Sur les sentiers solaires
400 pages
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Sur les sentiers solaires , livre ebook

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Description

Sur les sentiers solaires entraîne le lecteur dans un périple fascinant à travers le temps et lui offre ainsi un regard nouveau sur l’héritage antédiluvien, sur l’histoire de l’Egypte. La trame de cette aventure évolue autour d’un des personnages les plus étonnants de l’humanité : Akhénaton. D’où vient Israël ? Survol de l’histoire de l’Inde, de l’Ethiopie et de son Arche d’Alliance. L’auteur propose ici une nouvelle façon de percevoir certains faits et êtres méconnus ; des reliquats de civilisations disparues. Comment des hommes ont pu changer à eux seuls le cours de l’Histoire ? Enfin, le lecteur pourra y percevoir l’Homme en tant qu’être spirituel en quête constante d’un futur lumineux. A noter que cet ouvrage est étayé par une série d’études précises et vérifiables.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 février 2014
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332685292
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0127€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68527-8

© Edilivre, 2014
Préface de l’Auteur
N é en 1951 en Périgord, à la bordure d’une immense forêt, entre Saint-Sauveur de Bergerac et Mouleydier à moins de 10 kilomètres de Bergerac, je vécus jusqu’à l’âge de 13 ans dans une ancienne bâtisse paysanne vétuste et sans confort. Mon père, fils de paysans cantonnier de la ville de Bergerac, changeait souvent d’emploi. En ce temps-là, la famille comptait déjà 6 enfants, après moi il y en eut 4 autres. Ma mère, originaire de la Charente-Maritime, est née dans une famille qui autrefois possédait des terres à Beurlay, près de Sainte. Sachant à peine marcher, je fis ma première bonne action en sauvant l’un de mes grands frères et ma sœur aînée d’une mort certaine dans un incendie provoqué par eux en jouant avec des allumettes.
Dans l’école primaire toute neuve de Mouleydier, dès l’âge de 6 ans, j’étais systématiquement relégué aux derniers rangs de la salle de classe. De famille pauvre, souvent mal habillé et pas toujours propre, moins on m’entendait mieux c’était, ce qui fait que je restais un « cancre » tant que je serais dans cette école. À la maison, les bases d’un enseignement religieux ou spirituel n’existaient pas. Mais, dès ma prime enfance, d’intenses rêves me laissèrent des souvenirs ineffables ; en voici un : c’était le soir, presque la nuit, en bord de mer, je sentais que le monde entier était là dehors à regarder le ciel dans l’attente d’un événement exceptionnel ; soudain, dans un ciel bleu très sombre apparût une écriture en lettres d’or. Je ne sus pas lire les lettres qui étaient écrites, mais une sorte de joie, une extase me parcourut tout le corps de bas en haut pour culminer en un bien-être total, en extase. Je réalisais que tous, autour de moi, ressentaient la même chose, et cela se traduisait par : «  Enfin, ça y est, le Divin est là, sur terre, parmi nous ; depuis si longtemps que l’on attend ! » Étant enfant, je ne soupçonnais pas la portée de ce songe qui me revint plusieurs fois ; je n’avais aucune référence pour en traduire la signification. C’est bien plus tard que je compris.
Vers l’âge de 12 ans, une expérience différente et décisive allait m’ouvrir une autre porte de l’esprit : dans ma classe d’école primaire, l’instituteur faisait son cours de poésie et parlait d’un poète grec, probablement Ésope, que les Romains gardaient en prison, ils voulaient l’obliger à faire quelque chose pour eux, mais il refusa. Les Romains le menacèrent de sévices corporels, ce à quoi Ésope répondit qu’ils pouvaient effectivement détruire son corps, mais que jamais ils n’auraient son âme. Ces paroles eurent sur moi un effet extraordinaire : elles provoquèrent une nouvelle perception de l’être intérieur que je ne connaissais pas : je venais de prendre conscience de mon âme… Je SAVAIS maintenant que cette partie de mon être existait depuis longtemps et pour toujours. Après cette expérience profonde, une soif d’autre chose m’habita et ne me quitta plus, depuis ce moment-là je fus conscient qu’un destin quelque part m’attendait.
Tout allait vraiment commencer en 1964. Avec mes jeunes frères et mes deux sœurs, nous nous retrouverons à l’Assistance Publique suite à une injustice commise par un juge d’enfants qui ne nous a même pas consultés ou entendu. Il a simplement lu un rapport de quelques Assistantes Sociales qui spécifiait : «  Dans le voisinage, des personnes ont signalé que des enfants passaient leur temps à traîner (sic !) et qu’il se passait quelque chose dans la famille … » «  La conclusion de l’enquête fut que notre mère avait prit des vacances chez sa maman pendant trois semaines en laissant notre père et les enfants seuls pour se débrouiller ; ma mère fut déclarée inapte à élever les enfants qui lui restaient et elle fut déchue de ses droits envers eux.  »
Voilà comment, sans même vérifier quoi que ce soit, un juge assit dans une cour de justice à plusieurs kilomètres de chez nous n’entend même pas les victimes de son arrêt judiciaire ; c’est ce que ces gens-là appellent « justice » . Il y a vraiment de quoi récriminer, car enfin, voilà nos parents qui ont donné 11 enfants au pays (9 sont toujours vivant en 2008), dans des conditions pas toujours heureuses de l’après-guerre il est vrai, mais avec appels et encouragements financiers des autorités pour repeupler le pays.
En fin de compte, quel crime a commis ma mère ? Elle a osé prendre trois semaines de vacances dans sa chienne de vie. Voila ce qu’on lui reprochait, ce à quoi elle n’avait pas droit ! Depuis que son mari était revenu d’un camp de prisonniers en Allemagne en fin 45 (cinq ans pour le pays !), elle a donné le jour à un enfant presque tous les ans (9 enfants de 1946 à 1959), dans un confort pour le moins très limité pour ne pas dire inexistant, et elle devait en plus s’occuper de la nourriture, de l’approvisionnement, de la lessive, des enfants en bas âges, et par dessus tout ça, subir les réprimandes de son mari pendant des années.
A aucun moment une Assistante Sociale n’était venue voire dans quelles conditions nous vivions. Après ce calvaire, que ma mère ait pu prendre 3 semaines de vacances n’est pas un crime, sauf pour ce juge d’enfants. Tout ça parce que nous étions une famille pauvre et sans moyen pour s’offrir un avocat. Voilà l’injustice qui me révoltait alors. J’avais un peu plus de 13 ans à l’époque mais on ne m’a rien demandé, je n’existais pas pour ce juge d’enfant qui avait sans doute conclus d’office que je n’étais pas à un âge où on peut émettre un quelconque avis. Avec mes jeunes frères, nous nous retrouvions donc placés dans un foyer de l’Assistance Publique à Périgueux, ce juge n’avait cure du traumatisme subit par les enfants.
Je m’étais habitué à une liberté quasi totale car en dehors des heures d’école, je passais la plupart de mon temps dans les forêts et les champs des environs pour ramasser des châtaignes, des champignons ou des fagots de bois pour la maison. Ce foyer fut pour moi comme une prison, avec des grilles et des barreaux et interdiction de sortir. Je me retrouvai soudain enfermé, l’école et les études du soir obligatoires… Après 3 ou 4 mois de ce régime, je me retrouvai « placé » dans une famille d’accueil. Ce sera le début d’une phase décisive de ma vie. La famille qui me prit en charge se composait d’un monsieur âgé alors de 39 ans, de sa femme et de sa belle-mère ; le monsieur était un personnage avenant. Une longue et profonde amitié allait naître entre l’enfant que j’étais et cet homme ; cette amitié se transformera, au cours des années suivantes : j’avais trouvé mon maître. C’était à Sarlat, en Périgord Noir, où je vécus jusqu’à mon départ pour l’Inde en 1972.
Je n’avais alors aucune connaissance spirituelle ou religieuse ; cet homme entreprit donc de m’instruire en ces matières ; il fallait y aller avec tact afin que l’enfant que j’étais ne se révolte pas, car cette période de fin d’été 1964, jusqu’en hiver, fut une épreuve très dure pour moi, ainsi que pour mes jeunes frères qui vivaient maintenant avec moi. J’étais proche de la révolte intérieure ; le fait d’avoir rencontré cet homme changea ma vie – quelque chose d’inattendu. Pour la première fois, je découvris les prémices de la foi en quelque chose que je ne connaissais pas, que je n’avais pas entrevu auparavant.
Le soir de mon premier Noël à Sarlat, une crèche à la Provençale fut installée dans le salon. Je demandai pourquoi et à quoi cela servait ; il faut croire que les réponses que j’obtins furent les bonnes, car la soif d’en savoir plus sur l’enfant Jésus venait de naître en moi ; la foi, quand elle est sincère, est contagieuse, et je n’avais qu’un désir : celui de croire, celui d’aimer, celui de se raccrocher à quelque chose qui valait la peine d’être vécu, pour me donner la force d’éviter de devenir mauvais, le moyen de transformer l’énergie de cette révolte intérieure en quelque chose de constructif et positif.
Petit à petit, cette flamme fragile se mit à brûler en moi et devint un feu inextinguible. Au début de l’année 1965, je fus admis à l’école primaire Ferdinand Buisson de Sarlat où, pour la première fois je ne me trouvais plus relégué au fond de la classe. L’instituteur sut m’évaluer, me comprendre, et m’amener, en quelques mois, à passer mon certificat de fin d’études primaire et à me faire passer l’examen d’entrée au Collège d’Enseignement Technique de La Boëtie à Sarlat, pour apprendre le métier de menuisier. Dernier d’une classe de quarante élèves à Mouleydier, je me retrouvai parmi les dix premiers d’une classe aussi nombreuse à Sarlat, et cela en moins de six mois ; ce fut pour moi un exploit dont je suis redevable à cet instituteur intelligent qui avait su juger mes capacités réelles.
Durant la même période, à l’âge où la majorité des enfants perdent la foi, je fis volontairement mes premiers pas dans la religion catholique. Je me fis baptiser volontairement et choisit mon maître comme parrain. Je fis mes communions, et devins un parfait croyant. Mon cheminement durant les quatre années suivantes fut jalonné d’une intense recherche spirituelle qui me domina longtemps. Mon parrain continuait à m’enseigner les bases de la religion, mais je découvris peu à peu que cela devenait insuffisant, et ma quête me poussa à poser des questions de plus en plus précises. Très vite, l’enseignement que je recevais dépassa les limites de la religion, pour pénétrer dans les domaines sans limite où l’esprit voguait aux confins du compréhensible et de l’admissible de la spiritualité, de l’ésotérisme, et même du gnosticisme, voyages interdits par la religion catholique. Comme je l’ai dit, heureusement que j

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