Fred le Rouge
40 pages
Français

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Description

Stan KIPPER, le célèbre « roi des détectives » américain installé en France, a vécu des émotions de tous genres en revenant dans sa contrée natale : revoir sa sœur, son neveu, sa nièce, mais également lutter contre le terrible Fred-le-Rouge, un dangereux gangster dont la bande martyrisait la population locale.


Stan KIPPER est parvenu à démanteler le réseau criminel, même si Fred-le-Rouge s’est échappé.


Peu importe, il est temps pour le détective de retourner à Paris où d’autres affaires l’attendent.


Alors que Stan KIPPER s’apprête à rentrer en France, le chef de la police le prie de repousser son départ : Fred-le-Rouge a fait à nouveau parler de lui et semble bien décidé à se venger...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9791070030882
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

* 7 *

FRED LE ROUGE
À PROPOS

*****
STAN KIPPER

le célèbre détective américain résout les énigmes policières les plus compliquées. Ne reculant jamais devant les enquêtes les plus dangereuses, bravant la mort,
STAN KIPPER
– LE ROI DES DÉTECTIVES –
a déclaré la guerre au crime et, sur tous les points du globe, il traque les malfaiteurs acharnés à sa perte. Le récit de ses aventures vous passionnera.
CHAPITRE I
 
Dans un cottage au bord du Mississippi, sur une terrasse dominant le fleuve, deux hommes étaient assis. Ils fumaient ces longs cigares noirs peu appréciés des Européens, mais dont les citoyens des États-Unis font volontiers leurs délices.
Devant eux, le fleuve roulait ses eaux limoneuses. À leur droite s'élevaient les blocs d'immeubles de Shelton City, où vivait, dans le confort matériel le plus récemment créé par les pionniers du progrès, une population éprise d'action, d'agitation et d'audace. Vers la gauche s'allongeait, sur la rive, toute une série de cottages semblables, où rentraient, chaque soir, les hommes d'affaires de la cité, avides de repos et de vie familiale, après l'animation d'une journée fiévreuse, passée au bureau, à l'usine ou au magasin. Derrière les deux fumeurs, enfin, au-delà d'une route où circulaient des autos, l'on apercevait les masses sombres de collines boisées, terrains non encore défrichés, derniers témoins de l'époque où le Tennessee n'était qu'une vaste forêt, dans laquelle les Indiens chassaient le bison et l'élan.
La nuit tombait. Il faisait bon. Les deux hommes aspiraient leurs noirs cigares sans échanger des paroles qu'ils estimaient sans doute inutiles... L'un d'eux, cependant, rompant soudain le silence, prononça, d'une voix amicale :
— Ainsi, Stan, vous allez réellement nous quitter demain ?
— Réellement, Jim. Des affaires importantes m'attendent en Europe. Je n'étais venu tout d'abord dans cette ville, où je suis né, que pour un mois, et en voici bientôt trois que je profite de votre hospitalité, mon cher beau-frère...
— Clara sera désolée de vous perdre...
— Clara se consolera aisément de mon départ. Elle vous a auprès d'elle, vous, son époux. Elle a ses enfants, le pétulant Jack et la douce Nelly. Et puis, je reviendrai. Paris n'est pour moi qu'un port d'attache, d'où je m'envole vers tous les points du monde. Je reviendrai, Jim Parker...
Stan Kipper, roi des détectives, apaisait ainsi le cordial regret de son beau-frère et ami Jim Parker, quand il fut interrompu par la brusque irruption de son neveu, Jack Parker junior, un jeune gentleman d'une douzaine d'années, qui apparut sur la terrasse en s'écriant :
— Uncle Stan, uncle Stan ! Voici Mr. Williamson, le chef de la police, qui désire vous parler...
— Eh bien ! qu'il monte !... Vous permettez, Jim, que je reçoive ici ce fonctionnaire ?
— Bien sûr ! Vous êtes chez vous. Et Williamson, d'ailleurs, est de nos amis... Sans doute vient-il vous dire adieu avant votre départ...
— Sans doute... Mais restez, Jim. Je ne crois pas que Williamson ait à me communiquer des secrets d'État... Votre présence n'est pas indésirable, puisque le surintendant de police est de vos amis...
Quelques instants plus tard, le surintendant et le détective étaient en face l'un de l'autre.
— Mon cher Kipper, dit le premier, la municipalité de Shelton City m'a confié l'agréable devoir de vous remercier pour la part que vous avez prise à la défaite du gang de Fred-le-Rouge...
— Je suis très sensible à cette démarche, Williamson, et je suis content d'avoir aidé à débarrasser la ville d'une bande de malfaiteurs... Vous savez que je pars demain ?
— Précisément, c'est de votre départ que je désire vous entretenir.
— Vous avez des commissions à me donner pour Paris ?...
— Non, ce n'est pas ça... Je voudrais, nous voudrions, vous prier de différer ce départ...
— Ah ! ça ! Vous avez formé un complot avec mon beau-frère, ici présent, pour me garder éternellement à Shelton City ?
— J'ignorais le dessein de Williamson, protesta Jim Parker. Mais j'ajoute volontiers que je suis ravi de son intervention...
— Kipper, reprit le surintendant, nous avons besoin de vous !
— Si vous me prenez par mon faible... Que se passe-t-il ?
— Il se passe que, si nous avons, grâce à vous, mis la main sur la plupart des membres du gang, le chef est toujours en liberté. L'on pouvait croire qu'il avait quitté sans esprit de retour, après sa cuisante défaite, l'État du Tennessee, pour aller se faire électrocuter ailleurs... Or, il n'en est rien. Si Fred-le-Rouge a eu son gang détruit, ses repaires envahis, son organisation démantelée, il n'est pas devenu inoffensif pour cela. Il avait, pourrait-on croire, une bande de rechange, avec des refuges inconnus de ses anciens complices... Car il a repris le cours de ses tristes exploits...
— Est-ce possible ?
— C'est malheureusement vrai. Des bandits en auto rançonnent depuis quelque temps les automobilistes isolés qui se risquent hors de l'agglomération. Des fermes, des exploitations forestières ont été attaquées, dans la région. Enfin, dans Shelton City même, deux de mes hommes, qui avaient participé activement à la dernière expédition contre Fred, ont été abattus à coups de mitraillette par des inconnus qui passaient auprès d'eux dans une auto, apparemment blindée, puisque les coups de feu tirés contre le véhicule par les camarades des victimes ont été inefficaces...
...

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