome d'hubris , livre ebook

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266 pages
Français

Description

Natifs d'Aubeterre-sur-Dronne, joli village du Sud-Charente, Stéphane et Éric sont liés par une solide amitié. L'un veut exercer de hautes responsabilités dans une entreprise du CAC 40, l'autre préfère la musique et les concerts de hard-rock. Ces désirs et ambitions leur feront prendre des chemins très différents, mais la maladie du pouvoir et de la démesure menace.

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Informations

Publié par
Date de parution 14 novembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782140135125
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Naîfs d’Aubeterre-sur-Dronne, joli village du Sud-Charente, Stéphane et Éric sont liés par une solide amiîé depuis leur enfance. Cependant, leurs désirs et leurs ambiîons leur font prendre des chemins très diFérents: l’un veut exercer de hautes responsabilités dans une entreprise du CAC 40, l’autre préfère la musique et les concerts hard rock. Les opportunités et les méandres de la vie les éloignent, mais la vie leur réserve des surprises. Gare à la maladie du pouvoir et de la démesure qui menace les dirigeants dans leur impression de toute-puissance...
d’hubris
pour l’écrIture depuIs la in de sa pérIode
assassiné
Illustraîon de couverture :
ISBN : 978-2-343-18928-4 22
, par l’auteur.
Le camisard Le syndrome
Michel Debouverie
Le syndrome d’hubris
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Le syndrome d’hubris
Écritures Collection fondée par Maguy Albet et dirigée par Carole Martinez Chiaramonti (Claude),Mer croisée, 2019. Leenhardt (Pierre),Un amour de frère, 2019. Nadal (Ange),Les beaux jours, 2019. Balzamont (Marie-Line),Monsieur Volage ou la mélancolie de l’homme à femmes, 2019. Cheyron (Jean-Marcel),La vengeance du perroquet vert, 2019. Anton (Isabelle),Aux larmes et cætera, 2019. Deman (Benjamin),On parlait d’amour, 2019. Coissard (Guy Jean),Le vieux Belge et sa mission, 2019. Lagarde (Anne-Marie),Au chemin de Maia, 2019. Valeri (Philippe),Les derniers jours de l’amour, 2019. Duperray (Françoise),Les clandestins, 2019. De Ridder (Guido),De ses livres à ses lèvres, 2019. Winling (François),La victoire de Samothrace, 2019. Eurin (Philippe),La maison aux géraniums, 2019. Chagnaud (Dominique),Jamais je ne t’oublierai. Chroniques de Sidi Lakkba, 2019. * ** Ces quinze derniers titres de la collection sont classés par ordre chronologique en commençant par le plus récent. La liste complète des parutions, avec une courte présentation du contenu des ouvrages, peut être consultée sur le site www.editions-harmattan.fr
Michel Debouverie Le syndrome d’hubris Roman
Du même auteur DU BONHEUR : 40 ans de vie industrielle à la TELEMECANIQUE et chez SCHNEIDER ELECTRIC  Octobre 2016 URGENCE APPRENTISSAGE, une nécessité pour l’Industrie, une chance pour les jeunes Juin 2017 CE GRAND-PÈRE que je n’ai jamais connu – Léon DEBOUVERIE 1889- 1950 Mars 2018 Les AVENTURES de MIMI et SKIP (livre pour petits et grands enfants) Mai 2018 Quel AVENIR pour le MONDE sans chrétiens ?  À la recherche de sens Juin 2019 Les MIRACLES sont possibles  7 contes de Noël Novembre 2019 Il est possible de se procurer l’un de ces livres en prenant contact par mail : michel2.debouverie@orange.frLE CAMISARD ASSASSINÉ – Roman Février 2019  Editions L’Harmattan © L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-18928-4 EAN : 978234318928-4
Chapitre 1 1986 Stéphane École d’ingénieur C’est un grand jour pour nous tous. Ce soir, aura lieu le Grand Gala organisé par les élèves de notre école des Arts et Métiers d’Angers, à l’occasion de la Sainte Cécile. Je suis particulièrement concerné car je suis à la tête de l’équipe organisatrice. Nous travaillons jour et nuit depuis plus d’un mois à la fabrication des décors des cinq salles aménagées dans l’enceinte même de l’École. Nous ne comptons pas nos heures de soirée, de nuit et de week-end depuis la rentrée 1 de septembre et la période de « l’usinage ». Sitôt les cours terminés dans la journée, nous nous remettons au travail. Les décors sont impressionnants. Certains font plus de dix mètres de large sur trois mètres de hauteur. Les meilleurs dessinateurs parmi nous ont été mis à contribution. Les autres peignent. Les tentures, quant à elles, ont pour la plupart été récupérées parmi celles gardées des années précédentes. 2 Cela a beau être une tradition des Gadz’Arts depuis plus de cent cinquante ans à Angers, il n’en reste pas moins que, pour ce Grand Gala 1986, tout le poids de la responsabilité repose sur nos épaules, et sur les miennes en particulier. J’avoue être attiré par les responsabilités, mais c’est la première fois, à 22 ans, que je me retrouve à la tête
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d’un projet aussi important. Heureusement, l’équipe organisatrice est très soudée et remarquablement motivée. Aujourd’hui, il nous reste à installer tous les éclairages et les sonorisations. Près de dix mille watts sonores sont à brancher. Tout est prêt pour accueillir les quelque trois ou quatre mille personnes, étudiants et anciens, qui vont venir faire la fête jusqu’au petit matin. Nous avons prévu un service d’ordre pour maîtriser et évacuer si nécessaire les jeunes un peu trop excités, notamment suite à une trop grande consommation d’alcool. À titre personnel, j’ai la grande joie également d’accueillir mon ami Éric, fils d’agriculteur comme moi, du village d’Aubeterre-sur-Dronne. Nous avons fréquenté les mêmes classes et cours d’école jusqu’au baccalauréat. Notre amitié est profonde. Tout un passé nous réunit. Il nous semble que rien à l’avenir ne pourra nous séparer. Et pourtant, depuis l’obtention de notre bac, « C » Maths pour moi et « B » Économie pour lui au Collège Saint-Paul d’Angoulême, nos orientations ont été différentes. Je me suis investi dans une classe préparatoire scientifique au Lycée Guez de Balzac, toujours à Angoulême et j’ai eu la chance d’être reçu aux Arts et Métiers au bout de la première année. De son côté, Éric a intégré la fac de musique à Bordeaux. J’ai l’impression qu’il n’est pas très assidu à ses cours et que sa passion se trouve plutôt dans le groupe de rock qu’il a formé sur place avec des copains musiciens. Son groupe « Hard Butterfly » est de plus en plus connu, et il animera une des cinq salles ce soir. Nous leur offrons un joli cachet qu’ils apprécieront sûrement, car vivre de la musique n’est pas aisé. Le voilà qui arrive un peu hirsute avec sa guitare électrique en bandoulière : -! VousQuel plaisir que tu sois parmi nous, Éric avez fait bonne route ? -Ouais, avec une partie par l’autoroute A10, ça nous a pris cinq heures, y compris un arrêt pour le déjeuner. Je
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suis ravi de te revoir Steph. Ça a l’air d’être sérieux votre École d’Ingénieurs. Nous, nous ne sommes que des musiciens. Notre inscription à la fac nous permet de bénéficier des restaurants universitaires et des salles de musique de la fac. -Laisse donc ton groupe s’installer sur l’estrade prévue et brancher les instruments. La Sainte-Cécile, c’est 2 la fête des Gadz’Arts , mais c’est aussi plus classiquement celle des musiciens. C’est donc notre fête à tous ! Viens, je t’invite à prendre une bière. -Ce n’est pas de refus ! Il fait soif ! -Quelles sont les nouvelles d’Aubeterre-sur-Dronne ? Je n’ai même pas pu redescendre aux vacances de la Toussaint dans notre Sud Charente adoré, car il nous fallait tout préparer pour ce Grand Gala. Une vraie aventure ! C’est pour moi un super entraînement aux responsabilités que j’aimerais bien exercer à l’avenir dans une grande entreprise. -Tu sais Steph, cadre supérieur ou dirigeant d’une grande entreprise, ce n’est pas mon truc ! Moi, mon univers c’est la musique rock, la guitare électrique et le chant. Et un petit joint de temps en temps. Quant à Aubeterre, j’y vais au moins une fois par semaine pour rendre visite à mes parents, mais surtout pour passer un moment avec Fanfan, ta sœur. -Ah, petit cachotier ! Je ne savais pas que vous continuiez à vous voir régulièrement. -Pour être franc avec toi, Steph, on fait beaucoup plus que de se voir. On se fréquente. Tu vois ce que je veux dire. -Oui, j’imagine, mais fais attention. Ma petite sœur Françoise n’a encore que dix-neuf ans. Et tes parents, comment évolue leur santé ? -Ce n’est pas la joie ! Ma mère, avec sa sclérose en plaques depuis ma naissance, est de plus en plus diminuée.
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