La Féerique ou La Symphonie de l amour en quatre saisons : l automne
174 pages
Français

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La Féerique ou La Symphonie de l'amour en quatre saisons : l'automne , livre ebook

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Description

"Avoir peur, c'est déjà vouloir le bien."

"L'automne..."

"Pour débuter, ou comment le mieux exprimer... Pour mieux appréhender les choses, il faudrait avoir entendu, écouté plusieurs fois The Blessing Nigun de Jerry Sperling interprété par Giora Feidman ; cela, à défaut de l'avoir joué. Il y a dans cette œuvre tout le ressenti et le vécu, exprimés en musique, de ce que fut la vie du personnage du chapitre qui va suivre, à savoir Célestin".

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 mai 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414457779
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson - 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-45776-2

© Edilivre, 2020
Dédicace
A l’amour
A ceux qui se sont aimés
A ceux qui s’aiment
A ceux qui s’aimeront
Exergue
« Yad Vashem » :
« Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs
Un monument et un nom meilleurs que des fils et des filles ;
Je leur donnerai un nom pour toujours,
Il ne sera jamais retranché. »
Livre d’Isaïe 56 : 5.
Personnages
Le père Anselme pour l’Hiver
Le fils Célestin pour l’Automne
La fée Éric pour l’Eté
La petite fille Amandine pour le Printemps
L’auteur vous souhaite une bonne lecture
Interlude
C’était dans la Nuit.
Le long des berges mornes, les bâtiments s’anuitaient, les rues s’obombraient et rendaient la ville luneuse.
Même les étoiles dans le ciel étaient lucifères mais, d’une lumière épurée.
L’œil roux immobile de la nuit, se lovait dans sa cape ténébreuse.
Les lueurs des lampadaires étaient d’une couleur maladive et se reflétaient difficilement à la surface des flots ébène.
Les bouches assouvies des canalisations industrielles, gargouilles frugales, béantes, franchement ouvertes et exposées à l’opacité, rejetaient, expectoraient et vomissaient tout à fait leurs liquides chargés de diverses molécules acides, chimiques, plastiques et autres infimes particules toxiques dans l’onde bleu-noire, alors verdâtre par les teintures dégorgées.
Cette eau si calme habituellement, tremblait, s’agitait, se troublait et se mouvait en un présage d’Automne à venir.
Dans les vapeurs nauséabondes, sulfureuses et confuses, des clapotis nocturnes jaillirent de leurs clairs obscurs grisés, crémeux et tamisés.
Des appendices caudaux apparurent puis disparurent et revinrent de la nappe.
Ces palmes d’une dimension hors-norme se rassemblèrent, tournoyèrent et fendirent d’un même geste les airs et les eaux.
Dans leurs passages, ces queues géantes laissaient derrière elles, dans leurs sillons humides, des flux de remous qui moururent contre les berges sombres.
C’était dans cette atmosphère ruisselante, qu’évoluaient des corps volant dans les eaux, des femmes dansant aux queues de poissons, des harpies géantes déchues sans ailes, des ondines nageant, flottant en brassant les courants.
En les voyant, on eut dit que ces drôles de demoiselles, fées des eaux, étaient sorties des toiles de Klimt, à la seule différence, c’est qu’ici, elles n’étaient pas figées.
Langoureusement, elles avançaient, brassaient et caressaient les vagues à contre-courant.
A leur rythme, il ne fallait pas céder, céder aurait été synonyme de paniquer.
Elles continuèrent leur nage à vive allure.
Puis, au fur et à mesure de gestes répétés, à tenter de chasser loin d’elles une chose invisible à l’œil nu qu’elles seules sentaient et ressentaient ; elles ralentirent.
Il s’agissait d’une pollution collante, gênante, gluante.
Elles suffoquèrent, manquèrent d’air, s’étouffèrent.
Chaque mouvement devenait une épreuve mais, il ne fallait pas abandonner.
Car à coup sûr, délaisser, c’était la déchéance assurée, l’échec garanti et la noyade à l’arrivée.
Dans cette immersion, dans leur naufrage, plusieurs vies seraient détruites.
Alors, coute que coute, dans cette nuit obscure, il fallait lutter pour sauver le monde.
Lutter pour survivre.
Lutter pour vivre.
Comme dans toute entreprise, il fallait se battre, s’aimer et se débattre.
Il fallait surtout se dépasser pour pouvoir dépolluer.
Ces sirènes lancèrent leur cri de ralliement vers des nues encore plus sombres que celles-là mêmes où elles évoluaient.
Elles hurlèrent de peur, de douleur, de terreur.
Dans ce cri distinct parmi le silence, tout se figea, s’immobilisa et s’éteignit.
Puis, dans une fumée diaphane et légère, tout se mit à défiler comme une scène sortie d’une pellicule d’un vieux film en noir et blanc que l’on aurait positionnée en vision accélérée.
Les soubresauts des nageoires ruisselantes ressortirent d’un coup dans des tons sépia.
Cela dura alors un temps certain,… et long.
Tout tournoya, s’amalgama et se mélangea.
Tout se mêla, s’emmêla et s’entremêla.
Eaux, berges, lumières.
Cette danse folle, cette ronde macabre, cette nage, ode à la mort cessa quand ces chimères sorties de nulle part se liquéfièrent.
Elles venaient de comprendre le piège, surtout ne pas aller à contre-courant mais s’abandonner.
Il fallait tout recommencer, tout rembobiner, tout ré-entreprendre, tout refaire mais, en arrière.
Alors, elles reprirent mais, en dos crawlé ce qu’elles venaient d’effectuer en brasse jusqu’à présent.
Elles échangeaient, progressaient et nageaient à présent dans des eaux encore plus saumâtres, plus épaisses, plus gluantes, plus collantes et plus visqueuses.
Au sein de leur transe nagée, un tourbillon se forma.
C’était comme un œil des eaux qui en son centre, démuni de pupille, eût reçu, ce que ces nageuses renvoyaient.
Dans ce qui dura des heures, ces baigneuses réussirent enfin, à venir à bout de la pollution.
C’est alors que les brumes vaporeuses, aériennes, éthérées se levèrent, se soulevèrent et s’élevèrent légères.
Le tourbillon infernal disparut en son sein oculaire.
Emportant avec lui les danseuses des eaux.
Ainsi que cette histoire qui s’évanouit aussi vite qu’elle était apparue.
Le vermeil revint aux ampoules des lampadaires.
Des becs verseurs coulaient, à présent des fluides limpides, des liqueurs pures, des liquides clairs, sains et propres.
L’onde à cet instant devint calme, tranquille et sereine.
Les remous paisibles reprirent leur cours pacifiques.
Le courant s’écoula sous un vieux petit Pont en marbre de Carrare.
Tout ceci s’était produit à la fin d’une nuit.
Quand tout fut nettoyé de toutes impuretés, que la lumière revint, un jour nouveau commença au près d’une célèbre venelle.
Au point du Jour.
Là, naissait l’impasse du Pont des Rêves.
Un pont entre deux mondes.
Où l’être s’abandonnait ou se ranimait mais, toujours au crépuscule.
Où le cri inattendu d’une voix d’homme retentit dans le silence.
Dans ce cri ; le noir se fit.
Encore une fois, la nuit avait été enfermée et avec elle, toute pollution nocturne ; le jour nouveau naquit.
L’Automne
Pour débuter ou comment le mieux exprimer…
Pour mieux appréhender les choses, il faudrait avoir entendu, écouté plusieurs fois…
The Blessing Nigun de Jerry Sperling interprété par Giora Feidman ; cela à défaut de l’avoir joué.
Il y a dans cette œuvre tout le ressenti et le vécu exprimés en musique de ce que fut la Vie du personnage de ce chapitre qui va suivre, à savoir :
Célestin.
Allo… Vingt Ans Dans Le Monde !
Le monde, ce si beau monde, ce monde éclate en même temps qu’une crise économique en 1929.
A vrai dire, à cette même époque, l’Europe va mal.
Le 6 Janvier 1929 en Allemagne, Heinrich Himmler devient le chef de la Schutzstaffel, la garde rapprochée d’Hitler.
Le 24 Mars 1929, le parti unique fasciste italien remporte les élections.
Les 24 et 25 Octobre 1929 sont les : jeudi et vendredi noirs à la Bourse de New York, jours mémorables pour un krach qui marque les prémices d’une crise sociale et économique, qui frappe d’abord les Etats-Unis, qui dit adieu à la paix de l’armistice de 1918.
En Septembre 1930, en Allemagne, le parti national socialiste s’impose aux élections.
Le 27 Avril 1931, en Indochine française, fusion de Saigon et de la ville chinoise de Cholon, pour former l’actuelle Hô-Chi-Minh-Ville.
En 1932, Hitler prend la nationalité allemande.
A l’Est, Staline durcit sa dictature, réduit l’Ukraine à la famine.
Le 31 Juillet 1932, les nazis obtiennent 230 sièges aux élections consécutives à la dissolution du Reichstag.
Le 30 Janvier 1933, Hitler est nommé chancelier, le Führer est au pouvoir.
Le 1 er Février 1933, Hitler dissout le parlement.
Le 27 Février 1933, le Reichstag est victime d’un incendie.
Le 4 Mars 1933, le parti national socialiste obtient la majorité au Reichstag après avoir prononcé la déchéance des députés communistes.
Le 5 Mars 1933, le premier camp de concentration est ouvert par les nazis à Dachau.
Quelques jours plus tard, Goebbels devient le ministre de la propagande allemande.
Le 15 Mars 1933, le IIIème Reich est proclamé.
La France elle, refuse de rembourser ses dettes aux Etats-Unis, ne recrute plus de fonctionnaires, impose ses surtaxes ainsi que majorations d’impôts, s’enfonce dans la crise.
En Janvier 1934, la Pologne signe un pacte de non-agression avec l’Allemagne.
Cette même année, Hitler ordonne le boycott des magasins tenus par des Juifs, impose la croix gammée sur les drapeaux.
Goering crée la Gestapo ou la police secrète d’Etat.
Le 10 Mai 1934, Goebbels à Berlin fait brûler 25000 livres qui ne plaisent pas aux nazis.
Le 29 Juin 1934, devient La Nuit des Longs Couteaux, marquée par bon nombre d’assassinats.
Le 14 Juillet 1934, Hitler déclare parti unique le Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei ou NSDAP.
Le 9 Novembre 1934, devient La Nuit de Cristal, marquée par la destruction des magasins juifs, les incendies de synagogues, l’assassinat de centaines de juifs et l’arrivée de milliers d’autres dans les camps.
Le 18 Juin 1935, le pacte naval anglo-allemand permet à l’Allemagne de se doter d’une flotte de guerre puissante.
La France elle, conclut un pacte d’assistance avec la Russie en cas d’agression.
Le 15 Septembre 1935, le congrès de Nuremberg prive les juifs de la nationalité allemande et leur interdit d’épouser une Allemande.
Mussolini assoit son emprise sur l’Italie et Franco est proclamé chef de l’Etat nationaliste en Espagne.
Le 25 Octobre 1935, l’axe Berlin Rome est signé entre l’Allemagne et l’Italie.
1936, voit naitre une coalition de partis français de gauche portée au pouvo

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