Sa vie
68 pages
Français

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Description

L’auteur Marin de Castemps relate l’existence d’une jeune femme qui aspirait au bonheur comme toutes. Chloé commençait bien dans la vie. C’était comme le début d’un conte de fées. L’avenir semblait ne pouvoir lui réserver que de bonnes surprises mais… eh oui il y a un mais ! Elle a eu le malheur de laisser le diable entrer dans sa vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 octobre 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312129310
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sa vie
Marin de Castemps
Sa vie
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2022
ISBN : 978-2-312-12931-0
Avant-propos
Avec l’accord et la participation de Chloé qui a bien voulu me livrer toute son histoire j’ai écrit ce livre.
Nous nous sommes rencontrés lors d’un salon de livres en tant qu’auteurs et nous avons sympathisé. M’ayant parlé un peu d’elle au cours de nos conversations, je lui ai suggéré d’en écrire un livre, bien placée pour le faire. Elle croyait que je plaisantais. Avec une grimace elle m’a répondu que ça lui était impossible, c’était trop dur pour elle de ressasser ce passé. Et puis ce n’est pas son style, alors elle ne pense pas pouvoir y arriver. Mais de fil en aiguille, nous avons convenu que je relaterais son témoignage.
J’ai vu Chloé pleurer de nombreuses fois, mais toujours contrant son chagrin par une plaisanterie pour alléger cette atmosphère pesante.
Il a fallu beaucoup de temps et cela n’a pas été facile mais voilà le résultat.
P REMIÈRE PARTIE : La descente aux enfers
La vie active
Son rêve est en train de se réaliser. Enfin seulement l’un de sa très longue liste. Cette jeune fille pleine d’aspirations pour son avenir c’est Chloé qui a réussi son concours après de durs efforts, ayant consacré beaucoup de temps aux études pour parvenir à ce premier but, n’ayant jamais loupé une marche de son parcours scolaire depuis la maternelle. Cela marque le début d’une nouvelle vie, comme tous ceux qui commencent à travailler et à devenir autonome, gagnant leur indépendance financière. En plus, c’est la fin des inquiétudes, des résultats des partiels et de passage au niveau supérieur qui se fera ou pas, qui se répétaient sans cesse durant toutes ces années passées. C’est une épée de Damoclès qui s’efface de sa vie, ouf, quel soulagement !
Elle a hâte de découvrir ce qui se cache derrière cette si belle porte qui s’ouvre enfin. C’est le début de sa liberté de jeune femme et de son épanouissement à exercer dans le domaine qui lui tient à cœur depuis ses toutes premières années, c’est ce qui doit s’appeler une vocation. Même si à cette grande joie s’y mêle aussi un sentiment d’appréhension. Va -t-elle être à la hauteur ? que lui réserve cet avenir ? l’image qu’elle se fait de son métier est-elle la réalité ou bien une idéalisation qu’elle s’est construite depuis toute petite ?
Après ce moment de flottement, elle se reprend vite, pas du genre à gamberger des heures et des heures. Il faut bien se lancer un jour, d’autres l’on fait avant elle alors pourquoi pas elle. Et puis après tant d’acharnement pour atteindre cet objectif, ce n’est pas maintenant qu’elle va reculer, non !
C’est une journée qui commence bien mais ses rêves ne s’arrêtent pas là ! elle aspire également secrètement à rencontrer le prince charmant comme toutes les jeunes femmes de son époque bien sûr. Ah ! les contes de l’enfance s’ancrent dans la tête de toutes les petites filles et sont encore bien présents en mémoire à l’âge adulte ! et Chloé, comme toutes les autres, n’y échappe pas. Ce faisant son profil du mâle humain idéal, de celui qu’elle aimerait rencontrer un jour, pour la vie.
Ayant déjà croisé quelques spécimens du genre, elle se rend à l’évidence, elle ne l’a pas encore trouvé, seulement prince ou seulement charmant, mais pas les deux à la fois. Mais pas d’affolement, elle a bien le temps, il n’y a pas d’urgence alors pas de précipitation. De formation scientifique, elle ne peut pas s’empêcher d’analyser avec un raisonnement logique ses aventures passées très décevantes : ou elle n’a pas eu de chance jusque-là, ne tombant que sur des hommes qui ne lui correspondent pas mentalement, même si le physique affiché plaît. Ou bien à l’inverse, n’ayant pas fait attention à certains car rebutée par leur physique alors qu’intellectuellement peut-être cela aurait pu matcher… ou pas. Et puis elle se dit que si ça se trouve, elle n’attire pas le genre de personne qu’elle apprécie. Bref , il y aurait de quoi dire, mais il y a mieux à faire, autant prendre ces essais comme des expériences, ratées certes, mais qui sont formatrices et dont on évitera de réitérer les erreurs commises. Pas de hâte, et puis les premières semaines à s’intégrer dans son travail mobilisent pas mal de son temps libre bien qu’elle se réserve les soirées des week-ends pour aller retrouver ses amis et faire la fête avec eux. Ainsi passant toutes ses soirées de fin de semaine dans la boîte qui lui sert de repaire, après un bon dîner dans le restaurant attitré.
Maintenant sa vie est réglée comme du papier à musique, combinant le travail d’un côté et les loisirs de l’autre, c’est bien sa façon de penser, du genre épicurienne et sérieuse, la tête bien sur les épaules.
Ainsi les semaines défilent alternativement travaillant et s’amusant, se sentant très bien dans cette pièce cachée derrière la porte qu’elle a convoité si longtemps et franchi récemment. Découvrant peu à peu les joies et les déboires de l’autonomie et de l’indépendance. Beaucoup de projets à réaliser mais les finances sont ce qu’elles sont ! pas extensibles, il faut savoir satisfaire le prioritaire du quotidien et rester frustré de ne pas pouvoir obtenir tout ce que l’on souhaite dès qu’on en a le désir. Alors elle apprend à repousser certains achats à plus tard et à faire une croix sur certains plaisirs pour le moment afin de conserver cette liberté qui lui est si chère. Elle a quitté le cocon de papa-maman, ce n’est pas pour y retourner un jour, ce n’est pas du tout son style, même si peut-être cela plairait à ses parents de retrouver leur petite fille, la dernière de la fratrie qui s’est envolée.
Alors avec lucidité elle vit ainsi, privilégiant les dépenses liées au logement et au véhicule indispensable pour ses déplacements. Elle n’oublie pas la nourriture évidemment inévitable surtout qu’elle a été habituée à bien manger, des légumes et des fruits du potager familial, et les bons petits plats de sa mère comme ceux de son père, tous les deux plutôt doués en cuisine et en plus très complémentaires. Ils ont bien partagé avec leur fils et leurs deux filles cette passion commune. Alors après toutes ces années à prendre des repas si bons pas étonnant qu’elle soit si tatillonne et même très difficile sur le choix des aliments. Avec elle, même un sandwich n’est pas anodin, en boulangerie elle demande toujours sa propre composition si c’est possible, n’en trouvant jamais à son goût tout fait.
Son esprit scientifique ne lui sert pas seulement dans son travail mais aussi pour l’établissement de son budget, arrivant ainsi à l’optimiser en trouvant des astuces pour pouvoir satisfaire son train de vie, même s’il est encore en dessous de ce qu’elle désire. Sachant s’imposer aussi des restrictions tout en s’accordant quelques extras. Mais elle le sait, avec le temps, peu à peu, elle avance sur les rails de la vie qu’elle se construit pas à pas.
Les vacances
Les semaines et les mois passent ainsi jusqu’à un jour d’été où elle se rend chez sa meilleure amie en début d’après-midi. Elle passe la prendre pour aller ensemble sur la plage pour y retrouver quelques autres copains qui doivent déjà les attendre. Elles sont amies depuis l’enfance et elle se connaissent par cœur Chloé et sa copine Esther. Pour la prof de chimie qu’elle est, cela ne s’invente pas ! Dans cette matière un ester, écrit avec cette orthographe sans le « h » se prononce également « estère ». Il ne s’agit pas du verbe « ester » qui n’a rien à voir avec ce composé chimique, mais c’est le produit obtenu par la réaction d’un alcool sur un acide. Comme quoi il n’y a pas de hasard ! Chimiste jusque dans le choix de ses fréquentations Chloé !
Alors pendant que Chloé conduit, Esther lui apprend que l’un des copains du primaire de son frère qu’elle connait peu va être présent, venant en week-end avec sa petite amie au bord de la mer, revoir son camarade d’enfance que la vie avait emmené loin de lui, il a déjà dix ans.
Ravies toutes les deux d’avoir du nouveau dans leur train-train, elles bavardent joyeusement jusqu’à arriver à destination.
Les autres sont déjà tous vautrés sur leurs serviettes de bain aux vives couleurs d’été à papoter et à s’enduire de crème solaire. Les deux filles s’installent à leurs côtés, tout en étant présentées au couple parisien venu prendre l’air deux jours ici.
Chloé s’entend très bien avec eux, plaisantant à l’aise tout la journée et la soirée, taquinant le copain du frère d’Esther comme ses copains du coin, le bousculant sur un manège alors qu’il en est déjà tout vert de tournoyer, tout cela en tout bien tout honneur comme le dit la formule consacrée.
Elle se dit bien en les retrouvant le lendemain à la plage, au même endroit que la veille, que c’est ce genre de personne qui lui plairait bien apparemment, souriant, sachant s’amuser et au physique pas trop mal, enfin à son goût. Mais sans plus, car il est casé, et pour elle, c’est sacré, pas du genre à s’immiscer dans un couple. Elle se rassure en se disant qu’il ne doit pas être le seul spécimen et puis après tout elle ne sait pas grand-chose de lui et elle sait que les apparences peuvent être trompeuses. Donc cette rencontre lui permet d’affiner le type de personne qui, elle pense, lui conviendrait et point final.
Le lundi arrivé, Chloé et Esther se retrouvent seules sur la plage, enfin c’est vite dit, car entourées de beaucoup de parasols de vacanciers mais elles, là, sans leurs copains, retournés au travail. Toutes les deux professeures elles peuvent profiter de la mer et de la plage tout l’été et elles ne s’en privent pas.
Esther demande à son amie ce qu’elle pense des amoureux qui ont partagé leur week-end. Chloé lui répond qu’elle les trouve sympas et qu’ils se sont bien amusés semble-t-il, autant que le groupe de copains. Esther scrute sans relâche sa copine, pendant qu’elle lui parle. Puis n’y tenant plus, incapable de tenir sa langue, et encore moins de garder un secret elle lui déballe tout, tout d’un b

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