Destins de Saint-Giotains
142 pages
Français

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Destins de Saint-Giotains , livre ebook

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Description

Ce livre est un essai monographique sur notre village... Il a pour but de s'étoffer au fil des ans et des trouvailles de chacun afin d'honorer notre devoir de mémoire.

Informations

Publié par
Date de parution 07 juin 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312003740
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Destins de Saint-Giotains

Marc-Antoine Brekiesz
Destins de Saint-Giotains















LES ÉDITIONS DU NET 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00374-0

Sommaire
S OMMAIRE
I NTRODUCTION
P RÉSENTATION GÉNÉRALE
LA SITUATION DE SAINT-LÉGER-AUX-BOIS
LA FORMATION DE SLAB UNE NAISSANCE ÉPIQUE LONGUE DE 1 000 ANS
ÉTUDE DE LA POPULATION SAINT-GIOTAINE
QUI ÉTAIT SAINT-LÉGER ?
AUTOUR DE SAINT-LÉGER…
Manifestations villageoises
Fêtes locales
Patrimoine historique
Spécialités régionales
Ficelles picardes
L A VIE DU VILLAGE
LES RUES DU VILLAGE (LES CONTRASTES PASSÉ/PRÉSENT)
La rue des usages
La rue de Noyon
Rue de Compiègne
La rue et la place du Quennezil
La rue des étangs
La rue du moulin
La rue du marais
Le Hameau de Flandre
La rue du tour de ville
Les autres rues
LES « MONUMENTS » DU VILLAGE
L’église Saint Jean Baptiste
La forêt et les rendez-vous du Quennezil
La mairie
LES ASSOCIATIONS
L’espoir sportif de Saint-Léger (E.S.S.L)
Les amis de l’église
Saint-Léger Loisirs
Le club de l’amitié
Association des chasseurs à tir
Amicale des sapeurs-pompiers
Centre équestre
E SSAI D ’ HISTOIRE LOCALE , L ’ OCCUPATION À S AINT -L ÉGER - AUX -B OIS
HISTOIRE GÉNÉRALE
La seconde guerre mondiale, présentation rapide
L’Occupation allemande en France
DESTINS CROISÉS À SAINT-LÉGER
Anonymes
B IOGRAPHIES
VÉRONIQUE BREKIESZ NÉE KALNA NÉE LE 20/07/1921 UKRAINIENNE
MUSCZINSKI EDOUARD NÉ LE 25/02/1931
MARIA FOSSET NÉE BONVALET NÉE LE 17/03/1913
PACHOCINSKI JULYAN NÉ LE 11/12/1931
RUSSOLO GIOVANNI NÉ LE 28/07/1934
ISABELLE MORATA NÉE ROBRIQUET NÉE LE 16/02/1920
LEFEBVRE JEAN NÉ LE 2/10/1937
JEAN-CLAUDE RONDEL NÉ LE 13/09/1932
MICHÈLE DUBRAY NÉE GREUGNY NÉE LE 22/09/1935
DENISE POULAIN NÉE DEGARDIN NÉE LE 18/03/1930
LEMAIRE VICTOR NÉ LE 10/01/1920
A NNEXES
ANNEXE 1 : GLOSSAIRE
ANNEXE 2 : PENSÉES À MÉDITER
Pensée n°1 : donnez-moi la mémoire
Pensée n°2 : désirs
Pensée n°3 : la mort
ANNEXE 3 : PHOTOS HISTORIQUES PAR GUY FRIADT
Fête en 1903
La fabrique de balles à jouer Bernard
Fête du village 1948
Mardi Gras 1950 dans la grande salle du café
Inauguration de l’école 6 octobre 1958
Article de presse de l’époque
ANNEXE 4 : INAUGURATION DU MONUMENT AUX MORTS (1919)
ANNEXE 5 : ANECDOTES SUR LE VILLAGE
1769
1793
1898
Environ 1930
ANNEXE 6 : LISTE DES MAIRES DE SAINT-LÉGER-AUX-BOIS
ANNEXE 7
Quiz enfants « 1939-1945 »
Réponses quiz enfants
Quiz adultes « drôle de guerre »
Réponses au quiz adultes
Quiz spécial Saint-Giotains
Réponses au quiz spécial Saint-Giotain
R EMERCIEMENTS
T ABLES DES MATIÈRES

Introduction
« Saint-Léger-aux-Bois », depuis tout petit, je ne cesse de rappeler à tout le monde que j’habite ce village… Très fier et même un tantinet chauvin je dis « Mais si !… Vous savez… le plus beau village de France ! ». Parfois certaines personnes me croient et me demandent selon quels critères, grâce à quel concours mon village a-t-il remporté cette distinction ; le jeu est amusant mais souvent très bref car je perds mon sérieux trop rapidement. Une chose est sûre… partout où je me suis un jour exilé, tous ceux qui m’ont côtoyé plus ou moins longtemps connaissent au moins deux de mes caractéristiques ; mes origines (polonaises, ukrainiennes et italiennes) et ma « provenance » (SAINT-LÉGER-AUX-BOIS dont ils savent également que c’est un petit village au milieu des forêts, entre Compiègne et Noyon, dans l’Oise).
C’est peu de choses, je le conçois, mais je me satisfais de vanter ainsi mon village et de clamer mes origines partout où je passe car j’ai l’impression de vivre en adéquation avec un des principes de la philosophie de vie que ma grand-mère m’a inculqué à savoir de ne jamais oublier ni avoir honte de l’où on vient.
Moi je n’ai jamais oublié… et je n’oublierais jamais ; d’ailleurs comment pourrais-je oublier ?
Toute ma famille depuis deux générations (et nombre de ses ramifications) y est réunie, nombre de membres de ma famille se sont investis dans la vie villageoise, mon père y a été maire durant 16 ans, et les autres ont longtemps composé les bureaux des différentes associations.
Cela vous « oblige » à ne pas oublier vos racines ! Surtout quand vous y grandissez aussi, en y connaissant les différentes écoles, les rues, les habitants !
Jeune, j’aimais me promener dans le village et tenter d’imaginer ce qu’avaient pu être les rues, ce à quoi elles pouvaient ressembler à tel moment, quelle avait pu être leur évolution, ce qui avait bien pu s’y passer, car j’étais bercé par ces vieilles anecdotes passionnantes, que les anciens aimaient à se rappeler.
J’aimais rêver, imaginer le passé en écoutant ces histoires drôles, ou tristes qui, même répétées pour la énième fois en y mettant tant d’amour et de nostalgie nous forcent à succomber au bonheur du moment.
Moi, à chaque souvenir évoqué, j’étais tout à la fois : désappointé et enchanté, attentif et rêveur, bien dans le présent et plongé dans ce passé qui m’était pourtant inconnu. Parfois je ne comprenais pas. À d’autres moments, je n’arrivais pas à imaginer, mais j’étais heureux… heureux d’assister à cette transmission de mémoire, heureux et fier de vivre dans un village qui m’offrait ces moments inoubliables, heureux de connaître ces gens qui voulaient bien me faire partager leur vécu, cette forme de savoir, cette expérience. Heureux mais peureux aussi car, dès lors que j’avais vécu ces instants, dès lors que j’avais reçu cette mémoire, je me sentais investi d’un certain devoir que je craignais de ne pouvoir assumer…
Pour pouvoir tenter d’assumer au mieux, ce « devoir de mémoire », j’ai toujours eu idée qu’il fallait « faire quelque chose ». J’en ignorais la nature et déjà je me disais… mais de toute façon, qui cela va intéresser ? À quoi bon ? Pourquoi ?
Alors, je décidais de tout arrêter. Je me disais « après tout, ce ne sont que quelques anecdotes anodines, il en existe des milliards semblables à celles-ci. »
Mon point de vue a cependant évolué en 2001 quand il a fallu que je choisisse mon cursus universitaire. Tout m’intéressait ! Un baccalauréat économique en poche, peu de filières m’étaient fermées, mais la pratique intensive d’un sport m’a « contraint » de choisir une filière où les heures de cours étaient peu nombreuses.
Bien mal m’en a pris puisque je suis alors tombé dans une passion historique insatiable et d’une année, m’offrant un emploi du temps aéré pour pouvoir assouvir ma passion sportive (que j’étais sensé vivre pleinement), je suis passé à une année harassante qui me voyait passer des nuits entières à me documenter sur tout et n’importe quoi, à emmagasiner des masses d’informations, à dévorer des livres pour tenter de combler cette nouvelle passion.
Ainsi au fil de mes lectures et de mes différentes recherches, je me suis réconcilié avec une Histoire que j’avais tant aimé que j’ai fini par détester un jour. En effet, auparavant même si j’aimais essayer d’imaginer comment pouvaient être ceux qui ont accompli certains grands moments, même si j’aimais tenter de voir comment on vivait à telle ou telle époque, j’ai fini par détester l’Histoire car les Historiens ne m’offraient pas la possibilité de me reconnaître dans leurs lignes.
Je préférais les ouvrages scientifico-historiques et leur Histoire évasive et peu précise, celle notamment des premiers hommes faite de suggestions en tous genres à cette Histoire que nous offraient nos manuels scolaires puisqu’ils présentaient l’Histoire des « Grands Hommes » et des « Grands Moments » en laquelle je ne me reconnaissais peu ou prou. Tout juste cette Histoire pouvait-elle évoquer de vagu

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