Les Secrets Du Destin
84 pages
Français

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Les Secrets Du Destin , livre ebook

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Description

C’est l’histoire d’un jeune enfant Saïd, issu d’une famille nombreuse, dans un quartier démuni. Cet enfant a essayé dès son enfance de relever les défis et de changer le cours de l’histoire. Il a décidé de forger son destin, il a décidé d’aller loin et de prouver à tout le monde, que vouloir, c’est pouvoir. Saïd a saisi toutes les occasions, pour trouver du travail, il a tout exercé sans aucun complexe, de potier, à vendeur, à guide de tourisme, à… Il a enfin réalisé son rêve et il a occupé le poste qu’il a convoité tout au long de sa vie. Saïd c’est l’exemple d’un Jugurtha réussi. Il est un bon stimulant pour tous les jeunes qui sont à la recherche d’un emploi, avec ou sans diplôme, j’espère que Saïd soit un bon modèle, avec la rage de vaincre.

Informations

Publié par
Date de parution 13 mai 2013
Nombre de lectures 6
EAN13 9782312010298
Langue Français

Extrait

Les Secrets du Destin

Lassaad Ben Arbia
Les Secrets du Destin

















LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01029-8
Dédicace
Ce livre est dédié :
A mon père …..
A ma mère…..
Que dieu ait leurs âmes
A ma femme qui m’a aidé, qui m’a encouragé et qui m’a soutenu pour affronter les contraintes de la vie.
A mes enfants qui qui m’ont pardonné mes absences au moment où ils avaient besoin de mon aide et mon soutien.
A tous ceux qui m’ont encouragé à concrétiser certains de mes rêves
A tous les jeunes qui ont décidé un jour à se réaliser et à réaliser leurs ambitions

Préface
Ce recueil, c’est l’histoire de Saïd, un enfant né dans un quartier modeste, d’une famille nombreuse. Saïd c’est l’exemple d’un jeune plein d’enthousiasme et de bonne volonté.
Saïd n’a pas accepté sa réalité, il n’a pas compris pourquoi il n’est pas comme les autres enfants, il a décidé d’aller loin, il a décidé de forcer et de forger son destin. Il a réussi ses études, mais souvent avec certaines difficultés, il a travaillé jour et nuit, même pendant les vacances scolaires il ne prenait pas le temps de respirer
Saïd a réussi à changer beaucoup de choses, il a pu intégrer des milieux différents, il a voyagé partout à travers le monde, il a réussi une vie conjugale, bref il a réussi.
Je conseille ce livre à tous les jeunes pleins de bonne volonté, pour ne compter que sur eux -mêmes pour réussir dans la vie

H. Ben Arbia

« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. »
Martin Luther King
C’était un jeudi ensoleillé du mois de septembre.
Un jour ordinaire, comme les autres …
Rien de particulier dans ce quartier banal !
Les habitants, des agriculteurs, ou plutôt des ouvriers agricoles, travaillaient pour les quelques propriétaires terriens de la ville ou les colons français qui possédaient les terres fertiles, les zones irriguées et qui vivaient généralement dans leurs pays natal, en métropole.
L A FILLE TANT ATTENDUE ÉTAIT … UN CINQUIÈME GARÇON
Ce jeudi-là, vers neuf heures du matin, des cris venant de l’une des maisons du quartier, ont averti tout le monde que quelque chose de sérieux se passait…. C’était Fatma qui accouchait. On a fait rapidement appel à la voisine Ommek Khadija, une femme obèse, illettrée, une dame très simple d’esprit, spontanée. Elle a la confiance et le respect de tout le quartier. Ommek Khadija la spécialiste des accouchements est arrivée rapidement, surtout que son mari Am Ahmed était au travail, au domaine de monsieur Dumont et il ne sera de retour qu’à la fin de la journée. Elle a demandé de l’eau chaude, et elle est allée aider sa voisine à mettre au monde un enfant. Cet enfant est le cinquième garçon de Fatma. Elle n’a pas cessée de pleurer à cause de ce malheur qui est tombé sur elle. Elle voulait absolument une fille, comme sa sœur Douja qui a eu déjà une fille. Fatma a toujours été traitée par Douja comme une inférieure parce qu’elle n’arrivait pas à avoir une fille. Dès son arrivée dans ce monde, l’enfant a été pris en charge par sa grand-mère maternelle, après le refus de Fatma de le prendre dans ses bras.
La grand-mère, Mennana, savait que sa fille Fatma se sentait infériorisée de ne pas avoir engendré jusque-là, une fille… Elle n’a réussi à donner que des garçons et elle travaillait dans les champs pour aider son mari ou comme aide-ménagère chez des étrangers ou chez des jeunes fonctionnaires. Et avoir une fille c’était surtout avoir de l’aide à la maison et pouvoir se décharger de quelques tâches ménagères, comme sa sœur.
Quelques heures après, Fatma revint à l’évidence, prit son fils dans ses bras et commença avec toute sa famille à lui trouver un prénom :
-Je propose Khémais, surtout qu’il est né un jeudi et il est le cinquième de la famille. Il ne peut que nous porter bonheur…
- Impossible, répliqua Fatma, mon fils ne portera jamais ce prénom,
En effet, leur voisin portait le même prénom. C’était un paresseux, un désœuvré, qui ne travaillait que quelques jours pendant toute l’année à l’occasion de la cueillette des figues de barbarie.
-Je vais le nommer « Said », il sera un porte bonheur pour nous tous ! …
Ses frères ont apprécié, sa grand-mère aussi. Maintenant, c’est au père de céder et d’accepter la proposition de sa femme … Il sera Said.
U NE MAISON DE STYLE ARABE
Saïd n’était qu’un enfant de plus dans cette maison de style arabe, avec trois chambres, une pour chaque famille des trois frères, son père et ses oncles, Daoud et Khémais. Cette chambre unique était à la fois la chambre à coucher pour tout le monde, la cuisine, le salon et la salle à manger. Bien entendu, les toilettes étaient en plein air et communes aux trois familles.
En plus de la chambre, chacun disposait d’un petit coin pour ses animaux et son matériel agricole. Comme tout le quartier, cette maison ne disposait ni d’eau potable ni d’électricité et tout le monde était appelé à aller chercher de l’eau d’un puits commun qui servait à l’irrigation de certains champs appartenant à des voisins, pour les animaux et pour tous les habitants.
L E MARTYR MALGRÉ LUI ET LA MÈRE MILITANTE …
« Le temps passe …Les gens changent …mais les souvenirs restent… »
Les Beaux Messages
Pas loin de ce point d’eau, était situé le champ de bergamotes de Ommek Aïcha, figure inoubliable de ce quartier. Ommek Aicha est mariée, elle aussi, à un aveugle. Elle a eu cinq garçons mais toujours pas de filles. Son grand souhait c’était d’en avoir une, mais malheureusement, ce n’était pas le cas. Parmi les cinq garçons, le troisième, Mohamed faisait l’exception. Il était grand de taille, avec des yeux bleus, et avait un travail fixe comme artisan nattier. Mais il était très dur avec sa mère. Le jour où il devait aller passer son service militaire, sa mère a prié Dieu pour qu’il ne revienne jamais. Malheureusement, la guerre de Bizerte est déclarée et parmi les martyrs, morts pour l’évacuation des soldats français de Bizerte, il y avait effectivement Mohamed, fils d’Ommek Aicha dont le nom est porté actuellement par une rue de la ville de Nabeul.
Ommek Aicha n’a jamais oublié cet événement. Elle s’est toujours sentie coupable. Comme elle n’a pas reçu le corps de son fils, elle n’a jamais cru à sa mort. Depuis, elle a boycotté les mariages et dès qu’elle se souvenait de la mort de son fils, elle rassemblait les jeunes filles du quartier et elle leur demandait de pleurer son fils avec elle.
Cette pauvre femme était, depuis, devenue l’ennemie de tous les parents du quartier parce que tout enfant battu par ses parents allait voir Ommek Aicha qui, sans chercher à comprendre, à tort ou à raison, venait toujours au secours de l’ « innocent » enfant « martyrisé » par ses « cruels » parents...
L E SERVIABLE TURBULENT , LA CLÉ DU DESTIN . U N FLOT DE FÉMINITÉ ET DE … JALOUSIE
« Rien ne doit t’abattre, garde la tête haute et ne montre jamais tes faiblesses »
Les Beaux Messages
Saïd a grandi dans ce quartier comme tous les autres enfants. Le matin, dès qu’il ouvrait les yeux, il mangeait le peu qui restait du dernier repas de la veille qui ne pouvait être qu’un couscous, un ragout à base de piment et de tomate, la fameuse « chakchouka » nabeulienne... Le samedi, il avait la chance de trouver le reste d’un repas à base de viande parce que dans ce quartier la viande, c’était une fois par semaine dans le meilleur des cas, le vendredi, jour du marché hebdomadaire.
L’enfant était en train de grandir et il devenait de plus en plus insupportable. Quand sa mère n’était pas à la maison, personne ne s’occupait de lui. Il était, tout le temps avec son voisin Ridha en train d’enquiquiner les voisins par des jeux différents à n’importe quel moment de la journée, sans tenir compte de ceux qui faisaient une sieste ou des personnes qui étaient malades ou fa

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