Cadavres sur commande
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Description



Alors que Gwenn Rosmadec, écrivain public et enquêteur privé, a presque terminé de reconstituer la longue histoire de Jean Corentin Bequet, fondateur du Bagad Ar Lenn Glaz, celui-ci meurt, percuté par une voiture dans d’étranges circonstances. D’autres « accidents » ont eu lieu aux environs de Pouldreuzic, et il semble bien que la clinique An Eol, établissement de luxe dans lequel de riches Chinois viennent se faire soigner, soit mêlée, à travers sa séduisante directrice, à cette multiplication des cadavres.


Jean Corentin Bequet cache-t-il quelque chose, est-il mêlé à un trafic quelconque ? Quel est le rôle exact de Franck Le Mentec, moine bouddhiste ? Et qui est cet énigmatique Népalais qui se trouve toujours au bon endroit au bon moment ?


Gwenn Rosmadec, toujours aidé de la pétillante Soazic, est cette fois-ci embarqué dans une aventure extrême, dont les dangers risquent bien de le dépasser. Il devra même éviter les filets tendus par la gendarmerie qui le soupçonne de meurtre !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juillet 2017
Nombre de lectures 72
EAN13 9782374534763
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Présentation
Alors que Gwenn Rosmadec, écrivain public et enquêteur privé, a presque terminé de reconstituer la longue histoire de Jean Corentin Bequet, fondateur du Bagad Ar Lenn Glaz, celui-ci meurt, percuté par une voiture dans d’étranges circonstances. D’autres « accidents » ont eu lieu aux environs de Pouldreuzic, et il semble bien que la clinique An Eol, établissement de luxe dans lequel de riches Chinois viennent se faire soigner, soit mêlée, à travers sa séduisante directrice, à cette multiplication des cadavres.
Jean Corentin Bequet cache-t-il quelque chose, est-il mêlé à un trafic quelconque ? Quel est le rôle exact de Franck Le Mentec, moine bouddhiste ? Et qui est cet énigmatique Népalais qui se trouve toujours au bon endroit au bon moment ?
Gwenn Rosmadec, toujours aidé de la pétillante Soazic, est cette fois-ci embarqué dans une aventure extrême, dont les dangers risquent bien de le dépasser. Il devra même éviter les filets tendus par la gendarmerie qui le soupçonne de meurtre !


***




Comme beaucoup de Bretons, Alex Nicol a longtemps été un « expatrié ». La Bretagne, de ce fait, était un lieu magique, un fantasme d’autant plus rêvé qu’elle était difficile à atteindre. Et lorsqu’à quarante-cinq ans il a enfin pu poser son ancre sur la terre de ses ancêtres, il a mesuré à quel point vivre sur cette terre était un grand bonheur.
Après une carrière de chef d’établissements scolaires aux quatre coins du globe, il a envisagé de créer un cabinet d’écrivain public. Puis très rapidement l’idée d’écrire des romans s’est imposée. Il crée le personnage de Gwenn Rosmadec, Breton expatrié qui revient sur ses terres et va les célébrer. Profondément épris de son pays, de sa culture et de ses traditions, Gwenn Rosmadec, la quarantaine, roux, d’allure sportive, est Bigouden de cœur, et Quimpérois de racines. Ancien journaliste, il aspire à la paix, et pose ses valises à Sainte-Marine, petit port cornouaillais niché entre la forêt et l’Atlantique, en bordure de l’Odet. Il y développe une activité d’écrivain public...
C'est ainsi que nait la série de romans policiers Enquêtes en Bretagne , dont voici le quatorzième opus.
Alex Nicol a coutume de dire que le premier héros de ses romans c’est la Bretagne. La Bretagne et sa grande beauté, qui accompagne chacune des enquêtes de Gwenn Rosmadec et emporte le lecteur dans un parcours vivifiant, au son des cornemuses et du bruit du ressac.
Et le résultat final, c’est un chant d’amour de la Bretagne partagé par beaucoup de ses lecteurs.
Cadavres sur commande
Alex Nicol
38, rue du Polar
Aux membres du bagad Ar Lenn Glaz de Quimper À Mimi et Christian À Daniel À Yann À Pierre-Yves Et à tous ceux qui m’ont donné le plaisir partagé de la musique celtique .
Prologue
Tung plissa les yeux en engageant son gros pick-up sur la route qui menait de Pouldreuzic à Quimper. Il jeta un coup d’œil au rétroviseur pour s’assurer que l’ambulance, pilotée par Chang, suivait à bonne distance. La directrice avait été catégorique : un nouveau client arrivait de Shanghai et il fallait impérativement que celui-ci soit traité avec tous les égards liés à son compte en banque. Tung avait réglé le limiteur de vitesse afin d’éviter tout problème avec la gendarmerie. La première condition du succès de sa mission, c’était la discrétion et il valait mieux éviter les militaires de la route. Il traversa le petit village qu’une marque de pâté avait rendu célèbre et poursuivit vers la sortie. Les maisons commençaient à s’espacer et à cette heure vespérale, dans cette fraîcheur de février, la plupart des habitants avaient regagné leur domicile. Avec un peu de chance, un solitaire quelconque s’aventurerait à l’extérieur et il suffirait à Tung de le cueillir sur le pare-buffle de son véhicule. La nuit commençait à tomber et derrière les fenêtres, les lumières trahissaient la présence des travailleurs de retour au logis. Tung commença à s’énerver. Il lui fallait à tout prix réussir ce soir, sinon la colère de la directrice serait terrible.
La campagne avait remplacé la zone habitée. Une masure de temps à autre signalait qu’autrefois, des êtres humains avaient vécu ici, mais seuls des fantômes pouvaient encore hanter ces ruines. Il espéra un moment tomber sur un cycliste. Il y en avait encore beaucoup dans ce pays bigouden que les hasards de la vie lui avaient fait découvrir. Tung avait vécu toute sa vie dans les Nouveaux Territoires de Hong Kong, zone interlope où se croisaient les forbans du monde entier pour se partager tous les trafics les plus lucratifs, et très vite, il avait su y trouver sa place, proposant à l’un et à l’autre des services que la morale réprouve, que la police pourchasse et que la justice châtie. Sa discrétion et son efficacité lui avaient valu de monter très vite très haut dans la hiérarchie des bandes chinoises au point que sa tête avait été mise à prix. Lorsque Monsieur Chen lui avait offert une place en France pour quelque temps, ça l’avait surpris. Curieusement, il n’avait jamais rencontré monsieur Chen. Son surnom, Le Mandarin, n’avait d’égal que sa discrétion. Personne dans l’entourage de Tung ne l’avait rencontré et cela le rendait encore plus terrible. De fait, il avait toujours eu affaire à un ou plusieurs contacts, notamment madame Wong, la mère maquerelle des Nouveaux Territoires. Mais les arguments financiers de son interlocutrice l’avaient vite convaincu de l’intérêt de l’affaire même si l’idée de travailler chez les Longs Nez le perturbait un peu. Nouvel environnement, nouveaux repères. En contrepartie, l’assurance de mettre une distance suffisante entre lui et ceux qui avaient décidé de le traquer…
Au bout du compte, la mission s’était avérée intéressante avec des opérations « sensibles » qui alimentaient cette perversité que l’expérience de la vie des gangs avait suscitée et épanouie. Jusqu’à présent, tout s’était toujours bien passé. Mais ce soir, il y avait urgence. Habituellement, on lui accordait plusieurs jours pour se préparer, repérer le terrain, tendre son piège, trouver et capturer sa proie et il avait toujours accompli son œuvre à la grande satisfaction de la patronne. Mais suite à une commande urgente, il avait reçu l’ordre impératif de répondre à la demande du client le soir même.
Un cycliste, c’était ça la solution ; un cycliste, c’est facile à heurter et envoyer dans le fossé. Tung tenta de distinguer une loupiote dans le lointain. Peine perdue. En désespoir de cause, il décida de faire demi-tour, espérant trouver une proie sur le chemin. Les lampadaires de Plozevet là-bas lui signalèrent qu’il approchait d’une zone habitée. Soudain, Tung se focalisa sur une silhouette sur le trottoir au loin, non, deux… deux personnes… Un couple qui s’apprêtait à traverser… Le couple s’arrêta au bord de la route… idéal ! Exactement ce qu’il lui fallait. Personne autour pour témoigner de quoi que ce soit et l’opportunité de ramener non pas un, mais deux corps. Tung envisagea mentalement la prime et les paquets de billets qui allaient s’amonceler. Ses réflexes de tueur s’enclenchèrent automatiquement : il coupa le limiteur de vitesse, éteignit les phares, ralentit le fauve d’acier, attendit que ses proies soient bien engagées pour ne pas les rater, et lorsqu’il estima que le moment était venu, lança son taureau mécanique à l’assaut.
La femme était un peu en avant. Elle tourna la tête avec effarement en entendant le bruit de moteur qui hurlait comme un monstre en furie, mais fut brutalement projetée par son compagnon qui encaissa le choc : il rebondit sur le capot et roula sur le côté de la route. Tung accéléra pour quitter la scène le plus rapidement possible. Il avait fait son boulot. Maintenant, c’était à Chang de jouer.
L’ambulancier, qui suivait toujours à bonne distance, avait assisté de très loin à l’accident provoqué par son complice. Il alluma son gyrophare et s’approcha du lieu de l’accident, pour y jouer le rôle qui lui avait été assigné. Soudain, son regard se figea : la porte d’entrée d’une maison venait de s’ouvrir et des gens ramassaient le corps de la femme. Raté ! Le coup allait devoir être remis ! Non, ça n’était pas possible ! Chang se dit qu’il pouvait encore essayer de récupérer l’autre type.
Deux personnes entouraient le corps allongé de l’accidenté. Il se gara près d’eux et descendit, l’air professionnel. La croix rouge sur la voiture ainsi que la blouse blanche du conducteur semblèrent rassurer les témoins de la scène. Chang s’approcha d’eux :
— Bonjour, je peux vous aider ?
Un grand type à casquette le regarda :
— Oui sûr ! Il est vivant, mais mal en point. Je vais appeler les pompiers !
Chang se pencha vers la victime qui râlait, prit son pouls et se tourna vers les présents :
— Il est au plus mal. Il lui faut des soins d’urgence, c’est trop long d’attendre les pompiers. Je l’emmène à la clinique An Eol où on pourra le soigner.
Les deux types le regardèrent pour jauger de la crédibilité de cet inconnu au teint olivâtre et aux yeux en amandes. Chang se fit plus pressant :
— Nous n’avons plus beaucoup de temps. Aidez-moi à l’installer dans l’ambulance !
En même temps, il avait ouvert le hayon arrière et tiré une civière dont il déplia les roues qu’il poussa jusqu’à la victime.
— Prenez-le par le côté… voilà… comme ça ! Déposez-le doucement… doucement. Bien. Merci messieurs.
Et sans attendre de réponse, Chang bondit au volant et fonça dans la nuit.
Chapitre 1
Installé dans le bureau qu’il avait organisé au rez-de-chaussée de sa maison bretonne à Sainte Marine, en pays bigouden, Gwenn Rosmadec pianotait sur le clavier de son ordinateur comme un virtuose sur son piano. Il s’arrêtait parfois pour mettre en pause son petit enregistreur, réfléchissait à la manière dont il allait coucher sur le papier les confessions qu’il avait recueillies dans le cadre de son cabinet d’écrivain public, puis repartait dans sa mélodie mécanique. La voix caractéristique d’un Breton du cru dévoilait au fil des réponses les aventures accumu

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