Les Cigognes n avortent jamais
63 pages
Français

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Les Cigognes n'avortent jamais , livre ebook

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Description

Louna est une jeune femme qui rêve au grand amour, le seul, le vrai. Elle n'a connu jusqu'ici que les souffrances. Elle rencontre enfin celui qui comblera sans aucun doute ses espoirs les plus fous. Mais très vite tout semble pourtant s'évanouir rapidement. Pourquoi tant de souffrances? Sa grand amie Maggie l'aide alors à décortiquer toute sa vie et ses douleurs. Ce roman parle des femmes qui ont vécu la souffrance et trouvent enfin la lumière.

Informations

Publié par
Date de parution 04 décembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312005935
Langue Français

Extrait

Les cigognes n’avortent jamais
Frédérique Bétend Les cigognes n’avortent jamais Les éditions du net 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00593-5
Il était déjà 10 heures à Arès. Une épaisse brume e nvahissait le ciel et la brise rejetait l’air empreint de sable et de sel. Quelques oiseaux s’ave nturaient dans la vase alors que la pluie commençait à tomber. Louna De Vidy chef du service de pédiatrie à la clinique contemplait le ciel assombri et écoutait sereinement le grondement sourd de l’orage. une plage de quiétude ! Rien ne vaut un bon or En n age, ici pas besoin d’un générateur d’ions négatifs. Rien de tel pour libérer ces bonne s ondes. Les ions négatifs sont des alliés inestimables, ils facilitent la respiration et génèrent sérénité et énergie. Je me sens tellement mieux déjà. Si les gens savaient combien l’énergie est bonne et douce durant un orage !Elle restait un long moment assise sur la plage tou t en savourant ce thé amer servi à l’hôpital dans lequel elle travaillait depuis presque cinq années. Ayant à peine avalé sa dernière gorgée, elle descendit dans le parc pour respirer l’air de la te rre mouillée que l’orage avait laissé sur son passage. Huuuuummmm après l’ondée… Quel délice !Elle marchait lentement, d’un pas nonchalant et admirait ce paysage qu’elle connaissait si bien. Louna avait 35 ans, c’était une jeune femme blonde et voluptueuse. Son regard de braise et de feu charmait l’ensemble de ses rencontres et ses jolies formes faisaient d’elle un médecin-mannequin-plantureux tout droit sorti d’un podium. Pourtant d urant sa jeunesse, bon nombre de ses proches voulaient la voir sombrer à vie dans la boulimie ou la mochitude-attitude. Telle Cendrillon qui se faisait traiter de « souillon », ses grandes sœurs l’avaient tant de fois appelée « gros boudin », mais quel chemin parcouru pour Louna. Consciente dorénavant de ses atouts, elle en usait toujours à bon escient. – Encore 24 heures de garde et le monde est à moi, la quille enfin ! Elle rêvait sans cesse de ce prince charmant qui n’avait pas encore garé son carrosse dans sa vie et craignait –horloge oblige,Ô Dieu per de !- de ne pas avoir d’enfants si d’aventure il débarquait un peu trop tard. – Allez juste un ou deux bouts de choux ! S’il te plaît la vie ! De quoi former une jolie petite famille et faire taire tous ces détracteurs qui se moquaient sans cesse de son célibat. Pouvait-elle en n rencontrer l’homme qui lui manquait tant ? A n de combler cette solitude qui l’isolait tant d’elle-même et de son âme, pour parler aussi d’un avenir heureux et d’un chemin qui se parcourt à deux. Louna espérait rencontrer le coquillage rare pour se transformer en cette perle qu’elle imaginait et souhaitait tant devenir. – Mince ! Il est temps que je remonte ! Mon bip s’affole ! Le service de pédiatrie de l’hôpital d’Arès fourmil lait d’individus en uniformes blancs, tous ébouriffés par une nuit d’intense activité passée au chevet d’enfants en larmes, en proie à la douleur et à la peur. Louna devait donner suite aux traitem ents dispensés et se montrer rassurante et apaisante avec tous ces p’tits loups. – Maria, pouvez-vous débrancher la perfusion du petit Jonathan et préparer la sortie de Julie ? Chambre 403. – Très bien docteur. Les heures de travail se succédaient en cadence ini nterrompue, c’était salutaire pour éviter à Louna de trop penser à son rêve de devenir maman. – Docteur De Vidy, la petite Léa de la chambre 405 a fait de la fièvre au petit matin… – Procédez à un hémogramme et véri ez la vitesse de sédimentation. Je passe la voir dans 10 minutes. – Bien docteur. La petite Léa avait bien du mal à se remettre de so n intervention et fatalement tout ce lot quotidien de misères et de souffrances était celui du docteur Louna de Vidy. Une fois les visites du ème 4 étage achevées, elle s’apprêtait à noter sur le ta bleau des in rmières les instructions journalières quand elle aperçut un couple et leur p etit garçon qui suffoquait dans les bras du père ; la mine du garçonnet était défaite et son teint blafard. Louna scruta longuement ce couple. Le père
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