Aurore au Bout de la Nuit
162 pages
Français

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Aurore au Bout de la Nuit , livre ebook

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Description


Prenant, sentimental, haletant, ardent, mais pour quelle issue ?



Eté 1998. Gérald Bernon à 36 ans est l’homme le plus heureux du monde. Il réussit à tous les niveaux, faisant des envieux. Au sortir d’un week-end en amoureux au Cap d’Agde avec sa superbe épouse Amandine, il est arrêté sans ménagement par la police, victime d’une dénonciation calomnieuse. Il entre alors dans un tunnel judiciaire et carcéral sans fin qui l’amène aux portes de l’extrême. Il veut toutefois survivre à cet enfer pour retrouver son honneur, et surtout son petit ange, sa fille.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 janvier 2019
Nombre de lectures 3
EAN13 9782368325889
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Auroreau Bout de la Nuit
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ilsproduisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité.
GEORGES VIERNE


Auroreau Bout de la Nuit
Penséesde l’auteur

Menteursera l’auteur, même le plus reconnu, qui affirmera avoirtout inventé dans son manuscrit, et niera qu’il a versédans ses écrits quelques filets de sa propre vie. Écrirec’est créer, mais c’est aussi se rapprocher de sapropre vie.
Commentimaginer faire naitre un enfant sans une seule goutte de sa semence.
Penséesdu Maître

Il  faut   avoir   voulu   mourir ,  pour   savoir
combien  il  est   bon  de  vivre .
*
La  joie   fait   quelquefois  un  effet   étrang e,
e lle   oppresse   comme  la  douleur .
*
Lecomte de Monte-Cristo  
AlexandreDumas père
Préambule

Ceroman était mon cinquième livre, et mon premier roman.Il est devenu mon neuvième livre et cinquième roman.Étonnant non ?
Enfait (locution adverbiale très en vogue chez nos ados, maisque j’utilise à bons escient ici, et avec modération),j’ai débuté son écriture en 2014 en mêmetemps que j’achevais mon roman de terroir Libellule qui a pris ses aises avant de paraitre, comme un enfant blotti dansle ventre de sa mère, et qui n’a aucune hâte devenir au monde, ou du moins affronter ce monde terrible. Mais depuis,Libellule a vu le jour, et a connu une certaine notoriété.Pas Aurore .Il y a tout de même une explication, même si ce satanébouquin a sans cesse été repoussé comme frappéde malédiction à l’image de MonPassé Simple .
Latechnologie scripturale me permet de vérifier que mes premierspas dans l’élaboration de ce roman datent de Mars 2014,peu avant la naissance de Libellule, plus exactement sa parution le30 avril 2014.
Maisalors que s’est-il passé ?
Ilfaut savoir qu’après mes débuts d’auteur enmode autobiographique, et jusqu’à mon roman de terroirLibellule, j’avais fait le constat que je n’avaisjusqu’alors fait appel qu’à mes souvenirs, et nonpas à ma créativité. Je souhaitais donc écrireun roman de pure fiction, une véritable création sortiede mon imaginaire, même si tout romancier qui est honnêtereconnaitra se laisser quelquefois aller à quelquesréminiscences de son vécu. Un nouvel élan, et unnouveau genre pour moi qui ne voulais surtout pas être encartéou catalogué dans un style, un seul.
Tiens !un roman d’aventure, ça me plairait bien. Dans cedomaine, j’ai toujours eu, je dois reconnaitre, soit dans meslectures, soit dans mes choix cinématographiques, un goûtprononcé pour les hommes trahis, les pères abattus,vaincus par les injustices, et leur rédemption, à euxqui avaient tant souffert à ce titre, et qui voulaientrécupérer leur honneur, leur femme et surtout leurenfant.
Sansfaire l’étalage de tout ce que j’ai lu ouvisionné, je donne juste un exemple qui m’a marquéà vie : LeComte de Monte Cristo .Enfant, pour conjurer mes nuits insomniaques, je calais mon édredon,et je m’imaginais en Edmond Dantès. Effet garanti !C’était mon héros, plus que Zorro ou BuffaloBill.
Quoide plus terrible que l’injustice vécue par ce jeunefiancé à qui on prend sa vie, sa Dolorès, onfait mourir son père de honte et de chagrin, on lui fait subirles horreurs de la prison. Ensuite, l’abbé Farias, puisl’évasion rocambolesque, sa richesse opportune, sanouvelle vie, la trame de sa vengeance, et puis… Mais vousconnaissez !
J’airelu il y a quelques mois les 1500 pages écrites dans unfrançais guère usité de nos jours facebookiens.Un délice pour moi, et j’étais à nouveauEdmond. Je le suis redevenu en Gérald le héros de monroman.
Pasde plagiat, juste une idée directrice, un mobile pour un beauroman.
Malheureusementen 2014 j’ai foncé sur cette idée sans rienpréparer, j’avais ma trame, mes personnages peu ou prou,plutôt peu, et après quelques dizaines de pages j’aistoppé mon écriture, en me disant que j’étaisun petit écrivaillon sans talent, et que je devais abandonnermon idée de roman. J’avais tout fait à l’envers,et surtout rien préparé. Désormais, je sais, dumoins pour moi, qu’un roman nécessite une phase depréparation. C’est lorsqu’un roman est facile àlire, attachant, intéressant, et qu’il se déroulecomme un beau film captivant qu’il a dû faire l’objetd’une préparation minutieuse, et suffisamment préparéepour que le lecteur s’en délecte comme un gourmet dansun restaurant cinq étoiles face à un plat étourdissantde saveurs.
Etlorsqu’un « confrère » ou une« consoeur » affirme « oh moi, jelaisse aller mon écriture…, je sais que c’est uneimposture, car on ne peut écrire sans maitriser sespersonnages qui évoluent dans le temps, on ne peut se laisseraller sans une certaine rigueur, on ne doit pas laisser la place auxanachronismes, la liberté oui mais liberté surveillée.Un peu comme le champion cycliste qui participerait au Tour de Francesans avoir au préalable repéré les étapes,sans se préparer en conséquence, sans prévoirune éventuelle défaillance, sans avoir envisager sesravitaillements, etc…Non ? Un bon roman comme un beaufilm cela doit faire naviguer et rêver le lecteur ou lespectateur, en lui laissant croire que c’est d’unefacilité tellement déconcertante, mais sans lui laisservoir tout ce qu’il faut prévoir pour ménager sonextase.
C’estdans cet état d’esprit que j’ai eu, peu aprèscet échec, l’idée de mon premier véritableroman édité, «  LeChanteur repenti  »que j’estime réussi, n’en déplaise àma modestie naturelle. Comme un nouveau coup de foudre, aprèsavoir expié les péchés de l’amourprécédent, tout autant bouleversant, mais tellement malorganisé après la première rencontre qui faittout basculer.
Ensuite,après cet amour de chanteur, je devais reprendre ma liaisonavec Aurore, ce que j’ai fait avec plus de sérieux.Mais, les évènements m’ont imposé unnouveau roman MoinsHuit avec une actualité brulante qu’il ne fallait pas laisserrefroidir. Serais-je l’homme des coups de foudre sanslendemain ???
Quelquesmois passent, et une nouvelle fulgurance m’amène àécrire MonPassé Simple en 2017.Nouvelle idée, nouveau ravage dans mon cœur etmon âme. Il me fallait l’écrire celui-là.Lui aussi !
Fin2018, au moment où j’écris ce préambulej’espère une sortie prochaine pour Aurore .Rien de sûr, car la suite de MoinsHuit attend le déblocage administratif. Mais, juré ! Aurore paraitra coûte que coûte en 2019. Et c’est unesuperbe aventure, et un beau livre.
Iln‘y a pas d’abbé Farias, ni de trésor quipermette à mon héros de financer ses rêves devengeance. Mais, il y a la technologie contemporaine loin de celled’Alexandre Dumas, sans oublier les banques en ligne, leshackers, les traders, le wifi, le numérique, et le monde de lacommunication. Bref, lisez braves gens, je ne suis pas Dumas, maisparcourez ces quelques 400 pages, et prenez-en plein les yeux !
PremièrePartie

Lebonheur perdu
Le bonheur parfait

11Juillet 1998
- But ! ouais bravo Gérald ! T’es le meilleur !
Unecinquantaine de spectateurs, guère plus, en tenant compte des« staffs » et des remplaçants, pour cematch de foot qui se déroule au stade campagnard de laRoyalette à Sommières dans le Gard, entre Nîmeset Montpellier. On dit dans la région que la frontièreentre ces deux départements rivaux c’est le Vidourle,ruisseau tranquille et agréable la plupart du temps, mais quidevient très tumultueux voire meurtrier en périoded’épisodes cévenols. Alors on assiste à deterribles « vidourlades ».
Encette période estivale, le Vidourle sinue gentiment àproximité du petit stade champêtre sur lequels’affrontent l’équipe de la SIGER dont lecapitaine est Gérald Bernon, à celle des pompiers. Ils’agit de la finale de la coupe interdépartementale desentreprises régionales. Habituellement, les pompiers cumulenttous les succès et les trophées. Normal, disentjalousement leurs détracteurs, ils passent leurs journéesà faire du sport. En outre, ils recrutent tous azimuts danstous les secteurs sportifs, ceux qui sont tentés par lacarrière, l’uniforme et son prestige.
Aujourd’hui,à quelques heures de la finale inespérée de lacoupe du monde France/Brésil, ils sont enfin en train deperdre, et la coupe va revenir pour une fois à la SIGERentreprise multimédia de Montpellier. Ainsi, Gérald,son capitaine et maitre à jouer ainsi que buteur providentiel,va recevoir le trophée, chaleureusement félicitépar les amis, les copains, l’équipe. Il rêvesecrètement au même triomphe demain pour AiméJacquet et les siens face aux magiciens brésiliens.
17heures, l’arbitre bénévole siffle la fin du matchsur le score de 3 à 1 en faveur des bleus. Encore un signeprémonitoire.
- Contentmon Laurent, on a fini par les battre les pompiers, depuis le temps ? s’enflammeGérald en s’adressant à son meilleur ami.
- Ouais, mais encoreune fois c’est toi la vedette ! rétorqueLaurent apparemment frustré.
- Pétard,t’as pas fini de jouer les gonzesses ronchonnes ? Depuisque l’on joue le championnat inter-administrations, on finittoujours deuxièmes derrière les pompiers qui ontbeaucoup plus de temps que nous pour s’entraîner àfaire du sport. Aujourd’hui, on les bat en finale de la coupe,et tout ce que tu trouves à dire, c’est que c’estencore moi la vedette. J’y crois pas !
- Tu as tout de mêmemarqué deux buts !
- Oui mais toi, un !
- Sur une passe dequi ? de toi Gérald !
- Oh, et puis merde,tu me fais chier, on va à la douche ! Là tu esvraiment le cévenol dans son plus mauvais rôle, ondirait que tu viens de ramasser un « pélous »à main nue, « roumégaïre » !
Le pélous est l’écrin qui dans les Cévennes toutes proches,renferme le bijou qui s’appelle la châtaigne, laquelledans sa spécialité la plus noble devient le marron, àne pas confondre avec le marron d’inde qui, non comestib

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