Le tournoi de l ombre
138 pages
Français

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Le tournoi de l'ombre , livre ebook

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Description

Emmanuel est un chevalier rouge de l'Ancien Empire qui ère sur les routes au gré du hasard. Arrivé à Elios, la grande cité blanche, il va faire la rencontre de différents personnages avec lesquels il va se rendre au fameux tournoi d'Elronde. Mais sur leur chemin, ce groupe d'aventuriers tombe sur un étrange parchemin qui leur laisser présager qu'il ne se prépare rien de bon à Elronde. C'est très précisément dans cette cité, alors que les festivités débutent, qu'ils vont peu à peu s'apercevoir que les forces du mal sont à l'œuvre...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 septembre 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332600806
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright




Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-60078-3

© Edilivre, 2013
Remerciements
Remerciements à mes parents pour l'aide et l'assistance apportées lors de la finalisation de ce livre.
Remerciements à Thierry Delieux et son épouse Fabienne pour le soutien, les conseils avisés et l'aide apportés durant l'écriture de ce livre.
Préface
Je dédicace ce livre aux rôlistes de tous les horizons.
A ceux qui ont passé des heures autour d'une table à lancer des dés et à suivre des règles écrites par d'autres. Aux soirées mémorables que tous ceux-là ont connues.
A ceux aussi qui ont connu les joies des "Grandeur Nature"
A tous ceux qui ont ainsi créé des liens d'amitié forts entre eux.
A tous ceux qui ont rêvé parcourant différents univers...
A vous les rôlistes !
Chapitre I La Blanche Lune
Les feuillages se firent moins denses. Le vent glacial du matin frappait son visage, lui rappelant douloureusement que le jour tardait à se lever. La forêt ne le protégeait plus. Peu à peu, le froid se propageait dans tout son corps. Après s’en être pris aux pieds, il se glissait maintenant comme une bête sournoise le long des jambes. Le chemin de terre se fit plus large. De nombreuses traces de sabots éparses et de roues profondes révélaient le passage de chariots. C’était de toute évidence une route très fréquentée, néanmoins, cela faisait deux bonnes heures qu’il n’avait croisé personne. Il y avait juste cet homme à cheval, à une centaine de mètres devant lui, et qui semblait, du moins pour le moment, aller dans la même direction. Cela faisait déjà une demi-heure qu’il l’avait vu, oui, au moins une bonne demi-heure qu’il l’observait, essayant vainement de définir plus précisément ce que pouvait cacher cette ombre singulière à cheval. Procédant par élimination, il avait très rapidement déterminé qu’il n’avait affaire ni à un chevalier, ni à un marchand. Cependant, il avait du mal, dans l’obscurité encore très présente de la forêt, à émettre plus de déductions. La forêt prit fin, les buissons et feuillages semblèrent s’écarter d’eux-mêmes, donnant naissance à d’immenses champs, surplombés d’une lointaine colline. Le soleil semblait avoir du mal à se lever, ou du moins, se faisait attendre, pensait Krolick lorsqu’il aperçut, au sommet de la colline, la cité d’Elios, celle que l’on appelait aussi la Grande Cité Blanche. D’ici, il pouvait voir à quel point les donjons s’élevaient haut dans les airs, donnant ainsi l’impression de crever les nuages de leurs toits pointus. Les murailles blanches nacrées accusaient avec aisance le poids des âges. Imposantes, nul doute qu’elles pourraient encore endurer de nombreux assauts et qu’il faudrait bien des machines de guerre pour en venir à bout. Sur les remparts, Krolick remarqua plusieurs dizaines de points sombres. La garde d’Elios, pensa-t-il. C’était la première fois qu’il se rendait à la Grande Cité Blanche. Une appellation qui était en rapport avec la couleur des robes des chevaliers d’Elios, des robes blanches comme la pureté de leurs âmes, disait-on. L’ordre des chevaliers d’Elios, les chevaliers blancs, était très connu dans tout le pays, bien qu’ils ne furent pas de grands voyageurs, leur efficacité lors des grandes batailles contre le sud avait marqué l’histoire. Grâce à ses nombreux chevaliers, la Grande Cité Blanche avait pu repousser l’ennemi sur tout son territoire. On ne les voyait pas souvent ailleurs que dans leur région, les chevaliers blancs y étaient en effet fortement présents, et il était alors facile de savoir que l’on venait de pénétrer sur leur territoire, la Blanche Contrée. C’était un lieu où l’on croisait presque plus de chevaliers blancs que de voleurs. Cette sécurité, présente sur tout le territoire de la Blanche Contrée, coûtait énormément à Elios, mais son immense port, lui permettait un commerce important, dont la ville avait su tirer grand profit. Sa flotte se composait sans nul doute des plus beaux bâtiments de guerre au monde et reflétait ainsi sa richesse. Elios excellait dans la fabrication de navires, sa renommée dans ce domaine était si grande qu’elle en était la fierté de tout le continent nord. Au fil des années, son port se développa, si bien qu’elle fut bientôt en mesure de produire des vaisseaux de guerre plus rapidement que n’importe quelle autre cité. Cette capacité lui avait déjà servi de nombreuses fois dans son passé. Comprenant l’importance de la maîtrise des mers, Elios continua le développement de son port pour qu’il devienne le plus grand et le plus puissant. Un objectif qu’elle avait atteint avec brio.
Elios possédait plusieurs portes. Immenses, d’environ 30 mètres de haut sur 15 mètres de large, elles étaient, particulièrement résistantes, et l’on comprenait aisément que plusieurs hommes soient nécessaires pour les manœuvrer rapidement. Krolick avait entendu dire qu’il y avait huit portes comme celles-ci, autour d’Elios. Mais de là où il était, il n’en voyait pas tant, juste trois. Sur sa droite, trois caravanes se dirigeaient, elles aussi, vers la cité. Elles avaient emprunté une route marchande, bien connue qui longeait la côte nord. Cette route passait sans doute par de nombreux villages de pêcheurs et était, en tous cas, connue pour sa sûreté, du moins, tant que l’on se trouvait encore sur le territoire d’Elios. Une rafale de vent retourna sa cape et le fit sortir de ses pensées. L’air était encore frais, mais il se réchaufferait bientôt avec le soleil. Elios n’était peut être pas une bonne idée pour un petit voleur de son envergure, bien qu’elle soit dotée d’une importante populace, la milice y était présente tout autant, mais bon, il verrait bien. Il plongea la main dans sa sacoche et y attrapa un morceau de pain rassis de trois jours. Il le croqua à pleine dent, et malgré la dureté de celui-ci, son estomac sut l’apprécier. À cette allure, la cité n’était plus qu’à une ou deux heures. Krolick nota que l’homme qui se trouvait devant lui, depuis plusieurs heures, n’était plus si loin que cela, s’il le rejoignait, cela lui ferait un peu de compagnie. Poussant un peu plus son cheval, il commença à se rapprocher.
Celui-ci, pensa Krolick, qui cherchait toujours à identifier ce cavalier inconnu, était assez bien équipé. Sur son dos était accroché un bouclier de taille moyenne, dont le dessin montrait un homme aux prises avec un monstre à plusieurs têtes. Krolick remarqua qu’il portait aussi une cotte de mailles légère qui semblait déjà avoir servi. Le long de sa jambe gauche, une épée longue pendait et derrière, accroché à deux sacoches, une autre encore. Au côté de celle-ci, il y avait aussi un arc et son carquois. L’inconnu portait un casque, mais ce n’était définitivement pas un chevalier, tout au plus un guerrier ou un aventurier, un homme d’armes peut-être. Aucune richesse apparente, il n’avait rien à voler qui vaille la peine de prendre des risques, pas pour l’instant en tout cas… Quelques instants plus tard, Krolick se tenait à quelques mètres derrière l’inconnu, finissant de le rejoindre.
– Hé, voyageur ! Nous avons encore une bonne heure de route avant d’arriver à Elios, pourquoi ne pas la finir ensemble ? Nous pourrions discuter de choses et d’autres, et ainsi le temps passera plus vite. Qu’en penses-tu voyageur ? cria Krolick à l’intention de l’inconnu.
L’homme se retourna lentement, sans manifester aucune surprise, il avait dû entendre le cheval de Krolick se rapprocher depuis un bon moment déjà. C’était un jeune Condorien, sa moustache courte et épaisse lui donnait quelques années de plus. Krolick estima qu’il devait avoir 21 ou 22 ans, mais en paraissait 24 ou 25.
– Je m’appelle Valfort, Valfort Hergund, étranger… et j’accepte volontiers ton offre, répondit-il amicalement, ça fait déjà un moment que je suis seul sur le chemin. En plus, je ne suis pas trop du genre solitaire, j’ai l’ennui en horreur et suis homme d’action.
– Moi je suis Krolick, et le nom importe peu,… quant à l’action, point trop n’en faut, et seulement quand les risques restent limités. D’où viens-tu donc Valfort ? Et que viens-tu chercher à Elios ? demanda Krolick, tout en sachant que certains voyageurs n’appréciaient guère ce genre de questions, mais il fallait bien commencer quelque part…
– Je viens de Condâr, je suis passé par Ravânnes, puis par Célestie, et me voilà maintenant à Elios.
Valfort marqua une pause avant de continuer. Ses yeux se portèrent vers la cité.
– J’y viens sans but précis, pour trouver du travail peut-être, mes possessions se limitent à ce que tu vois, alors voilà, j’ai donc pris la route… et puis, j’en ai tellement entendu parler, Elios, la Grande Cité Blanche ! Fallait bien que je voie ça de mes yeux, et je dois dire que grande est le mot qui convient. J’ai hâte de voir le port.
Jetant de nouveau un regard vers la cité, il ajouta :
– Elle est vraiment splendide cette forteresse… Et toi, tu viens d’où ?
– C’est drôle, mais moi aussi je viens de Condâr, mentit Krolick. Hier, j’étais dans un petit village non loin d’ici, et à l’auberge on m’a dit que c’était le moment pour trouver du travail à Elios. L’activité y est grande paraît-il.
– Ah, bon ?
C’était plus fort que lui, Krolick ne savait même plus si c’était dû à l’enseignement de sa guilde ou à son propre caractère, mais il fallait qu’il mente et qu’il manipule les gens. Il entendait encore son ancien maître lui dire : « plus les personnes qui se trouvent autour de toi auront confiance en toi, plus tu pourras voler en paix. Si tu veux gagner leur confiance aisément, il te suffit de toujours leur dire ce qu’elles ont envie d’entendre. C’est cela aussi que je vais t’apprendre… » C’était si évident, et si facile.
– Oui, c’est vrai, reprit Krolick, Elios

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