Lucia 2 - Diamants et coups bas sous le soleil de Sicile
173 pages
Français

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Lucia 2 - Diamants et coups bas sous le soleil de Sicile , livre ebook

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Description


DIANE GARANCE




LUCIA 2



Diamants et coups bas sous le soleil de Sicile



Vous ne savez pas quoi faire de vos journées au soleil ?


Envolez-vous avec Lucia pour la Sicile !


À peine remise de ses aventures thaïlandaises (voir Lucia 1), Lucia se lance en plein cœur des mafiosi à la recherche de son butin de diamants.
Courez dans les bois, jouez avec d'adorables canidés, flirtez avec le banquier, papotez devant un thé avec votre future belle-sœur, visitez les caves...
Tout ce que Lucia aime faire, mais avec cette façon bien à elle d'ajouter une petite touche personnelle qui transforme tout en cataclysme absolu...



Détente, amour et catastrophes sous le soleil de Sicile !



Diane Garance est une auteure qui réside en région lyonnaise.



Maman active, elle jongle avec succès entre sa vie de famille, sa vie professionnelle et sa passion pour l'écriture.


Fan inconditionnelle de polars, de comédies et surtout de fondants au chocolat,


elle nous ouvre les portes de son univers à travers un second roman inclassable mêlant intrigues, aventures et humour.




Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782382110744
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LUCIA
Diane Garance
LUCIA
Diamants et coups bas sous le soleil de Sicile  
M+ ÉDIT IONS 5, place Puvis de Chavannes 69006 Lyon mpluseditions.fr

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
© M+ éditions
Composition Marc DUTEIL ISBN 978-2-38211-074-4
À Lilly et Pipo, Monsieur Dan, Nikita et Piotr, je vous aime
 
 

 
 
«   Une lecture amusante est aussi utile à la santé que l’exercice au corps...   » Emmanuel KANT.
Avant-propos
Le chauffeur est à l’heure aujourd’hui, comme tous les jours depuis ces dernières semaines. Nous avons une heure de route pour rejoindre l’hôpital où se trouve Mathieu, mon mari. Je dois vous avouer que je ne l’ai pas loupé   ; pourtant, entre lui et moi, tout avait bien commencé. Nous formions un couple simple et heureux : lui, commercial dans l’entreprise de son oncle, moi, comptable chez un fabricant de serrures. Il a fallu que mon patron mette la clé sous la porte pour que tout mon équilibre bascule. 
 
En reconversion professionnelle, j’ai été embarquée par une chef tyrannique, direction la Thaïlande, pour rechercher une jeune femme kidnappée par des voleurs de diamants. Une fois sur place, après un contretemps stupide, c’est seule que j’ai dû improviser pour faire avancer l’enquête. J’ai rapidement fini entre les mains de bandits qui m’ont retenue captive et m’ont un peu amochée, je dois le reconnaître. J’ai alors tout tenté pour fuir, jusqu’au coup de trop derrière la tête qui m’a rendue amnésique.
Après cet événement, tout a changé. Je suis tombée amoureuse de Tony, le kidnappeur, et me suis rangée de son côté pour organiser le braquage du dangereux criminel, Joseph Amore. Le syndrome de Stockholm   ? Non, je ne crois pas. J’ai juste choisi d’écouter mon instinct.
Malheureusement, j’ignorais que mon mari faisait, lui aussi, partie des pourris, et qu’il viendrait épauler Angie pour voler le butin de Joseph, et me récupérer par la même occasion. 
Toujours est-il que le plan établi avec mes nouveaux amis a quelque peu capoté. Blessée à la jambe et incapable de fuir, ils ont dû m’abandonner aux mains de Mathieu. 
Ce dernier, très mécontent de mon changement de camp, m’a ramenée en France. Il m’a, à son tour, séquestrée et battue durant plusieurs mois. Mais je ne me suis pas laissée impressionner. C’est pour cela que chaque nuit, une fois seule dans ma chambre, j’ai effectué de nombreuses séances d’entraînement physique. Il m’a fallu alors une longue période pour me préparer à lui donner la correction qu’il méritait.
Et j’ai réussi !
Un soir au dîner, par surprise, je lui ai cassé la figure. J’y ai mis toute la haine et la rage que j’avais accumulées durant ces longs mois. Son oncle, pourtant chef du cartel, est resté à table sans intervenir. Mon cher époux a fini au sol, gisant dans une mare de sang, entouré de quelques-unes de ses dents. Cerise sur le gâteau, je lui ai planté un couteau dans le dos.
Mais je vous rassure, il n’est pas mort. Pas encore ! 
Après cet épisode, son oncle m’a imposé de rendre visite à Mathieu, chaque jour à l’hôpital. Il aurait pu m’éliminer, mais il ne l’a pas fait. C’est donc à contrecœur que j’exécute son ordre.
 
En ce début d’après-midi, le chauffeur de l’organisation est venu me chercher et nous roulons silencieusement vers mon cher mari. Je profite de ce moment pour penser à Tony. Mes sentiments pour lui me donnent la force de tenir bon. Certes, il m’a laissée en mauvaise posture, mais nous n’avions pas d’autre solution. La blessure que j’avais à la cuisse ne me permettait pas de fuir. Je me suis sacrifiée. Pour lui.  
Depuis, je me demande ce qu’il est devenu. Sa vie est-elle heureuse   ? Se souvient-il de moi   ? Le reverrai-je un jour   ?
J’évite de trop y penser, car les larmes montent systématiquement et je refuse que le personnel de l’organisation me voie flancher. Mathieu jubilerait de me savoir malheureuse, même s’il doit se douter que la prison dans laquelle il m’a enfermée n’est pas faite pour m’épanouir.
Pour ce qui est des larmes et de la discrétion, aujourd’hui, malheureusement, c’est raté. 
Les apparences sont parfois trompeuses.
Inconnu
– Quelque chose ne va pas, Madame   ?
– Je pense à quelqu’un qui me manque. 
Je sèche mes larmes, gênée d’avoir partagé ce moment de faiblesse avec un chauffeur.
– Toi aussi tu me manques, bella .
– Tony ! 
 
Je n’en reviens pas. Mon cœur s’emballe. Il est là ! Je n’y croyais plus ! 
Il oriente son rétroviseur sur moi, retire ses lunettes de soleil et me gratifie de son plus beau sourire.
– En chair et en os, pour vous servir !
Débordante de bonheur, je me détache, agrippe son siège et entoure son cou de mes bras tremblants d’émotion. 
– Fais attention, bella, tu vas m’étrangler ! prévient-il en restant concentré sur la route.
Je relâche mon étreinte, mais ne me résous pas à retourner sagement au fond de la banquette. Je pose la tête sur le dos de son fauteuil et laisse couler ces larmes que j’ai retenues depuis trop longtemps. 
– Pleure pas, tesoro , on rentre à la maison, m’encourage-t-il de sa voix douce qui m’a tellement manqué. 
On rentre, c’est merveilleux ! La maison ! Mais de quoi parle-t-il   ?
Non parce que, dans mes plus lointains souvenirs, nous n’avons passé que quelques nuits ensemble. Mais je veux bien aller au bout du monde, si c’est avec lui ! 
– Où est la maison, Tony   ? je demande, timidement. 
– Chez la Mama, en Sicile. 
Il va me présenter à sa mère ! J’en reste abasourdie. Vous n’imaginez pas les mauvais films que j’ai pu me faire. Le nombre de fois où je le visualisais en train de rencontrer une autre personne et la courtiser, lui qui est tellement sensible aux charmes féminins. Finalement, il semble que les sentiments qu’il avait évoqués en Thaïlande sont aussi sincères et profonds que les miens.
Une chose m’inquiète tout de même. Pourquoi roulons-nous toujours en direction de l’hôpital   ? Je lâche subitement son cou et me rassieds au fond du siège.
Pourquoi n’a-t-il pas bifurqué vers l’Italie   ? Comment se fait-il qu’il soit seul   ? Comment connaît-il le chemin de l’hôpital   ?
Quelque chose cloche, c’est évident. Si ça se trouve, il n’est pas venu pour moi. Mais pour quoi alors   ?
Prise de doutes, je balaye du regard l’habitacle de la voiture. Je ne remarque rien de suspect ni de rassurant d’ailleurs. 
 — Où est le chauffeur   ?
– Je ne vois pas de qui tu parles, répond-il froidement.
Sa réponse me surprend et me glace le sang. Il est clair qu’il sait où se trouve le chauffeur.
L’émotion des premiers instants se volatilise et laisse la place au doute et à la méfiance. Je ne pense plus qu’à une seule chose, sortir de cette voiture.
– Tony, tu ne voudrais pas t’arrêter   ?
– Non, pas encore.
Sa froideur fait s’accroître mes doutes, tandis que la voiture quitte la voie rapide pour entrer en ville.
Mon corps se tend. Je n’aime pas ne pas savoir et ne pas comprendre. Je ne le sens pas.
C’est décidé, au premier feu, je lui fausserai compagnie. Après tout, nous avons réussi à vivre l’un sans l’autre jusqu’à présent. Je peux tout à fait refaire ma vie sans « protection ».
À quelques mètres se présente une occasion de prendre la poudre d’escampette. Concentré sur la route, il ne remarque pas que je détache ma ceinture, prête à bondir hors du véhicule.
Devant nous, le feu tricolore passe au rouge. Je change de place sur la banquette arrière pour être au plus près du trottoir.
On s’immobilise.
J’ouvre la portière et fuis en courant, droit devant moi. Je bouscule des passants, mais ne me retourne pas pour m’en excuser. Ma cuisse me lance, je ne l’écoute pas. C’est la première fois que je cours depuis ma blessure sur un tronc d’arbre en Thaïlande.
J’ai mal. J’ai peur.
Malgré ma détermination, je ralentis jusqu’à boitiller. Derrière moi se font entendre des pas de course.
C’est lui.
Il arrive et je n’ai pas le moindre plan B pour le semer. Paniquée, je tourne sur moi-même à la recherche d’un abri de fortune qui me cacherait le temps qu’il s’en aille. Mais il est déjà trop tard, sa main ferme saisit mon bras et m’oblige à lui faire face. 
– À quoi tu joues, bella   ? demande-t-il, essoufflé et visiblement surpris.
D’un pas en arrière, je me défais de son emprise.
Qu’il est beau et séduisant !
Il porte un jean bleu avec un pull à col roulé noir qui met en valeur ses mâchoires bien dessinées. Ses cheveux bruns mi-longs, coiffés en arrière, laissent ses yeux vert clair dégagés. Sa fine moustache, à la Clark Gable, a disparu au profit d’une barbe de deux jours. Et sa voix ! Je veux dire son timbre de voix. Il vient de courir un cent mètres et me parle avec toujours la même douceur. C’est incompréhensible et attirant à la fois.
Face à lui, dans ma robe difforme et mon chignon ébouriffé, je fais tache.
– Qu’est-ce que tu as tesoro   ? continue-t-il, m’attirant contre lui.
Je n’ai pas le temps de répondre que déjà il m’enlace de ses bras protecteurs. La chaleur de son corps et son odeur me troublent. Je ferme les yeux et nous revois, endormis l’un contre l’autre, dans la maison du lac. Il soulève délicatement mon menton et m’embrasse de cette façon sensuelle et intense dont lui seul a le secret.
Le temps s’arrête.
Mon esprit retourne plusieurs mois en arrière. Là où, durant quelques jours, lui et moi ne faisions qu’un. Mais je ne peux pas me laisser aller comme ça. Il y a cinq minutes, je le fuyais, et me voilà collée à ses lèvres.
Je le repousse pour le questionner :
– Pourquoi est-ce que tu prends la direction de l’hôpital   ? D’ailleurs, com

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