Lucas
111 pages
Français

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Description

Tu aimes les témoignages? Tu adoreras ce livre! C’est un roman basé sur une histoire vraie.
«Crosby, Lemieux, Gretzky, Richard: c’est la liste des plus grands attaquants de l’histoire du hockey.
Un jour, on ajoutera Moreau à cette énumération.
Moreau, c’est moi.
Lucas Moreau, 15 ans, centre, meilleur joueur des Mambas.
La partie va débuter dans quelques minutes. Je suis assis dans le vestiaire, au milieu des vingt guerriers de mon équipe midget, et j’essaie de me concentrer. C’est notre dernier match avant le congé de Noël et si on gagne, on sera premiers au classement de la ligue pendant au moins trois semaines.
C’est une partie importante et tout le monde en ressent la pression. Et tous mes coéquipiers comptent sur moi, parce que je suis le meilleur joueur des Mambas.»

Informations

Publié par
Date de parution 27 septembre 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782897583507
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Guy Saint-Jean diteur
4490, rue Garand
Laval (Qu bec) Canada H7N 5Z6
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
www.saint-jeanediteur.com

Donn es de catalogage avant publication disponibles Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada .

Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activit s d dition.

Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Guy Saint-Jean diteur inc., 2017
R vision: Isabelle Pauz
Correction d preuves: milie Leclerc
Conception graphique de la couverture et infographie: Christiane S guin
Photo de la page couverture: Sergey Nivens/ Shutterstock.com
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, Biblioth que et
Archives Canada, 2017
ISBN: 978-2-89758-349-1
ISBN EPUB: 978-2-89758-350-7
ISBN PDF: 978-2-89758-351-4
Tous droits de traduction et d adaptation r serv s. Toute reproduction d un extrait de ce livre, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdite sans l autorisation crite de l diteur. Toute reproduction ou exploitation d un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu un t l chargement l gal constitue une infraction au droit d auteur et est passible de poursuites p nales ou civiles pouvant entra ner des p nalit s ou le paiement de dommages et int r ts.
Imprim et reli au Canada
1 re impression, septembre 2017

Guy Saint-Jean diteur est membre de
l Association nationale des diteurs de livres (ANEL).

Table des mati res
PARTIE 1 SE D PASSER
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
PARTIE 2 S ENFONCER
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
PARTIE 3 SE TROUVER
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
pilogue
PARTIE 1
Chapitre 1
22 d cembre
Crosby, Lemieux, Gretzky, Richard: c est la liste des plus grands attaquants de l histoire du hockey.
Un jour, on ajoutera Moreau cette num ration.
Moreau, c est moi.
Lucas Moreau, 15 ans, centre, meilleur joueur des Mambas.
La partie va d buter dans quelques minutes. Je suis assis dans le vestiaire, au milieu des vingt guerriers de mon quipe midget, et j essaie de me concentrer. C est notre dernier match avant le cong de No l et si on gagne, on sera premiers au classement de la ligue pendant au moins trois semaines.
C est une partie importante et tout le monde en ressent la pression. Et tous mes co quipiers comptent sur moi, parce que je suis le meilleur joueur des Mambas. Et moi, je m appuie sur eux, car je suis un gars d quipe.
- Hey, Moreau, tu marques dans le bon filet ce soir?
Tous les joueurs clatent de rire. C est Bilodeau qui vient de me lancer cette remarque. Il aime bien rappeler cette histoire ancienne pour me narguer: au premier match de l ann e, j avais involontairement fait d vier une rondelle dans notre propre but.
Je ne l avais pas fait expr s, c est certain; le disque avait frapp mon b ton, ce qui l avait fait d vier. Depuis ce moment-l , les gars de l quipe m c urent en disant qu il manque un but ma fiche.
Je m en fous un peu, parce qu ils savent que je suis indispensable l quipe. Je n tudie pas en sport- tudes, comme presque tous les autres joueurs, qui sont en secondaire 3. Moi, j ai redoubl mon secondaire 1, alors je suis en secondaire 2. Je suis un peu en dehors de la gang du hockey et a ne me d range pas: je suis plut t du genre solitaire, avec un cercle tr s restreint de vrais copains.
c t de Bilodeau, il y a Olivieri, son meilleur ami. Ils jouent toujours ensemble, sur le m me trio. Ils sont bons, deux joueurs vedettes de l quipe, comme moi, mais ils sont baveux. Ils se vantent constamment, sans aucune modestie. Je suis certain qu ils vivent en fait de la frustration de me voir tr ner au sommet du palmar s des compteurs. La diff rence entre eux et moi, c est que je ne ressens pas le besoin de toujours dire aux autres quel point je suis excellent.
c t de moi, il y a mon meilleur pote, Biaggio Lagac , surnomm Big, celui qui m accompagne sur mon trio depuis que nous avons commenc jouer au hockey, il y a 10 ans. C est le plus gros joueur de l quipe et s il est plus lent sur ses patins, il s assure que je ne sois jamais en danger. Si je marque autant de buts, c est gr ce lui. Il fait de bonnes passes, mais surtout, il d gage toujours l espace autour de lui. Il est tellement large que nos adversaires le craignent.
Le coach Boulay entre dans le vestiaire. Avec sa moustache et sa calvitie, il a l air d une parodie d entra neur, mais il est efficace: c est gr ce lui si on est disciplin s. Il aime dire qu il nous traite comme des professionnels, comme des adultes, qu il nous fait confiance et qu on doit se montrer dignes de cette foi-l .
- Les gars, le match va commencer dans une couple de minutes, nous dit-il. Vous tes bons, vous allez gagner, j en suis certain. Comme d habitude, on suit les jeux qu on a pratiqu s et tout va bien aller.
J acquiesce. Le coach sait ce qu il fait.
Quelques instants plus tard, je suis gris par la sensation de glisser toute vitesse sur la patinoire.
Je regarde dans les estrades, au m me endroit qu l habitude, derri re le banc des punitions, dans la cinqui me rang e, au centre de l all e. Mon p re, William, facile reconna tre avec sa longue barbe poivre et sel, porte sa casquette noire et rouge des Mambas. Je suis toujours tr s content de le voir aussi admiratif de l quipe. C est mon fan num ro un. Il ne manque jamais une partie, il est souvent l pendant les pratiques et il me paye m me un coach priv pour s assurer que j obtienne ce qui est le mieux pour mon avancement.
Et je suis le meilleur. Ce n est pas pour me vanter, mais depuis que je suis haut comme trois pommes et que j ai mes premiers patins, je me d marque des autres sur la glace.
c t de lui, ma blonde, Oc ane Gagnon, ma fan num ro deux, qui ne manque presque jamais une partie, elle non plus. Je l ai rencontr e apr s un match, il y a un peu plus d un an, et a a t un coup de foudre entre nous. On va la m me cole, mais je ne l avais jamais remarqu e avant qu elle ose me parler. Elle tait timide et j ai trouv ce trait de caract re charmant. Moi, je suis r serv , mais Oc ane fait de moi un bon amoureux, je pense. C est ma premi re blonde officielle, apr s quelques fr quentations d une semaine ou deux, mais avec elle, c est diff rent. J ai envie de passer du temps ses c t s, j ai envie qu elle soit fi re de moi.
Je leur envoie la main, au moment o Bilodeau passe c t de moi.
- Moreau, concentre-toi! Pense la game , l che ta blonde!
Je baisse la t te sur la glace et je continue le r chauffement. Bilodeau veut me d concentrer, mais il n y arrivera pas. Il n est pas aussi travaillant que moi, m me s il est talentueux. C est un bon joueur, mais paresseux. Et grande gueule. Je n aime pas beaucoup les vantards. "Grand parleur, petit faiseur , comme l affirme mon p re.
Bilodeau et moi, on ne s entend pas tout le temps, mais le coach Boulay se trouve b ni de nous avoir tous les deux dans son alignement; Bilodeau est presque du m me calibre que moi. Mon p re croit que c est bien d avoir ce joueur-l dans l quipe parce que a m emp che de me reposer sur mes lauriers. Sa pr sence m incite m am liorer pour rester devant lui.
Je ne pense pas que je puisse travailler plus fort: toute ma vie tourne autour du hockey.
Je suis d u que ma m re ne soit pas l , m me si je sais qu elle n assiste jamais aux parties. Je garde espoir qu un jour, elle sera capable de g rer le stress que lui cause mon sport. Elle dit que a l nerve trop, qu elle a peur que je me blesse parce que, pour elle, le hockey est un sport violent, o les blessures sont trop fr quentes.
Juste avant le d but de la partie, l arbitre siffle. C est le moment d aller rejoindre nos bancs respectifs. Je retrouve les gars et le coach me fait signe de rester sur la glace.
- Le trio de Lucas en premier.
Cette nouvelle me fait plaisir, parce que c est rare que a arrive.
- Coach! s exclame Bilodeau. C est ma ligne qui commence d habitude.
- Les Goliaths s attendent ce que ce soit toi qui sois sur la glace. On va les surprendre un peu.
Il l ve une main et appelle l arbitre tandis que moi, j esp re que cette d cision n affectera pas l esprit d quipe. Bilodeau et moi, on a une relation ponctu e de hauts et de bas, mais cette nergie nous nourrit tous. Sauf que si le trio de Bilodeau ne commence pas la partie, c est parce que ses ailiers et lui n ont pas connu de bons matchs derni rement. Il va devoir arr ter de parler pour ne rien dire et devenir plus efficace. D ici l , ma ligne fera le travail!
Les joueurs partants se rendent au point de mise au jeu, au centre de la glace.
Juste avant que la rondelle quitte la main de l arbitre, je tente de faire le vide. Je dois tre le plus rapide, saisir le disque d s qu il touche la glace, avec le revers de ma palette, pour l envoyer derri re, ma droite. Ensuite, le d roulement se d ploiera selon les sc narios qu on a pratiqu s. Si je perds la mise au jeu et que la rondelle se retrouve dans les mains ennemies, je devrai foncer droit devant en esp rant l intercepter et me replier en vitesse si les Goliaths se lancent l attaque.
Je l ve les yeux une derni re fois vers les estrades.
Ma m re ne m a pas fait la s

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