Fantômes et autres contrariétés
328 pages
Français

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Fantômes et autres contrariétés , livre ebook

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Description

Je m’appelle Kurt Svartberg.


J’ai passé les dix dernières années à fuir et à éviter les grandes villes, pour tout un tas de raisons. Quand un appel téléphonique m’annonce la mort de mon frère Rafael, je sais qu’il va falloir que je replonge dans mon passé pour trouver son assassin. La police est dans l’impasse. Plus je creuse, plus ça sent le surnaturel et les emmerdes à plein nez.


Celui à cause de qui je suis parti il y a dix ans a-t-il quelque chose à voir avec le meurtre ?


Son ancien associé souhaite-t-il se venger ?


Et pourquoi la déesse Hel semble-t-elle s’intéresser à moi ?


Entre les fantômes en tout genre et mes fantômes personnels, j’ai de quoi m’occuper.


Bienvenue dans mon monde !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
EAN13 9782384400898
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Fantômes et autres contrariétés
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Sebastian Bernadotte
Relecture et correction par Françoise McHugh, Ma Plume Correctrice
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-089-8
Première édition : mars 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Épilogue
Le grimoire de Kurt
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La mort n’est pas la pire chose de la vie. Le pire, c’est ce qui meurt en nous quand on vit.
Albert Einstein
 
Fantômes et
Autres contrariétés
Kurt Svartberg #1
 

 
Sebastian Bernadotte
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
J’opérai rapidement un demi-tour pour venir me garer sur le parking. Le gravier craqua sous les pneus de la voiture que j’avais « empruntée ». J’avançai lentement à la recherche de la Chevrolet Impala de 1964. Je baissai le volume de la radio qui jouait la reprise de Help! des Beatles par Roxette. Je passais en revue tous les véhicules, lorsque soudain, je l’aperçus.
Je cherchai une place, puis avant de sortir, je vérifiai que j’avais tout sur moi. Ça ressemblait à une chorégraphie digne de la « Macarena ». Ce fut le moment où je remarquai la tache de sang sur ma chemise. Il fallait que j’en change. Je me tortillai pour attraper le sac sur la banquette arrière. J’en sortis un t-shirt noir en coton. Au moins, si je devais me salir, cela se verrait beaucoup moins.
Après avoir enfilé mon t-shirt, je bouclai mon holster autour de mes hanches et le cachai sous ma veste en velours marron. Dans ma poche gauche, il y avait un poignard que j’avais récupéré sur un cadavre quelques jours plus tôt, en plus des clés de sa voiture.
Je vérifiai une nouvelle fois le contenu de mon sac à dos qui était sur le siège passager. Il contenait tout ce dont un magicien pouvait avoir besoin : des osselets, une pochette que j’avais l’habitude d’accrocher à ma ceinture et qui contenait un peu de terre consacrée de cimetière, du sel, des os moulus et du sang séché sous la pleine lune. Il y avait également un vieux Walther P38, un pistolet double action semi-automatique utilisé par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, et que j’avais hérité de ma mère. Je n’ai jamais su comment elle l’avait récupéré.
Bien qu’il soit très pratique, je n’aimais pas l’utiliser. J’avais pourtant eu à m’en servir à plusieurs reprises. Je me sentais systématiquement sale quand je m’en servais, comme s’il était encore entaché de la haine nazie, telle une poussière incrustée qui ne voulait pas partir. En réalité, il y avait encore beaucoup de résidus d’énergie qui grouillaient comme des cafards sur mes doigts à chaque utilisation.
Je sortis de la voiture et me dirigeai vers l’entrée. Il régnait un calme étrange. Pourtant, j’aurais dû entendre des conversations et des rires. Je poussai la porte tout doucement et aperçus des dizaines de cadavres allongés sur le sol et les tables. Heureusement que j’avais l’estomac bien accroché, sinon mon petit-déjeuner se serait fait la malle.
Au milieu de ce carnage, un homme se dressait, chancelant.
— Salut, Sten ! lançai-je. C’est à toi que je dois ce superbe tableau qui ferait rougir n’importe quel peintre ?
Je m’avançai pour constater avec effroi l’horreur de la scène. Certains clients étaient encore sur leur chaise, leur verre de bière à la main. Une femme tournait au plafond, accrochée aux pales du ventilateur. Certains avaient été embrochés par les pieds des tabourets du bar. Le barman avait perdu la tête, mais continuait de remplir un verre de whisky.
Non, vraiment, il fallait avoir l’estomac solide pour ne pas vomir.
Je tentai de me frayer un chemin sans laisser de traces dans le sang sur le sol.
Malgré tous les cadavres, il ne restait plus aucun fantôme. Sten les avait déjà mangés. Ce n’était pas plus mal. Dès qu’ils se rendent compte qu’on peut les voir, ils deviennent de véritables pots de colle.
Sten Bouvier portait une chemise hawaïenne, un pantalon cargo kaki et des lunettes rondes à monture fine. Il aurait pu passer pour un vacancier classique s’il n’avait pas tenu dans sa main droite un bras sans personne au bout. Il était hagard.
Il avait réussi à se moquer de la mort en trompant plusieurs Lwas, des esprits de la religion vaudou. Il avait pratiqué un rite appelé « Petro ». Pour ce faire, il avait invoqué les esprits de création. C’étaient les plus fougueux, et ils étaient parfois agressifs et belliqueux. Il avait ensuite quitté l’île de Saint-Domingue dont il était originaire pour venir en Suède.
J’ignorais s’il était venu ici de son plein gré ou s’il cherchait à se protéger. Après tout, il avait trompé la Mort, et elle lui en voulait très certainement. On ne peut pas se jouer d’elle impunément.
En tout cas, si j’étais certain d’une chose, c’était que Sten se nourrissait de fantômes. Personne n’avait jamais essayé de l’arrêter. C’était trop dangereux, même pour les sorciers ou les magiciens les plus aguerris. Je n’arrêtais pas de me retrouver nez à nez avec lui.
— Kurt Svartberg ! Tu es un véritable salopard, déclara-t-il, avant de prendre une bouffée de cigarette.
— Cela fait partie de mon charme, rétorquai-je. Tu sais qu’il est interdit de fumer dans les bars ?
— Je voulais te parler. Je savais que si je tuais suffisamment de gens, tu ne manquerais pas de te pointer.
J’esquissai un rictus.
— Alors, tu vas rire, mais c’est une grosse coïncidence. J’étais à la recherche d’un type, mais visiblement, tu lui as fait la peau. Je ne suis pas certain de le retrouver dans tout ce bordel. Heureusement que je ne dois pas rapporter son âme, sinon je serais dans la merde. J’espère que ceux qui m’ont engagé pour que je le retrouve se contenteront de son cadavre.
Il cracha un nuage de fumée.
— OK, mais tu es ici, c’est ce qui compte.
— Que voulais-tu me dire ? Je t’écoute.
Il tira une chaise, dégagea le cadavre qu’il y avait dessus, et prit sa place.
— Je voulais simplement te dire que j’aimerais bien que vous me fichiez la paix, toi et tous les autres nécromanciens.
— Hey ! protestai-je. Je suis un peu plus que cela !
— Tu peux communiquer avec l’au-delà, tu es donc nécromancien.
— Oui, en partie, mais ne me catégorise pas si vite. J’ai plein de talents cachés et d’autres beaucoup moins. Après notre dernière rencontre, je pensais que tu serais loin. Pourquoi es-tu resté ?
Il esquissa un sourire et but une gorgée de la bière qui se trouvait sur la table.
— J’aime bien ce coin. C’est calme.
— Oui, parce qu’aucune prêtresse vaudou ne te cherche ici, c’est ça ?
— En partie, oui.
— Tu sais, si tu n’avais pas transformé des Lwas en collation, personne ne chercherait à te faire la peau.
— Écoute, nécromancien, ne viens pas me dire ce que je dois faire ou pas faire. Mes choix m’appartiennent.
Non, vraiment, je n’aimais pas qu’on me catalogue comme nécromancien. Il m’était bien arrivé de saigner un bélier noir occasionnellement sous une pleine lune, mais ce n’était pas pour servir mon propre intérêt.
— Alors deux choses, dis-je en lui montrant mon index et mon majeur levés. Premièrement, tu ne devrais même pas être en vie. Tu n’es pas vraiment humain. Ce n’est pas que j’aie un problème avec cela, mais bon… Tu n’es pas facile à faire entrer dans une catégorie. Et deuxièmement, je suis ici pour travailler. J’ai un contrat. Je vais me contenter de retrouver le corps de l’homme que je suis venu chercher. J’espère qu’on ne va pas me demander de communiquer avec lui, sinon je suis un homme mort. Cela étant, je peux toujours rapporter ton corps.
Il rit.
— Tu as eu ta chance à Göteborg.
J’étais tombé sur lui un peu par hasard. Nous nous étions battus, et il avait utilisé un de ses tours pour disparaître dans le voile qui sépare notre monde de celui des morts. Une manœuvre intelligente. Il savait pertinemment que je ne pourrais jamais y pénétrer. J’étais totalement vivant, comparé à lui. Il s’était servi de cet atout majeur pour me mettre la r

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