Un souffle de vie
107 pages
Français

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Un souffle de vie , livre ebook

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Description

Charline n’a que seize ans quand elle apprend la mort de ses parents à son retour d’école. La police conclut rapidement à un suicide mais l’adolescente, quant à elle, a un avis tranché sur la question. Elle est persuadée que les assassins font partie de sa famille. Quelques mois plus tard, c’est au tour de Chloé, sa sœur de disparaître. À vingt-six ans, Charline est devenue une brillante avocate mais une étonnante rencontre va la relancer dans sa quête de vérité. Pour cela, il lui faudra renouer avec d’anciennes relations et mettre son orgueil de côté. Tant pis si des têtes doivent tomber.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 juin 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9791093167596
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0495€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Un souffle de vie
 
 
 
 
Tous droits réservés
©Estelas Éditions
4B Rte de Laure, 11800 Trèbes France
estelas.editions@gmail.com
www.estelaseditions.com
 
ISBN : 9791093167596
 
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
Marie-Lore Beuselinck
 
 
 
Un souffle de vie
Roman
 
 
 
 
 
À ceux qui n’oublient rien
Et qui s’animent de vengeance.
Dois-je vous rappeler que les saisons
Se moquent de vos souvenirs ?
 
 
 
 
 
Tout au long de cet ouvrage, vous trouverez des « extraits » de chansons. Ils font partie de l’histoire comme la musique accompagne bien souvent nos moments de vie. Vous pouvez interrompre votre lecture pour écouter ou redécouvrir ces mélodies via Internet.
 
 
 
 
 
Pour me comprendre,
Il faudrait savoir qui je suis,
Il faudrait connaître ma vie,
Il aurait fallu au moins ce soir,
Pouvoir surprendre le chemin d'un de mes regards,
Triste mais tendre, perdu dans le hasard.
 
Pour me comprendre, Michel Berger
 
 
 
 
Table des matières
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Playlist
Remerciements
Du même auteur
ELLES
QU’ATTENDS-TU DE MOI ?

 
 
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
J’ai regardé tout autour de moi. Tous ces visages m’étaient familiers et pourtant, une sensation étrange envahissait l’entièreté de mon corps sans que je ne puisse la définir. En ce jour de festivités, j’avais l’obligation d’afficher mon sourire de circonstance, celui des grands jours car l’air de rien, cette journée était spéciale. Elle marquait le coup. Elle me faisait franchir une étape supplémentaire dans ma relation avec Arthur. Depuis de longues minutes, je tripotais ce spectre orné d’un joli brillant, symbole parfait de notre engagement à venir. Malheureusement, mon angoisse n’avait pas trouvé meilleure option que de se jeter à corps perdu sur cet anneau. J’aurais dû lui en parler avant, lui avouer que cette vieille histoire était ancrée en moi depuis mon enfance et qu’il fallait qu’elle se règle avant nos fiançailles.
En effet, cela faisait plusieurs mois que les souvenirs que je tentais de dissimuler revenaient me hanter. Je ne comptais plus les heures d’insomnie passées à ruminer tard le soir dans mon lit en espérant que Morphée m’emporte avec lui dans son monde. Arthur m’avait conseillé de consulter quelqu’un ou d’en toucher un mot à mon médecin, en vain. Évidemment, c’était un peu facile à dire pour un homme qui avait la faculté de s’endormir plus vite que son ombre. J’y avais longuement pensé mais je me voyais mal consulter un thérapeute de l’esprit. Je l’imaginais sur son fauteuil, effrayé de mes souvenirs et de mes projets de vengeance.
Ils étaient certes, tenus au secret professionnel mais tout de même, je me sentirais sans cesse jugée. Je ne doutais pas du fait que la plupart d’entre eux s’étaient formés à entendre des monstruosités mais je ne tenais pas à ce que mon monde déjà si fragile ne vienne à s’écrouler. J’avais mis tellement de temps à le construire marche après marche. Cependant, je savais qu’il faudrait peu de temps au fouineur le moins expérimenté d’entre nous pour dévoiler un jour, la vérité.
Je me suis extirpée de mes songes pour immortaliser un instant de ce bonheur dans l’œil du photographe, pour montrer que tout allait bien, pour sourire à tous ces gens qui pensaient si bien me connaître. Quelle tête feraient-ils s’ils avaient la moindre idée de mes pensées et de mes envies. L’anneau commençait déjà à altérer ma circulation et je voyais mes phalanges se comprimer à la vitesse de l’éclair. Une sorte d’avertissement. La tension montait au sens propre et figuré. Il fallait que je retrouve mon calme au plus vite, que je sauve les apparences en ce jour et ne pas exploser devant tout le monde. Personne ne devait découvrir le passé qui me hantait tant. Toutes ces choses que j’aurais aimé confier à Arthur depuis si longtemps mais dont je craignais la réaction au plus haut point. Pourtant, mes sentiments envers lui étaient des plus sincères. Il est la seule personne en qui j’ai confiance sur cette planète. Il m’avait aimée et acceptée telle que j’étais, sans me juger, sans vouloir posséder mon passé. Mais inconsciemment, par son attitude, il m’avait encouragée à le lui cacher et à me satisfaire de cette situation. Et dans toutes les démarches que j’allais engager, il était hors de question que je prenne le risque de le perdre. Pour que cette journée se termine en beauté et surtout pour faire plaisir à Arthur, j’ai joué mon rôle à la perfection.
Mes pensées vagabondaient. Quelque chose était venu se manifester au plus profond de moi et cette réalité que je ne saurais encore définir frappait à mesure régulière à la porte de mon cerveau. J’étais bien consciente que la marmite n’allait pas tarder à exploser. Pour le moment, je parvenais à en limiter les dégâts mais à quel prix ? Et puis, quel contenu allait en déborder ? Comment annoncer à Arthur que j’allais avoir besoin de temps ? Moi qui ne savais même pas la durée de cette fichue parenthèse.
Je me terrais dans un silence destructeur depuis tellement d’années. Mon actuel fiancé avait dû interpréter cela comme une demande de sécurité, d’engagement entre nous. Il était si avenant et si protecteur que j’étais désormais prise entre deux feux : lui ou mon destin. Plus de cinq ans que l’on s’était rencontré et presque autant d’années que sa famille nous tannait sur la date de notre mariage. Ils n’avaient rien de méchants, j’avais eu la chance d’hériter d’une belle-famille aisée et accueillante. Ils durent cependant mordre sur leur chique pour accepter que leur rejeton partage le lit d’une femme sans le consentement du Saint-Esprit. À croire qu’ils ne s’étaient jamais aperçus du succès de leur fils sur la population féminine. Depuis peu, la machine était en route. Belle-maman allait être sur son petit nuage durant toute la durée des préparatifs. Elle allait enfin se trouver une occupation et une raison de vivre à ses jours de retraite : marier son aîné. Je l’aimais bien Colette. C’était une femme sincère et profondément gentille certes, un peu collante à l’instar d’un grand nombre de femmes possédant son statut mais j’avais eu la chance de ne pas hériter de la pire. Quelqu’un avait dû se pencher sur mon berceau à ma naissance de ce côté-là. Si seulement, ce même individu avait pu limiter les dégâts de mon adolescence.
Colette m’avait adoptée comme sa propre fille à l’instant même où je l’avais rencontrée pour la toute première fois. C’est paraît-il un peu la névrose des mamans qui désirent mettre au monde une fille mais qui se voient imposer le contraire par la nature. Punition divine diront certains. J’ai toujours pensé que n’importe quelle femme aurait pu la satisfaire et ce fut moi. Georges, son époux était plus distant. Je crois qu’il était emprunt depuis sa plus tendre enfance à une grande pudeur ou r

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