Lydia
67 pages
Français

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Description

Du fin fond de sa mémoire, elle laissait une trace, un écho, une vision. Elle était sa dernière vision. Qui mieux que lui pouvait la comprendre, car elle était l’incarnation même d’une beauté indescriptible. Elle avait ce regard qui vous entraîne aux limites de l’imaginaire. Auprès d’elle, le monde lui semblait bien petit, et il se savait attiré par elle et très vite voyait que sa vie allait être merveilleuse parce qu’un jour, il avait croisé son regard. Dans un monde à treize dimensions, elle faisait partie de la plus mystérieuse et énigmatique...

Informations

Publié par
Date de parution 20 janvier 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312041421
Langue Français

Extrait

Lydia
Ayann
Lydia
Tome 5 « Ma dernière vision »















LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2016 ISBN : 978-2-312-04142-1
Remerciements
À Lynda, qui m’a accompagné tout au long de cette longue aventure. Merci à Fatch Photographe Baixes pour la belle photo de couverture.
Préface
« Il y a des écrivains qui ne sont pas des écrivains comme les autres »
Je commencerai cette préface par cette citation de Christine ANGOT *, car elle définit exactement l’auteur de ce livre. Un homme différent, dans sa manière de penser, d’aimer le monde, d’apprécier les autres, de vivre ses passions, de vivre tout simplement.
Ayant personnellement connu l’auteur de cette œuvre depuis toute jeune, un homme pudique et discret, ce n’est qu’une fois adulte qu’il se livre et nous confie à travers ce beau roman ce qu’il a vécu lors de son adolescence, ses secrets, ses premiers amours, ses frissons, ses peurs, ses envies. Grâce à ses propres écrits, l’auteur découvre peu à peu l’homme qu’il est, l’homme qu’il veut être, l’homme qu’il sera, car délivré de tout. Sa timidité, sa pudeur, mais surtout son talent, se dévoilent enfin dans ce magnifique chef d’œuvre qui on pourrait dire est presque autobiographique.
Ce livre qui est le troisième numéro d’une magnifique saga m’a surprise une fois de plus, de par son suspens, son engouement à la vie, sa détermination d’avancer et de tout dévoiler, sa façon de m’entraîner dans une histoire où il me semble même me reconnaître. J’espère qu’il vous touchera autant qu’il m’a touchée. Moi, je n’ai qu’une envie : qu’il y ait une suite…

Lynda Martin
*romancière française
Avant-propos
Ceci est le dernier tome de la saga d’Ayan. Ces écrits sont des inédits sortis de mes pensées. J’ai tenu à les rassembler dans cette ultime œuvre. Je n’aurai peut-être jamais le temps de la terminer. Mais sachez que j’ai mis toute mon énergie dans sa réalisation. Je crois que le temps est venu de tirer ma révérence, de vous dire de croire en vos rêves et de ne jamais douter de l’amour que l’on porte à une personne. Ce dernier opus est pour celle qui a toujours été là dans mon cœur. Que la magie s’opère et que l’intrigue se libère des limites du temps.
Chapitre I C OMME UNE OMBRE DANS LA NUIT
Il est passé, le temps où nous étions heureux.
Nous cherchions à travers les ténèbres,
Le chemin, qui au détour d’une cascade,
Au fond bleu,
Notre Éden où nous nous sommes rencontrés,
Pour la première fois.
J’ai eu au fond de moi de la peine,
Car je ne pourrai plus te serrer dans mes bras.
Et comme une ombre dans la nuit,
Je cherche, et je fuis
L’amour qui a grandi.
Et il n’a suffi que d’une nuit
Pour que tout s’enfuie.
J’ai cherché ton image,
Mais la vie ne m’a pas laissé le choix,
Et le destin qui nous a réunis
Nous a pris nos derniers souvenirs du passé.
Je ne te reverrai jamais plus
Mais sache qu’une image de toi
Me laissera pour toujours
Ton parfum.
Je te retrouverai bien un jour,
Au revoir, mon amour.
La solitude est la pire des prisons, elle nous ronge de l’intérieur. Si un jour, vous la croisez, tracez votre route et ne regardez pas derrière vous. Moi, j’ai fait mon bilan , s’est dit Ayan et j’estime avoir bien su gérer les ravages du temps. En effet, il était devenu le gardien d’un temple dont les limites étaient incommensurables, où seul le battement de son cœur résonnait dans la nuit. Il avait recherché tous ces moments qu’il avait vécus, et une constante était apparue à chaque fois. Lydia lui laissait un mot sur une table. « Il faut que tu arrêtes de me chercher. » Il était dans son laboratoire et c’était le dernier mot qu’elle lui avait laissé. Elle avait ensuite disparu de sa vie.
Il écrasa le morceau de papier et il mit le cap sur les amas globuleux de la galaxie des Zorks. Dans sa main, il avait une image holographique d’Amélia toute petite. Il allait découvrir un monde merveilleux dans lequel était installée une colonie d’humanoïdes livrée à elle-même.
À peine arrivé, il se dirigea vers le bureau des enregistrements et il découvrit que Lydia était passée par là, il y avait quelque temps de cela. Elle s’était inscrite sous le nom de Miriam Gold. Il décida donc de suivre cette piste. La ville principale s’appelait Euphora et elle comportait environ dix mille âmes. Ayan décida donc de faire un tour dans les ruelles sombres de la ville. Dans cette cité, tout était en préfabriqué et il avait du mal à trouver les noms des rues, car les plaques étaient tout abîmées. Il avança avec crainte, car ces rues étaient de vrais coupe-gorge. Au loin, il pouvait apercevoir une grande bâtisse qui était de couleur ocre. Il s’en rapprocha et il découvrit inscrit en lettres d’or « Institut des recherches appliquées d’Euphora ». C’est là qu’il avait décidé de commencer ses recherches. Lydia, en lui laissant son dernier petit mot, avait par mégarde utilisé un papier à en-tête qui portait les logos de cet institut. Ayan savait qu’elle n’avait pas laissé cet indice par hasard.
Il pénétra à l’intérieur des bâtiments, et sans le savoir, attira la curiosité des occupants. Il s’approcha de l’un des ordinateurs qui trônaient dans la grande salle. Elle était richement décorée avec des meubles dignes d’une cour royale. Cela dénotait par rapport à l’état de délabrement de la ville. Il entra le code qui lui était assigné et commença la navigation dans un environnement 3D. Puis il se positionna sur une information qui lui semblait pertinente. Une partie de l’institut abritait un laboratoire de « Biotech », l’une des filiales de « Biglab », la structure qu’il avait créée.
Il s’approcha des lieux, et dans un coin sombre apparut un homme de petite taille habillé tout en noir.
– Qui es-tu pour pénétrer en ces lieux ?
– Je suis Ayan, et j’aimerais parler au responsable de ce département.
– Approche, petit, c’est moi le grand « LAW-OILE », maître des illusions.
– Vous avez quoi comme fonction ici ?
– Regarde !
Il commença alors à exécuter une danse chinoise. Il sautillait comme un cabri et poussait de petits cris. Ayan resta perplexe et se demanda s’il n’était pas dans un film comique. Mais il n’en était rien, l’homme se mit à bouger la tête comme un coq de combat et fonça sur lui. Dans un mouvement de réflexe, Ayan bloqua la tête du vieil homme. Il gesticula dans tous les sens, puis se sentant vraiment en mauvaise posture, demanda à Ayan de le lâcher. Celui-ci s’exécuta et commença à entamer une discussion sérieuse ! Il apprit de la bouche du vieillard que Lydia avait bien travaillé dans ces lieux et qu’elle avait fait ses recherches sur la neurotransmission. En outre, elle s’était attardée sur les outils de communication. Elle voulait savoir comment, à partir d’un être bionique, on pouvait reconstituer un être humain. Ayan comprit qu’elle était encore à la recherche d’un procédé pour faire revenir Amélia. Elle en voulait encore à Ayan d’avoir laissé le Grand Conseil ordonner l’exécution de leur unique enfant. Mais à l’époque, il croyait dur comme fer que ce sacrifice était pour le bien de la communauté. Amélia avait une destinée, pour la préserver d’une fin inévitable, Lydia avait mis au point un stratagème qui lui avait permis de transférer toutes ses connaissances dans un être bionique en espérant un jour lui rendre un corps vivant. Mais la technique de transfert était connue d’une scientifique qui avait vécu sur Terre il y avait bien longtemps. Elle chercha donc en vain une solution pour ramener sa fille.
Ayan ne s’était jamais pardonné d’avoir ainsi abandonné sa fille dans un monde où le devoir passait avant tout. Il gardait sur lui cette image holographique qui lui rappelait que sa fille était quelque part encore vivante dans cette machine bionique qui lui faisait office de corps. D’ailleurs, où était-elle aujourd’hui ? Quand elle avait quitté la base, peu de temps après, cela avait été au tour de Lydia

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