Antonella, la renaissance d une femme
255 pages
Français

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Antonella, la renaissance d'une femme , livre ebook

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Description

Après avoir affiné ses connaissances, tant médicales que dans la science des combats, Antonella a laissé la Chine pour retourner vers l’oasis des deux Gaius. Elle est accompagnée de ses amis, Xanxi et Oppach. Sur le chemin, elle va vivre des aventures qui la feront apparaître comme une nouvelle Amazone par les peuples qu’elle côtoiera tout en recréant ce qu’on appellera la "route de soie" bien plus tard. Après un temps de repos mouvementé à l’oasis, elle reprend le chemin pour découvrir son passé à Rome en compagnie de Gaius à qui elle a révélé son amour. Elle n’imagine pas les difficultés que cela va entraîner pour tous les deux. Va-t-elle enfin être reconnue comme la médecin-gynécologue Aspasia, nom sous lequel on la connait dans la réalité historique ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 novembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414584437
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-58443-7

© Edilivre, 2022
Du même auteur
Antonella, l’éveil d’une femme Tome 1, Edilivre
Remerciements
A mon Grand-Père qui édita son livre à 90 ans
A tous ceux qui de près ou de loin m’ont toujours soutenu.
A Hypatie, Ada Lovelace, Sophie Germain, Hedy Lamarr, Gorges Sand, Artemisia, Michaelina Wauters ou Berthe Morisot, pour ne citer qu’elles, mais aussi à toutes les autres femmes qui à travers les siècles ont montré qu’elles existaient et étaient capables d’être égales ou complémentaires aux hommes dans toutes les disciplines.
Résumé du premier tome
Antonella, abandonnée à sa naissance à l’orée d’une forêt éloignée de Rome, est recueillie par un vétéran de l’armée romaine, le général Lucius. Après avoir voulu d’abord la tuer, le destin fit qu’il la prit sous son aile. Jusqu’à ses 15 ans elle vécut à ses côtés apprenant non seulement à manier des armes et à se défendre comme s’il s’agissait d’un garçon mais aussi à lire le latin et le grec car Lucius était issu d’une famille noble avant qu’elle ne soit bannie par un empereur, sans aucune raison valable. Antonella se montre particulièrement douée dans tous ses divers apprentissages, tant par son agilité dans le combat que par sa curiosité à l’étude.
Arrivée à une certaine maturité Lucius lui apprend qu’elle portait bébé un jadulium, un bracelet, avec sans doute le nom de son vrai père : Q.C.Metellus. Si au départ elle veut retrouver sa famille, Lucius la convaincra plutôt de la suivre sur une terre lointaine reçue à sa retraite. C’est la première fois qu’elle sortira de la forêt où elle a grandi. Allant de découvertes en découvertes, elle se fait une amie de Calpurnia, une jeune fille de son âge à Arpinum. Lucius et Antonella partent ensuite à Athènes où elle complète ses connaissances et découvre son projet pour le futur : devenir un jour gynécologue ou sage-femme. Après un long parcours où elle sera habillée tantôt en fille, tantôt en garçon, ils atteignent la rive de la mer Caspienne (Hyrcanienne), la terre de Lucius se trouvant de l’autre côté. Hélas Lucius se fait bêtement tué avant la traversée. Antonella décide de monter dans le bateau prévu comme un jeune homme sous le nom de Gaius.
Sur cette mer très agitée elle fera la connaissance de Gaius, un autochtone dont le père était romain, et de Tchang un homme âgé qui se montre très agile et puissant lors d’un combat contre des pirates. Antonella, sous le nom de Gaius, fera revivre l’oasis abandonnée en leur compagnie. Appartenant théoriquement à Lucius le lieu redeviendra une plaque tournante du commerce local et plus lointain, aidée en cela par la jeune Aïma, une autochtone. Bien qu’impossible, des liens plus qu’amicaux s’installent entre le jeune Gaius et Antonella qui se fait toujours passer pour un garçon. L’oasis étant florissant, Antonella-Gaius décide d’accompagner Tchang jusqu’en Chine, au pays des Sères, car elle espère y apprendre les techniques si particulières de combat de ce dernier. Tchang qui a accepté lui dit en chemin qu’il avait bien vu qu’elle était une femme. Antonella lui explique alors les raisons de son comportement. Tchang lui avoue être grand Maître d’un monastère taoïste. Elle veut devenir son élève bien qu’elle soit une fille. Malgré les doutes et à force de montrer qu’elle possède de réelles aptitudes, elle finira par se faire accepter comme un vrai compagnon des moines. Antonella aura ainsi la chance d’apprendre énormément de savoirs issus de ces contrées ainsi que ces techniques novatrices de combat. Elle aidera même le monastère en des temps de pandémies plus difficiles. C’est là-bas qu’elle fera la connaissance d’un moine qui deviendra un ami, Xanxi. Avec son aide, ils sauveront une jeune fille de la prostitution, Oppach.
Le premier tome s’achève quand Antonella décide de rentrer à l’oasis et sans doute ensuite à Rome. Cette fois, elle sera accompagnée de Xanxi et d’Oppach tombée amoureuse du moine. Egalement, après sa rencontre avec la Princesse consort Liang-Na, l’épouse de l’Empereur de Chine Hàn shùn dì, il est décidé que deux généraux chinois et un géographe aideront notre héroïne à reconstruire la route commerciale, qu’on appellera bien plus tard la route de la soie. Bien qu’elle ne sache pas encore comment agir pour y arriver, Antonella espère surtout retrouver d’abord Gaius à l’oasis et lui partager enfin ses sentiments. Pour y arriver, elle sait qu’il faudra d’abord lui avouer qu’elle est une femme.
3 ième Partie (Tome 2, 1) : Quand nait une légende
Chapitre 1 883 ab Urbe condita (130 après J.C.)
Le monastère paraissait déjà si lointain et j’en ressentais une tristesse infinie.
J’y avais vécu autant de moments importants que dans ma forêt mais, cette fois-ci, j’étais consciente de ne jamais y revenir. Heureusement, j’avais appris tant de choses au contact des moines qu’ils seraient désormais présents dans tous mes actes, Tchang en premier. Je repartais nettement plus forte qu’à mon arrivée, à tout point de vue, tant physique qu’intellectuel.
Durant le trajet que nous avions entamé et qui serait extrêmement long, je pris le temps de faire le bilan de ma jeune existence.
On aurait pu penser que c’était la chance ou un destin prédit par les dieux qui m’avait permis d’en arriver là où j’en étais, pour autant que naître abandonnée aux animaux féroces dans une forêt puisse être considéré comme un bon début de vie.
Bien entendu sans les diverses rencontres faites au long de ma vie, à commencer par Lucius, je n’y serais pas parvenu. Mais j’avais surtout appris à me battre, encore plus contre les préjugés dont les femmes semblaient se soumettre. Si j’avais réussi mon parcours jusqu’ici, c’était aussi par mon travail et par cette volonté à toujours aller de l’avant.
Il est vrai que j’avais eu cette chance d’arriver au bout de mes rêves les plus fous. L’aide de bien des personnes qui avaient cru en moi m’avait poussé à devenir celle que j’étais. Je savais que jamais je n’abandonnerais. Si un chemin s’avérait bloqué, j’essaierais toujours d’en trouver un autre, même de traverse, pour aboutir à mes buts. Tout m’a toujours semblé possible à qui le désire vraiment.
Malgré cette volonté intérieure et bien que je semble souvent afficher une image de puissance et de réussite au regard des autres, je me sentais toujours comme cette frêle jeune fille que j’étais lorsque Lucius m’avait annoncé que mon père et ma mère vivaient peut-être toujours. Aujourd’hui, j’allais retourner sur mes pas, d’abord vers l’oasis mais peut-être ensuite jusqu’à Rome. Si j’avais surtout l’espoir au plus profond de mon cœur de retrouver enfin Gaius, je n’étais toujours pas certaine de vouloir découvrir mon véritable passé. Je prendrais le temps qu’il faudrait avant cette décision, plus intime.
Les premiers jours après notre départ se passèrent sans que l’on ne se parle beaucoup. Tout le monde avait ses pensées ailleurs. Seul, le géographe qui s’était assis dans le premier chariot nous avait appris qu’il s’appelait Gan Zhang. Il se présenta comme le fils d’un militaire et grand géographe nommé Gan Ying. Ce dernier s’était rendu il y avait longtemps comme ambassadeur des Han en Syrie. Il espérait pouvoir compléter les cartes déjà dessinées par son père. Dès que Xanxi eut ouvert le cadeau d’Hexi, son maître des forges, lui seul et le géographe en comprirent l’utilité et l’importance.
— A quoi cela sert, demandais-je ?
— Je préfère que le géographe te le montre car je suis certain qu’il en a déjà utilisé au palais.
— Regardez, me dit Gan Zhang. Cette pierre unique est de la ‘Cí tiě kuàng’. Elle attire les objets en métal. On en parlait déjà il y a des siècles dans le ‘Livre du maître de la vallée du diable’ mais ce n’est que peu avant ma naissance qu’on a découvert qu’elle pouvait aussi indiquer le Sud, où que l’on se trouve, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit et par n’importe quel temps. C’est pour cela qu’on nomme cet objet ‘Zhǐnánzhēn’ ou ‘la cuillère-montre-sud’.
— C’est une sorte de magie, murmura Oppach ?
— Non, il doit exister une explication mais pour l’instant personne ne la connaît.
— C’est un cadeau extraordinaire que m’a fait Hexi, ajouta Xanxi en refermant précieusement la boîte. Cela pourra nous aider !
Après quelques jours où Xanxi et Oppach restèrent côte à côte sans rien faire paraître de leur nouvelle liberté relationnelle, il finit par retirer son habit de moine. Il s’habilla comme le jour de la fête où nous avions rencontré celle qui allait devenir l’amour de sa vie. Tous les deux ne cacheraient plus leurs sentiments dorénavant.
On dépassa Yangguan et Yumenguan, les deux passes vers le désert ainsi que la tour de Yingpan le dernier monument le plus à l’ouest de l’Empire des Han. Je les réunis tous, en leur racontant ce que j’avais appris de Tchang quand nous avions fait le chemin en sens inverse :
— Nous allons entrer dans le désert de Xindjang, en chinois, ou de Takla-Makan comme dans la langue d’Oppach. On va suivre, le plus souvent, le fleuve qu’ils appellent Keriya Tarim. Je vous propose de nous arrêter uniquement dans les oasis, mais sans rien ne dévoiler à personne du but de notre périple pour le commerce futur.
Tous furent d’accord. On avança dès lors sur ces plateaux vallonnés à la terre si sèche. Je fus à nouveau subjuguée par ces hautes montagnes aux cimes enneigées qui créaient comme un rempart infranchissable. Nous nous sentions si petits devant elles. Les nuits devenant beaucoup plus fraîches que les jours pourtant toujours fort chauds, on dormit plusieurs fois sous une tente, du moins nous trois ainsi que le géographe. C’était un homme assez amusant qui avait trouv

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