Dernier chemin vers le paradis , livre ebook

icon

143

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2017

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

143

pages

icon

Français

icon

Ebook

2017

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Térèsa Stiland a 14 ans quand l’armée allemande envahit la Pologne, en 1939. Comme tous les Juifs de Lodz, Térèsa et sa famille vont connaître les persécutions, l’enfermement dans le ghetto, le travail forcé et la faim. Dans le ghetto, le désespoir et la mort sont omniprésents mais la solidarité reste vivace. Cette entraide et ce soutien moral seront les clés de la survie de Térèsa. Déportée à Auschwitz-Birkenau lors de la « liquidation » du ghetto, elle est ensuite envoyée en Allemagne dans les camps de Hambourg, Sasel et Bergen-Belsen où elle sera libérée en avril 1945.
Profondément attachée à la culture de son pays, elle décide de revenir en Pologne après la guerre. Malgré la disparition de tous ses proches, malgré le nom aux consonances moins juives qu’on lui impose, elle y reprend ses études et devient infirmière, prolongeant ainsi les engagements altruistes qui furent les siens pendant la guerre. Avec le temps, le malaise qu’elle ressent en Pologne grandit et la pousse à l’exil. À Paris, elle est accueillie par un oncle et une cousine, sa seule famille encore vivante.
Surmontant de nombreuses difficultés, elle s’installera, se mariera et s’épanouira en France. Énergique, émouvante et drôle, Térèsa a dominé sa discrétion naturelle pour nous livrer son histoire et les tourments de son coeur ; un coeur toujours tourné vers les autres, qui restera à jamais fidèle à la mémoire de ses chers disparus.
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

01 avril 2017

Nombre de lectures

0

EAN13

9782304046755

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Dernier chemin vers le paradis


Térèsa Stiland

Éditions Le Manuscrit 2017
ISBN:9782304046755
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
Table des matières

Présentation de la collection « Témoignages de la Shoah » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Préface
Biographie de Térèsa Matuszewska, née Matla Rozenberg, épouse Stiland
Avant-propos
Czestochowa
Lodz
Lodz sous la terreur nazie
Le ghetto de Lodz
Le travail dans le ghetto
Assassinats, rafles et déportations
1943
Fin du ghetto
Auschwitz II-Birkenau
Le camp de Dessauer UferSeptembre 1944
Printemps 1945
Bergen-Belsen
La libération du camp de Bergen-Belsen, 15 avril 1945
Retour en Pologne
Retour à la vie
OSE
Études d’infirmière
Inauguration du monument commémoratif du ghetto de Varsovie
Szczecin
Varsovie
Retour à Lodz
Retour à Auschwitz… comme accompagnatrice
Un patient particulier
Partir
Paris
Exil
Départ pour Israël…
… et retour
Mario
Famille
Témoigner
2008
Que sont-ils devenus ?
Annexes
De Paris à Hambourg
De Varsovie à Paris
Témoigner : le partage du passé
Postface
Table des illustrations
Titres disponibles dans la collection « Témoignages de la Shoah » par catégorie de témoignage
 
Térèsa Stiland
Dernier chemin vers le paradis
 
 
 
Texte établi avec le concours de Pascale Casbi
 
 
Préface d’Isabelle Choko
 
 
Postface de Yolande Bismuth
 
 
 
 
Collection
Témoignages de la Shoah
 

 

Éditions Le Manuscrit Paris
 
Présentation de la collection  « Témoignages de la Shoah » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
 

 
En lançant sa collection « Témoignages de la Shoah » avec les Éditions Le Manuscrit, et grâce aux nouvelles technologies de communication, la Fondation souhaite conserver et transmettre vers un large public la mémoire des victimes et des témoins des années noires des persécutions antisémites, de 1933 à 1945.
Aux nombreux ouvrages déjà parus la Fondation espère ainsi ajouter les récits de celles et ceux dont les voix sont restées jusqu’ici sans écho : souvenirs souvent enfouis au plus profond des mémoires individuelles ou familiales, récits parfois écrits mais jamais diffusés, témoignages publiés au sortir de l’enfer des camps, mais disparus depuis trop longtemps des rayons des bibliothèques.
Si quelqu’un seul ne peut décrire l’indicible, la multiplicité des récits peut s’en approcher.
En tout cas, c’est l’objectif que s’assigne cette collection à laquelle la Fondation, grâce à son Comité de lecture composé d’historiens et de témoins, apporte sa caution morale et historique.
Face à une actualité où l’instrumentalisation des conflits divers tend à obscurcir, confondre et banaliser ce que fut la Shoah, cette collection permettra aux lecteurs, chercheurs et étudiants de mesurer la spécificité d’une persécution extrême dont les uns furent acteurs, les autres, complices, et face à laquelle certains restèrent indifférents et les autres héroïques.
Puissent ces ouvrages inspirer à leurs lecteurs le rejet de l’antisémitisme et de toute autre forme d’exclusion, ainsi que l’esprit de fraternité.
 
Consultez le site Internet de la FMS : www.fondationshoah.org
 
 
Comité de lecture de la collection
 
Serge Klarsfeld, président
Henri Borlant, survivant de la déportation
Isabelle Choko, survivante de la déportation
Michel Laffitte, historien
Katy Hazan (OSE), historienne
Dominique Missika, historienne
Denis Peschanski, historien
Paul Schaffer, survivant de la déportation
Annette Zaidman, enfant cachée
Philippe Weyl, responsable de la collection
 
 
 
Correction : Laurence Beilvert
 
 
Voir les autres titres de la collection en fin de volume.
Préface
 

 
Par Isabelle Choko [1]
 
Je suis heureuse de pouvoir vous présenter une personnalité telle que Térèsa Stiland.
J’ai rarement eu l’occasion de rencontrer un être humain autant préoccupé par la souffrance des autres. Térèsa Stiland a consacré sa vie à sa famille, à ses amis, aux personnes malades. Cette femme est un bel exemple d’une volonté inébranlable d’organiser sa vie en fonction de ses propres décisions.
Étant donné les conditions tragiques dans lesquelles elle s’est trouvée pendant la guerre, il s’agissait souvent d’un véritable exploit de rester en vie.
Entre 1939 et 1945, elle a connu la barbarie nazie, le ghetto, les humiliations, la faim, le froid extrême, la déportation, les travaux forcés, qu’elle a toujours essayé de saboter.
Enfermée dans le ghetto de Lodz avec quelques membres de sa famille, Térèsa a 14 ans. Elle y intègre un groupe de militants de gauche, découvrant ainsi le soutien collectif auprès de ses camarades de souffrance. En août 1944, à la liquidation du ghetto, elle est déportée dans des wagons à bestiaux pour une destination inconnue. Ce sera Auschwitz II-Birkenau. À l’arrivée, lors de la sélection, toute sa famille est orientée vers la mort. Pour Térèsa, c’est le transfert vers des camps de travaux forcés en Allemagne, jusqu’à sa libération, le 15 avril 1945, dans le mouroir qu’est devenu Bergen-Belsen…
Après la guerre, Térèsa cherche sa voie. De retour en Pologne, sa terre natale, elle devient infirmière. Et c’est sur la demande de son oncle, immigré en France entre les deux guerres, qu’elle quittera à son tour la Pologne pour la France. Comme beaucoup d’immigrants, elle ne parle pas le français et dépend financièrement de son oncle. Celui-ci possède un tout petit appartement à Paris et, connaissant le souhait de Térèsa de vivre seule, lui en remet les clés. À cette époque, les Juifs polonais de Paris se rencontrent au café Le Thermomètre , place de la République. La plupart recherchent leurs familles et se font des amis. Par chance, Térèsa rencontre un membre du Bund qui l’adresse au Dr. Kurland. Celui-ci l’envoie dans la Nièvre, à Corvol, dans une colonie de vacances pour enfants juifs, dont certains viennent seulement d’arriver en France. Elle peut enfin exercer son métier d’infirmière, parler le yiddish, et cela lui redonne courage et espérance ! Mais à la fin des vacances, Térèsa doit se rendre à l’évidence : ses diplômes ne sont pas reconnus en France et elle doit accepter un travail dans un atelier de confection pour gagner sa vie.
Elle rencontre alors l’abbé Glasberg, qui souhaite vraiment l’aider. Celui-ci insiste pour qu’elle aille en Israël, mais cette expérience n’est pas concluante. L’abbé Glasberg lui trouve un poste d’infirmière au château-pension de la petite ville d’Abondant. Il y a là 31 malades et c’est Térèsa qui est chargée de leur quotidien. À son grand étonnement, la plupart des pensionnaires sont des Russes blancs arrivés après la révolution. Surveillant attentivement les malades, elle a l’occasion de sauver la vie d’une femme qu’elle amène d’urgence à l’hôpital. De temps en temps, elle se rend à Paris où elle revoit sa famille et ses amis, mais la plupart du temps, elle est seule et son passé la hante toujours. Térèsa est constamment dans une situation irrégulière auprès des autorités françaises. À Abondant, elle se lie d’amitié avec la fille d’un pensionnaire russe qui lui promet de l’aider. En effet, Térésa est présentée à plusieurs médecins et l’un d’eux la recommande à la clinique d’Asnières, près de Paris, où elle sera affectée comme infirmière au bloc opératoire. En 1959, elle a même l’occasion d’assister le professeur Cabrol dans sa première opération à cœur ouvert.
Malgré toutes ces réussites, Térèsa se sent toujours inférieure aux autres, insignifiante. J&#

Voir icon more
Alternate Text