Moi, Citoyen de la République, je...
74 pages
Français

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Moi, Citoyen de la République, je... , livre ebook

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Description

Premier livre d'une série de huit tomes en préparation, et rédigé comme une introduction de programme politique, "Moi, Citoyen de la République, je..." est en réalité un recueil de propositions citoyennes. Cet ouvrage se veut d'être une référence en matière d'ouverture des consciences sur leur capacité à trouver des solutions aux différents problèmes économiques et sociaux qui régissent la vie des Français. Car en réalité, la Démocratie ne connait qu'une seule forme, celle issue de l'antiquité grecque et reconnue par la Constitution de la Ve République : le pouvoir par le peuple et pour le peuple.

Informations

Publié par
Date de parution 11 juillet 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312012179
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Moi, Citoyen de la République, je…

Alexandre Fardel
Moi, Citoyen de la République, je…





LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01217-9
Introduction
En 2012, lors du grand débat entre le Président sortant Nicolas Sarkozy et le candidat François Hollande, une anaphore de ce dernier avait marqué les esprits : « Moi, Président de la République, je… » . Cette phrase introductive avait pour objectif de présenter une série de promesses électorales destinées à changer radicalement la France. Ce comportement est significatif d’une longue tradition républicaine qui, depuis le premier suffrage de l’Histoire, nécessite de promettre afin d’accéder au pouvoir suprême. Mais une fois le pouvoir acquis, qu’en est-il de ces promesses ? Nous ne le savons que trop bien : une infime partie voit la lumière du jour. Ainsi, de déceptions en désillusions, la parole politique perd de sa superbe et, le plus souvent, discrédite ses auteurs.
« Moi, Citoyen de la République, je… » est une prise de pouvoir citoyenne, une série de propositions réalistes et réalisables issues en grande partie de la réflexion de citoyens ayant la volonté de prendre le destin de leur pays en mains. Ainsi, le titre complet aurait pu être celui-ci : « Moi, Citoyen de la République, je vais vous montrer de quoi le peuple de France est capable. »
Avant toute chose, je tiens à faire preuve de transparence. Ce livre n’est pas le fruit d’un écrivain aguerri, ni d’un politicien chevronné. Il n’est pas non plus question ici de faire rêver à travers la magie de la langue de Molière, mais plus simplement d’expliquer une vérité qui passera probablement aux yeux de certains pour du populisme, ni plus, ni moins.
Pourtant, il n’en est rien. Car si le populisme, au sens moderne du terme, est le fait de décrier ce que le peuple veut entendre afin de s’en attirer les bonnes grâces électorales, il est tout autre de défendre des valeurs auxquelles nous croyons, même si les classes dites élitistes pensent radicalement le contraire.
Le Rassemblement des Démocrates Républicains (RdDR), nom du collectif d’où sont issues une partie des propositions présentes dans cet ouvrage, s’est doté d’une structure juridique de parti politique, mais il reste avant tout un collectif de citoyens, semblable à un groupe de réflexions, ayant décidé d’agir en proposant des solutions issues de leurs expériences professionnelles et personnelles. Mais le RdDR est avant tout un acteur politique actif et non un simple lieu de débats comme dans les autres formations politiques. C’est pourquoi il mène des actions tant politiques que sociales, voire humanitaires, car si la politique est souvent une longue marche vers des solutions durables, le peuple français, quant à lui, n’a pas le temps d’attendre lorsqu’il est demandeur d’emploi, sans abri, en attente de papiers, ou encore physiquement en danger, car sans couverture santé suffisante par exemple.
Souvent classé comme parti centriste indépendant, il devrait être avant tout considéré comme un parti apolitique. Un parti apolitique… voici une bien ambitieuse et naïve définition, me direz-vous. Pourtant, si l’on considère que certains sujets se doivent d’être gérés sans qu’aucune tendance politique ne soit prédominante vis-à-vis des autres, c’est parce que seul l’intérêt général compte. Et cet intérêt général est l’essence même d’une Démocratie, de notre Démocratie.
Ainsi, ce collectif de citoyens s’affaire depuis plus de deux aux les questions de fond et de forme qui façonnent le mode de fonctionnement de notre pays, dans tous les domaines de notre Société : emploi, logement, dette, santé, pouvoir d’achat, sécurité, Europe, etc.
Notre force est notre indéfectible espoir en des solutions efficaces à portée de main.
Nous pensons que c’est jouer un jeu dangereux que de faire de la politique un domaine complexe enclin à de nombreuses influences qui échappent à la compréhension des citoyens. Cette complexité n’a pour but que d’accéder aux fonctions suprêmes, générant un sentiment de toute puissance et permettant à une catégorie d’individus de conserver leur place. C’est ici le principe même du carriérisme qui prédomine au détriment de l’idéologie politique, comme le regrettait le très honorable Jean-Louis Debré lors d’une interview dans l’émission littéraire La cité du livre sur la chaîne LCP, il y a quelques années.
Par ailleurs, cette complexité a un second effet. Elle génère des failles permettant à des personnes peu scrupuleuses de s’insérer dans le système en toute impunité. Nous pouvons citer ici les puissants lobbys que les médias nous présentent assez régulièrement. Mais le peuple n’est-il pas le principal intéressé puisque seul détenteur du pouvoir électoral ?
Ainsi, il est légitime de concevoir que la politique doit être simplifiée, non seulement par souci d’efficacité, mais également afin d’épurer les rapports entre les élus et les citoyens, les différentes classes, le patronat et le salariat, le gouvernement et les lobbys.
Comme je le disais, notre collectif se mobilise sur les problèmes majeurs que rencontrent les habitants de notre pays. Ce mouvement emprunte le plus souvent des voies qui n’ont jamais été arpentées. La raison est simple : pour nos dirigeants, tout doit être issu d’une réflexion scientifique. Ainsi, la bataille des experts se conjugue à celle des économistes qui se conjugue à celle des commissions qui se conjugue à celle des cabinets d’audit, et ainsi de suite jusqu’à obtenir un résultat au mieux inefficace, au pire : néant. Attention, si le terme néant est clairement indiqué, il ne veut pas dire qu’il est sans conséquence financière pour le contribuable. Ce qui est d’autant plus inacceptable.
Notre philosophie : œuvrer de façon plus pragmatique en laissant parler les expériences réussies de chacun d’entre nous, quel que soit notre niveau professionnel ou social. Puisque les réformes complexes n’aboutissent qu’à trop peu de résultats positifs, pourquoi ne pas tenter une alternative citoyenne ? C’est ce que nous avons choisi.
Dans cet ouvrage, vous trouverez donc des pistes de réflexion étayées qui vous permettront d’avoir un aperçu de ce que le peuple de France est capable de créer. Est-ce bon ? Est-ce mauvais ? Tant que les applications ne sont pas instaurées, personne n’est en mesure de prévoir les conséquences. Et se lancer dans une guerre des chiffres ne résout en rien le fond des litiges, car, in fine, ils ne servent qu’à être interprétés à qui mieux mieux. De plus, qui vérifie véritablement les sources ? Et qui saura les interpréter parmi les citoyens ?
Faisons un rapide parallèle avec le monde de la création d’entreprise. Une notion fondamentale résume parfaitement ce qui se passe politiquement : il s’agit de l’établissement d’un budget prévisionnel (aussi appelé business-plan ). Cet outil sert de photographie d’une prévision budgétaire pour une entreprise préalablement à sa création. L’objectif de ce prévisionnel : séduire les investisseurs, les convaincre que le projet est viable. Mais entre la photographie théorique de l’instant « T » et les conséquences réelles, très souvent, il existe un gouffre d’écart. Cette profonde différence est due à la conjoncture économique, politique, sociale, à des aléas imprévisibles, voire, dans le pire des cas à des données oubliées lors de l’établissement, soit volontairement, soit involontairement selon que le porteur du projet est honnête ou pas.
En politique, la méthode n’est guère différente : il nous est annoncé des projets de réforme, des chiffres, afin d’apaiser le peuple. Et la conséquence directe, les Français ne la connaissent que trop bien : rien ne se passe comme prévu... mais l’élu a obtenu son poste.
Alors plutôt que de faire, une fois de plus, de fausses promesses basées sur nous ne savons quels supports officiels et « sûrs », du moins en apparence, nous avons instauré un principe de réflexion par la logique et le bon sens en essayant de prendre comme colonne vertébrale la réaction en chaîne des conséquences de nos mesures. De fait, la logique simplifie profondément la plupart des projets, ce qui les rend, à moyen ou long terme, peu coûteux

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