Coma
117 pages
Français

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Description

Faire le point sur sa vie. Une rencontre imprévue. Une séparation. Un accident de voiture. Un coma. Une amnésie. Et tout recommence sans le savoir. Feriez-vous les mêmes erreurs ou tout le contraire? Stéphanie, une jolie jeune femme à l'égo démesuré à ne jamais croisé dans la vie. Son plan machiavélique. La recherche d'une personne médiatique au statut social aisé, afin de réaliser ses activités illégales en toutes discrétion. Si cette histoire vous était arrivée...auriez-vous survécu? Toute ressemblance avec des situations réelles, des personnes existantes ou ayant existées, ne serait que fortuite... À moins que... Quelques vérités déguisées ne s'y glissent quand même. Ce roman est une œuvre de pure fiction-réalité. À vous d'en établir librement les pourcentages.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 mars 2022
Nombre de lectures 2
EAN13 9782493515278
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

COMA
Pascal Bailly
COMA
COM© Jenn Ink Éditions
Tous droits réservés.
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné ou distribué sous forme imprimée ou sous forme électronique sans la permission expresse de l’auteur, sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
Avertissements
Ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes ou des évènements réels n’est que pure coïncidence pour laquelle l’auteur décline toute responsabilité.
Ce livre contient un langage familier ainsi que des scènes à caractère sexuel, pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.
Il est destiné à un public averti.

Prologue
Faire le point sur ma vie
Depuis quelque temps maintenant, je me retrouvait seul. Pas seul, sans compagnie, car rencontrer n’est pas difficile en soi, mais seul dans mon cœur. Le bruit des froissements que font les draps dans un lit à la suite d’ébats intimes n’est que trop rarement celui que l’on aimerait entendre, quand on est avec une personne pour qui l’on donnerait sa vie. Ces bruits les plus couramment générés ne se font qu’en surface, ne s’imprègnent pas en nous, s’envolent et s’éteignent aussi vite qu’on les a entendus, et qu’ils sont apparus. Le ressenti de mon amour de jeunesse ne m’avait jamais quitté.
Cette sensation inégalable de chavirer d’émotions à chaque seconde qui passe. À bien des moments, je me suis posé la question de savoir si un jour, je pourrais construire quelque chose de nouveau, de solide, et d’émouvant. Trouver quelqu’un, avoir de nouveau confiance, en me disant que le cœur de l’autre battrait au rythme du mien et inversement, sans que nous en souffrions à un moment ou à un autre. Savoir que l’ombre de mon élue ne pouvait exister que si elle collait à la mienne. Les mots ne sont pas mon fort. Moi ce que j’aime, c’est prouver dans le temps ce que les autres se plaisent à dire sur le moment ! Dire « Je t’aime » c’est beau et agréable à entendre, certes, mais cela ressemble à du vent. Ce n’est que pour un instant, et très souvent palpable, uniquement sur le moment. Je ne crois pas aux vertus du mariage, je crois à la vertu du cœur.
Le mot mariage me rend superstitieux. Seul le temps passé avec la personne choisie nous donne la vraie réponse de ce qu’elle pense, de ce qu’elle ressent, de ce qu’elle veut entreprendre et créer avec nous. J’ai tellement vu de couples être bien ensemble sans se marier… Et quand ils ont décidé de le faire, ils divorcent très peu de temps après. Alors je préfère rester méfiant et indépendant, libre d’ouvrir ou de fermer certaines portes de mon cœur. Et je reste extrêmement méfiant envers ce qu’on appelle communément « la routine » dans un couple. Je me fous des quand dira-t-on. J’aime rencontrer. J’aime apprendre à connaître d’autres personnes. Et ça dans notre société, pour pouvoir le faire sans être vilipendé, c’est sous condition de ne pas avoir d’attache officielle. Rendre hommage à une débauche des sens se fait dans les règles établies, même si celles-ci ne nous conviennent pas tout à fait.
Maintenant, j’aime à ma manière et sans en souffrir pour autant. Et puis, je me suis heurté à des demandes qui m’ont fait réfléchir à pas mal de choses. Par exemple, en voici une, inconcevable, pour la plupart d’entre nous, et pourtant je l’ai bel et bien vécu. J’ai été invité au mariage d’une ex en tant que témoin, et c’est avec moi qu’elle voulait enterrer sa vie de jeune fille, en passant sa dernière nuit de célibataire ! Et cette femme n’avait rien d’une délurée, croyez-moi ! Je lui ai cependant demandé pourquoi elle se mariait. Elle m’a répondu sans détour :
— Pour essayer de ne plus penser à toi !
Je n’avais pas revu cette personne depuis plus de six ans ! Je vous laisse dans le doute volontairement, quant à la réponse que je lui ai donnée. Je n’ai pas à juger Laura, c’était son nom, que j’appréciais comme une bonne amie après notre rupture, avant de la perdre de vue. Mais j’avais devant moi la preuve que ma manière de voir et ressentir les choses n’était pas si mauvaise que ça. Le cœur imprégné de l’autre, et le temps passé ensemble sont plus puissants que les mots. Je ne dis pas que j’ai raison concernant ce fait. Je dis que c’est comme ça que je ressens les preuves de vrais sentiments d’une personne envers l’autre.
Ce que j’aimerais à nouveau pouvoir faire, c’est m’asseoir sur une plage avec celle qui me ferait vibrer à nouveau, regarder l’horizon que l’on se partagerait à deux, en se disant qu’au bout de cette ligne, il en ressortirait des envies communes… Situation toute simplissime finalement, mais ô combien évocatrice. Vous, depuis combien de temps n’êtes-vous pas allé vous balader avec votre ami(e), main dans la main sur une plage ? Que d’envies, que de pensées, que d’attentions non réalisées ! Depuis combien de temps n’avez-vous pas regardé votre ami(e) les yeux dans les yeux, en vous demandant ce qu’il (elle) pense ? Pourquoi ne plus le faire finalement ? La plupart d’entre nous auront des réponses, qui, probablement, resteront toujours plus ou moins floues ou pires, mensongères.
Et puis non ! Regardez ! j’ai mieux que ça dans les combles de ce qui ne m’arrivera peut-être plus… J’aimerais que, comme par magie, après avoir fermé les yeux tous les deux en nous tenant la main, nous les rouvrions en nous retrouvant dans une salle vide, blanche, et froide, et qu’en nous regardant, nous redessinions autour de nous le monde que l’on aimerait avoir, en le peignant de la couleur de nos cœurs et avec le reflet de nos âmes. Que juste par nos regards, nos envies communes prennent forme et que notre vision du monde se construise autour de nous. La matière n’est-elle pas créée par l’homme ? Et comme la vie n’est qu’une course contre le temps, ça serait un bon moyen de faire au plus vite. Si j’arrivais à reconstruire un monde à l’image de celui que j’aimerais partager avec ma moitié de cœur, j’en enlèverais à coup sûr, toutes les immondices que l’humanité génère juste par pouvoir, vanité, cupidité, les guerres, la politique et le non-respect de l’autre.
Et cela, pour éviter qu’il ne redevienne ce qu’il est maintenant, après une catastrophe qui ne soit finalement, que le sombre et désolant résultat de nos bas instincts, posons-nous cette question : Jusqu’où ces derniers pourraient-ils nous amener ? Certainement à notre extermination, si tout continue sur le même modèle.
Autre chose. Est-ce que vivre la fin de l’amour, des sensations, des sentiments, et de la compassion n’est qu’une évidence qu’on se cache, une fois que l’on a vraiment été submergé par ces ressentis ? Je ne sais pas si j’en aurais la juste réponse, mais l’humanité n’est faite que de paradoxes, et c’est d’ailleurs le sujet d’un de mes prochains romans qui lui aussi, est bien avancé dans son écriture. La vie que la société de maintenant nous impose nous induit, un nombre incalculable de fois, en erreur, dans bien des compartiments de notre existence, mais surtout concernant la direction à suivre pour véritablement aimer. Les vrais sentiments se font de plus en plus rares. Il en découle une société de moins en moins élégante et de moins en moins acceptable. Comment, de temps à autre, ne pas haïr l’époque à laquelle nous vivons ?
La peur de souffrir une nouvelle fois surclasse tout ce que vous aimeriez pourtant ressentir et revivre. J’ai pourtant un talent de félin pour sentir et deviner les choses, que bien des gens pourraient m’envier, et qui pourraient m’éviter de commettre des erreurs, d’être déçu à nouveau, au sujet de bien des évènements de vie. Ce talent, c’est mon instinct. C’est par ce biais-là que bien des fois, je me sens être plus près d’un animal que des êtres humains. Les animaux ne trahissent pas, et ne vous blessent pas le cœur et l’âme, sauf quand ils viennent à disparaître. En ce qui concerne les humains… Vous connaissez la réponse ! Juste serrer une main, effleurer une peau, soutenir un regard appuyé, me transmet certaines infos et vérités sur les gens. Ne riez pas. N’avez-vous jamais ressenti ça par exemple, quand vous voyagez, et qu’il se dégage une atmosphère particulière au sujet de la ville où vous vous trouvez, ou que vous traversez à cet instant ? Eh bien moi, j’ai ce ressenti avec les gens.
Deviner des choses, même succinctes, n’a rien d’agréable dans bien des cas de figure, surtout quand la plupart de votre environnement est malsain, ou que finalement, vous découvrez qu’il l’est. Mais n’ayant pas trop eu le temps pour développer cet instinct à son paroxysme, ou n’ayant pas toujours été à son écoute, le monde me déçoit encore, mais en l’occurrence, c’est en partie à cause de moi. 
Revenons à des sensations autres. Le point critique d’un cœur en détresse est atteint quand vous regardez un film émouvant, et que vos larmes finissent par vous brûler les joues. Quand vous regardez dans la rue deux personnes se tenant la main ou s’enlaçant, et qu’une humidité lacrymale soudaine fait que votre vision se trouble, ou quand un couple de retraités s’embrasse en affichant leur bonheur, vous en ressentiez une sorte de joie malaisante pour eux. N’y aurait-il pas dans votre cœur, un trou qui n’a jamais été comblé ? Une blessure encore béante ? À côté de tous ces ressentis recherchés et exprimés au plus profond de votre être, on ne cesse de vous donner en exemples, la vie de certaines célébrités qui finalement ne ressemble à rien d’autre qu’à une mascarade, une coquille vide, dénuée de tout sentiment, et présentée par le biais d’un m’as-tu vu exécrable privé de sensations organiques, à cent mille lieux d’un véritable battement de cœ

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