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Cinq meurtres. Deux en Belgique, trois en France. A chaque fois, des femmes jeunes et attirantes. A chaque fois, un modus operandi différent. Pour Pierre, psychologue criminologue attaché à la police française, l’affaire prend une tournure personnelle lorsque d’énigmatiques messages et coups de téléphone lui sont adressés. Alors que la vague de meurtres continue à déferler, l’enquête s’oriente sur une mystérieuse organisation motivée par la vengeance… Œil pour œil et dent pour dent. En fouillant les heures sombres de l’histoire, Thierry Ghys exhume les démons du passé et la rancœur des victimes d’hier pour imaginer les bourreaux d’aujourd’hui. Avec son nouveau thriller, l’auteur du "Temps à reculons" entremêle Seconde Guerre mondiale et mythologie du tueur en série. Haletant et dérangeant.
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21

EAN13

9782748351347

Langue

Français

Concernées
Thierry Ghys Concernées
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0114654.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010
Qui ne se pose pas cette question au sujet de quelqu’un, au moins une fois, dans sa vie ?…
Ce livre est tout spécialement dédié à Chloé et l’équipe des « ALLOBROGES ».
Pierre pénétra à nouveau son splendide appartement sur la « promenade des Anglais » à Nice. Il venait de l’hôpital. On l’avait soigné d’une blessure sans trop de gravité. La balle avait carrément traversé le muscle supérieur de l’épaule. Heureusement, c’était son bras gauche qui était emballé dans un support. Il en aurait pour quelques jours encore avant de pouvoir l’utiliser li-brement… Il était psychologue criminologue attaché à la police fédérale française. Cette fois encore, il avait eu de la chance. Prendre rendez-vous avec un tueur en série, n’est pas de son ressort. Mais il partageait l’avis de ses confrères qu’en fin de compte ces tueurs tiennent à se faire connaître tôt ou tard ; commencent à donner des indices et finissent par faire des fautes… Mais pour lui cette affaire n’était pas terminée. Le criminel en question n’était pas celui qui avait tiré sur lui et un psychopathe « travaille » toujours seul. Il s’agissait donc d’un coup monté et/ou d’un imitateur. Ce qui était sûr pour lui est qu’il était à la retraite à partir de maintenant. On l’avait place sur « non actif » et ne pourrait plus qu’agir en tant que « Conseiller ». Il avait à peine cinquante ans mais sa carrière était bien remplie et son nom était bien apprécié par tous les corps policiers… Cinquante ans et toujours à la recherche du vrai bonheur… Des choses bizarres se déroulaient ces dernières semaines. Mis a part d’un crimi-nel qui en protège un autre, il recevait de drôles de messages ces derniers temps… Quelqu’un qui voulait l’approcher et ne se faisait pas connaître. À lui de déter-miner qui ça pouvait être ? Probablement une proche, parce qu’il s’agissait d’une femme, ou une fan amou-reuse ; ce ne serait pas la première fois… C’étaient
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toujours des messages par Internet sur son ordinateur per-sonnel. Le laboratoire des techniciens spécialisés avaient bon chercher, ils aboutissaient dans des magasins Internet un peu partout en France et en Belgique et même des fois de pays lointains. De Belgique oui, puisqu’il était d’origine belge. Ce n’est qu’à l’occasion de son mariage qu’il était venu s’installer dans cette perle du midi de la France. C’est pour cette raison qu’il croyait que la per-sonne qui lui envoyait ses messages d’amour devait être d’origine belge. Il aura plus de temps maintenant pour réfléchir à la question… À tout hasard, il allait consulter son ordinateur pour voir ses messages. En effet il y avait un message de cette mystérieuse « C. L », de ce matin. Elle annonçait qu’elle serait heureuse de passer sa vie en sa compagnie. Ils prendraient le temps de profiter de la vie et de s’aimer à jamais… Pour le reste, rien de bien spé-cial ; rien à garder. Il allait contrôler son téléphone fixe où la messagerie clignotait aussi. C’était Marlène qui l’invitait à passer la soirée chez elle. Elle le soignerait avec une nouvelle recette culinaire qu’elle préparera elle-même. C’était une gentille et jolie jeune dame ; la bonne trentaine et intelligente de surcroît. Ca faisait un bout de temps qu’ils se voyaient et passaient de bons moments ensemble. Toutefois ce n’était pas le genre de femme qui supporterait ses habitudes de passer sur la deuxième place ; elle désirait vraiment toute son attention, un toutou gentil qui ferait partie des meubles. En plus elle n’était pas sportive du tout. Elle possédait une belle boutique de mode au centre-ville. Il la rappela et promit de passer dans quelques jours car pour l’instant il était légèrement handi-capé… Le deuxième appel venait du commissaire Moulin qui confirmait que l’homme avec lequel il avait eu rendez-vous n’était pas le meurtrier de série mais un voyou payé pour aller au rendez-vous. Quant au tireur, ça restait un mystère. De toute façon, il était en embuscade et savait ce
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