Qu’attends-tu de moi ?
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Qu’attends-tu de moi ? , livre ebook

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Description

Imaginez ! Vous venez de rater votre train. Un peu sur les nerfs par ce désagrément, vous décidez de profiter du beau temps pour vous dégourdir les jambes quand soudain votre regard est attiré par une personne. Vous ne le savez pas encore mais ce visage va bouleverser votre vie. Une seule certitude : vous n’avez jamais ressenti ça auparavant.Peut-on changer ? À quel prix ? La maladie facilite-elle le pardon ? Simon, Louise, Karl et Rose ont bien une idée sur le sujet. Laissez-vous embarquer et surprendre par les aventures de ce quatuor rocambolesque dont l’histoire n’est pas si étrangère à la vôtre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9791093167558
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0495€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Qu’attends-tu de moi ?
 
 
 
 
Tous droits réservés
©Estelas Éditions
4B Rte de Laure, 11800 Trèbes France
estelas.editions@gmail.com
www.estelaseditions.com
 
ISBN : 9791093167558
 
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
 
Marie-Lore Beuselinck
 
 
 
Qu’attends-tu de moi ?
Roman
 
 
 
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Playlist
Remerciements
Elles

 
 
 
 
À Jo, parti trop tôt.
À l’amour, donneur de leçons.
 
 
 
Tout au long de cet ouvrage, vous trouverez des extraits de chansons. Ils font partie de l’histoire comme la musique accompagne bien souvent nos moments de vie. Vous pouvez interrompre votre lecture pour écouter ou redécouvrir ces mélodies via Internet.
 
 
 
 
 
Être attentif à quelqu’un,
C’est le compliment le plus sincère
Qu’on puisse lui faire.
 
Walter Anderson
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1
 
 
Elle devait avoir vingt ans, peut-être un peu plus. Je ne sais pas, je n’ai jamais été doué pour ces choses-là. Moi, j’approchais la trentaine. Du moins, je n’étais plus très loin du fameux cap. Celui qui te fait basculer de l’insouciance aux responsabilités établies par la société. Cette période où tu es censé te ranger, posséder une maison, une voiture, une femme et de préférence des enfants, histoire de ne pas ressembler à un vieux père sénile incapable de courir après sa descendance.
À coup sûr, elle n’avait pas atteint la trentaine, de taille moyenne, plus petite que moi, fine, un brin sophistiquée, incroyablement sexy. Elle avait la folie que l’on ne se permettait plus et la rage de ceux qui ont oublié que la vie ne tient qu’à un fil. Je l’ai rencontrée par hasard et puis j’ai décidé de prendre rendez-vous avec cette incertitude de plus en plus souvent. Les coïncidences font bien les choses comme on dit et puis mon agenda me permettait certains écarts.
Lorsque je l’ai aperçue pour la première fois, sur cette terrasse bondée, je me suis senti obligé d’y commander un café noir serré, c’est mon petit côté italien afin d’admirer ce visage plus longuement. Ce breuvage est une de mes nombreuses addictions. Vous découvrirez les autres au fur et à mesure de votre lecture. Celle-ci étant la plus saine de la journée et de toute mon existence. La raison de mon passage dans ce quartier était simple, j’avais raté mon train comme un idiot et deux longues heures se profilaient devant moi avant l’arrivée du suivant. Cent dix-sept minutes pour être exact. Habituellement, je ne suis pas quelqu’un d’aussi pointilleux mais je n’avais rien de plus palpitant à réaliser pour occuper mon esprit. J’avais donc pris l’initiative de faire un peu de tourisme dans cette ville mondialement connue pour sa beauté et ses excès. Dans ce contexte, cette nouvelle occupation me convenait parfaitement. Je la contemplais déjà depuis de longues minutes. Elle n’avait pas remarqué mon regard posé sur elle, pas plus que celui du serveur d’ailleurs. Une hache en plein cœur.
Une beauté renversante aux traits fins. Voilà les mots que je cherchais depuis l’instant où mon organe vital avait chaviré pour cette femme. Elle m’a bouleversé, littéralement renversé comme un camion lancé à toute allure pourrait faucher un passant distrait. Dès cet instant, elle a dérobé ma vie et par la même occasion les sentiments dont je découvrais l’existence.
 
Je n’ai jamais eu la prétention de me trouver physiquement au-dessus du lot masculin mais je me savais beau. On me le répétait depuis le jour de ma naissance. Mon charme inébranlable était depuis ce jour, au service de ces dames. Caractéristique qui allait me servir à bien des égards dans ma vie. Merci papa, merci maman.
Les femmes ou plutôt dois-je dire mes conquêtes, parlons-en. Elles avaient un point commun. Elles s’appelaient toutes : Pamela, Sara, Tatiana, etc. Je vais m’arrêter là, la liste serait trop longue à vous énumérer et de toute façon, je n’ai jamais pris la peine de retenir le nom de chacune d’entre elles. Certaines m’ont marqué, la plupart non. Il y avait toujours bien un a quelque part.
Elles étaient refaites de toute part, lèvres pulpeuses, maquillage à la truelle, tenues provocantes, poitrines siliconées et une intelligence en accord avec leur image. Parfaitement bonnes. Il faut dire qu’elles remplissaient leurs rôles à merveille et qu’on ne leur en demandait pas davantage.
Je les rencontrais au boulot, en voyages d’affaires et dans ces soirées mondaines où il est indispensable de s’y distinguer si l’on désire monter les échelons d’une carrière professionnelle et il faut dire que malgré mon jeune âge, je n’étais plus très loin du sommet. La chasse nocturne y était autorisée voire vivement conseillée, prime de fin d’année en découlant. Certains collègues s’adonnant même à plusieurs compétitions. Dans ce genre d’évènements, tout le monde était l’ami de quelqu’un. Chacun se connaissait de près ou de loin ou faisait semblant. On y boit, on offre des verres, on reçoit des bouteilles de la part d’inconnus qui plus tard s’avèreront être des parrains de la mafia ou des consultants d’entreprises dont il serait très inconvenant de refuser ces privilèges tant ils détiennent le monopole sur les contrats nationaux et internationaux, indispensables au bon développement de ma firme.
Le lendemain matin de ces fameuses soirées, on se réveille avec de un, une fameuse gueule de bois et de deux, avec une Sandra à ses côtés. Enfin, ce qu’il en reste, belle de nuit, laideron du jour. Le maquillage et l’alcool altérant bien souvent nos capacités de discernement.
Un mauvais rêve que les aspirines ingurgitées dès l’aube font devenir réalité. Bref, des soirées qui anéantissent votre éventuel talent mais qui garantissent votre carrière.
Cette jeune femme ne leur ressemblait en rien. Plus le temps passait et plus je me demandais ce qu’elle attendait, si elle avait un homme dans sa vie, un amant, sa profession, ce qu’elle faisait de ses journées. Le temps défilait soudainement sur les aiguilles de ma montre. Voilà que cette créature féminine me perturbait et m’intéressait. Je me surprenais à devenir jaloux d’un inconnu, d’un fantôme, d’un mythe que j’étais en train d’inventer et dont je désirais déjà voler la place. Je la voulais et d’expérience, j’obtenais toujours ce que je désirais.
Elle ne portait pas d’alliance, pas de bijou à l’exception d’une paire de boucles d’oreilles fantaisies dont je distinguais la couleur : bleu azur. Elle n’était donc pas mariée ni fiancée et cela me rassurait. J’en éprouvais même une profonde satisfaction. La partie s’annonçait facile. Cependant quelque chose me chiffonnait chez elle. À l’observer, j’avais remarqué qu’elle possédait le regard de ces petites filles qui ne reçoivent pas la Barbie multifonction dont elle rêve mais plutôt la moins chère du marché, celle qui attirait le portefeuille des parents. Désillusions précoces du monde des adultes.
En ce mercredi d’avril, cette jolie brune au regard auburn buvait donc son Gin-Fizz et soudainement, mes inquiétudes arrivèrent. Elle n’était peut-être que de passage dans cette ville, en voyage, en visite, en vacances, en déplacement pour le boulot ou pour partager quelques heures de sa vie avec un amant.
Mes angoisses me rappelaient qu’à tout instant, elle pouvai

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