Joséphine Sutherlandon
104 pages
Français

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Joséphine Sutherlandon , livre ebook

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Description

Après 20 ans d’absence, Joséphine renoue avec son père mais elle se retrouve dans un tourbillon qui va la plonger dans un profond coma. Son meilleur ami, perdu de vue depuis longtemps, va la sauver en franchissant les étapes de la guérison comme personne n’aurait su le faire. Ils vont découvrir ensemble certaines vérités sur les origines de la jeune fille et mieux comprendre la mort de sa propre mère, Monique. Ces événements feront-ils évoluer les rapports existants entre ces différents protagonistes ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 mars 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332696359
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-69633-5

© Edilivre, 2014
Chapitre 1
Joséphine Sutherlandon approchait lentement de l’embarcation de son père Guillaume Sutherlandon. Elle ne savait pas au juste ce que voulait son père après tant de temps après sa naissance, suite à la mort inexpliquée de sa mère Monique.
Elle était née, il y a 20 ans de cela, le 19 septembre 1976, suite à une chute que sa mère venait de faire dans l’escalier de sa maison en Bretagne.
Personne ne pouvait expliquer avec précision, le fait que Monique, qui n’avait que 33 ans, meurt des suites de ses couches ce 19 septembre 1976, mystérieusement car l’autopsie, ne dévoilera pas la mort exacte à sa famille.
Guillaume, suite à cela, essaya par tous les moyens de découvrir la vérité mais ce ne fut qu’échec sur échec.
Ce fut les grands-parents de Joséphine qui s’occupèrent de cette petit orpheline de mère car son père la renia longtemps jusqu’à aujourd’hui où par un heureux miracle, elle reçut se coup de fil disant de venir de toute urgence car son père voulait la voir.
Elle était à deux cents mètres du bateau et pouvait distinguée sur l’embarcation : son père de 53 ans, qui se tenait droit avec des débuts de cheveux blancs.
Elle ne savait pas au juste ce qu’il voulait, mais elle avait attendue ce moment depuis si longtemps, pour comprendre pourquoi il n’avait jamais voulut d’elle.
Son père s’approcha d’elle.
– Joey ! Que je suis content que tu sois venue.
– Oui, je voulais savoir ce que tu voulais après tant d’année de silence où tu ne voulais pas de moi.
– Justement, je suis près maintenant à te le dire et à t’expliquer ce silence, même si c’est pour moi encore dur à dire.
– Papa, 20 ans ce sont écoulés sans que tu ne sois là. Je t’ai attendu tant de fois que je ne peux malheureusement plus les compter. 20 ans çà représentent beaucoup sur une échelle. Dis-moi maintenant, pourquoi ? que je comprenne et surtout pourquoi tu m’as fait venir après 20 années d’absences.
– Oui, je vais te le dire, mais avant ne restons pas sur le pas de la porte, allons dans le salon.
Guillaume se tourna vers son employé de maison.
– Stuart apporte nous des ravitaillements dans le salon.
– Bien patron.
Ils se dirigèrent dans le salon qui se trouvait dans un super paquebot de grand luxe du 19 ème  siècle. Guillaume, le tenait de son père, qui le tenait lui-même de son père et ainsi de suite.
– Installe-toi, ma fille.
– Oui.
– Ce que je vais te dire va peut-être te surprendre, mais il faut à tout prix que je te dise…
Guillaume approchait de la soixantaine, il est le propriétaire richissime du paquebot « Sutherlandon », et, d’une propriété en bordure de mer, en Bretagne.
Joséphine était son unique enfant d’un mariage qui s’était mal terminé, puisque Monique, sa femme, était morte des suites inexpliquée de ses couches.
Joséphine quant à elle, avait toujours était une enfant chérie par son entourage, sauf par son père qui au fil des ans, lui reprochait de plus en plus, la mort de sa mère.
Guillaume, aujourd’hui, avait de très grave soucis, et seule, sa fille pouvait lui être d’un grand recours. Il savait que ce n’était pas une bonne idée de lui relater la vraie cause de la mort de sa mère, mais pour lui, il devait le faire. C’était peut-être le seul moyen de se rapprocher et se réconcilier d’elle. Pour lui, Joséphine était l’unique partie de sa vie qui resté.
Depuis plus de 20 ans, grâce à ces grands-parents, il pouvait la voir grandir, sans qu’elle ne s’en rendre compte, car il ne voulait pas la mêler à cette histoire qui le touchait vraiment depuis si longtemps. Celle où sa fille pouvait l’aider et lui enlever par la même occasion, le poids qui l’oppressait chaque jour depuis la disparition de Monique.
Il lui avait téléphonait une heure auparavant, et maintenant, elle se trouvait devant lui en chair et en os.
Il avait dans son cœur, une immense joie qui venait de l’éblouir de mille feux.
– Que t’arrive-t-il ? Demanda Joey avec une impatience grandissante.
– J’ai un énorme problème, et toi seule peux m’aider.
– Un problème d’argent.
– Non.
– De femme ?
– Non.
– Mais lequel alors ?
– Attends ! Ne sois pas trop impatiente, car comme je te l’ai dis tout à l’heure, j’ai une chose très importante à te dire.
– Pourrais-tu aller au fait accomplis ?
– Oui, je sais que tu n’ai pas ici de ton plein grès, vu le mal que j’ai pu te faire depuis ta naissance. Mais je tiens vraiment à te dire ce qui s’est réellement passé au moment de ta naissance. Je n’ai moi-même réussi, que au bout de 20 terminable année, à ne le savoir qu’il n’y a que 3 jours, et crois-moi ce n’est pas quelques choses de facile à dire.
– Et pourquoi veux-tu me le dire maintenant, alors que cela fait presque 20 ans que je suis née ?
– De peur de ta réaction je pense, mais surtout pour te protéger de gens peu scrupuleux et qui se croient votre ami mais qui ne cache pas leur joie au plus profond d’eux-mêmes de vous faire souffrir.
– Pourquoi dis-tu cela et pourquoi parles-tu de Robert comme çà ? Qu’est ce qu’il a à voir dans l’histoire ? C’est pourtant ton meilleur ami ?
– Oui, mais je ne parle pas de Robert, mais d’un autre qui le fut, il y a plus de 20 ans. Robert ne l’a était que depuis 19 ans car c’est lui qui a réussi à me remonter franchement le morale pour ne pas que je baisse les bras et que je sombre dans une violente dépression.
– Vas-tu me dire ce qui s’est réellement passé, oui ou non, ce jour-là ?
– Te rappelles-tu François Gal Léman, l’homme qui a été emprisonné, il y a à peine 13 ans, pour soi-disant avoir dénoncé faussement, le docteur Afraiding, comme l’assassin de plusieurs personnes dont celui de ta mère.
– Non pas vraiment.
– Eh bien ! Il est venu me voir, il y a 3 jours de cela, pour soi-disant soulager sa conscience, et surtout réparer les dégâts causé dans le passé. Il était là, au moment de ta naissance, ce fut l’un des aides-soignants présents dans cette salle d’accouchement, et le seul que l’on a retrouvé après. Il m’a raconté que le docteur Afraiding…
– Le docteur Afraiding, ne serait-il pas l’homme qui se serait suicidé, il y a 12 ans de cela, à la suite d’une erreur médicale qui aurait couté la vie à une patiente ?
– Parfaitement ! Je vois que tu commences à comprendre.
– Ce serait ce même homme qui aurait pratiqué la césarienne de maman ?
– Oui, comme je te le disais, le docteur Afraiding, aurait préféré pratiquer une césarienne, que d’un accouchement normal, de peur, suite à la chute de ta mère dans les escaliers, d’avoir des complications par la suite. Pour pouvoir faire cette césarienne, il a prétendu que le bébé s’annonçait mal au niveau du col car il était en siège, alors qu’ayant moi-même pratiqué toutes les écographies, je n’avais absolument rien constaté de ce genre. Je peux t’assurer que cette nouvelle, m’avait chamboulé, mais j’avais confiance en lui, donc pour moi il n’y avait rien à craindre vu que c’était mon meilleur ami, enfin je le croyais. Je n’aurais jamais imaginé qu’il y aurait complications. Une heure plus tard, on est venu m’annonçait ta naissance, mais également le décès brutale de ta mère. Je fus totalement anéanti d’avoir cru en lui et à ses prétendus complications. Je me le suis reproché très souvent car pour moi j’aurais pu éviter cela et vous sauvez toutes les deux, mais je n’ai rien pu faire, le drame était déjà passé.
– C’est faux et tu le sais très bien ! Ce n’est pas de ta faute, s’il a voulu pratiquer une césarienne. Tu te fais du mal pour rien. Mais je ne vois pas ce que moi je viens faire dans l’histoire ? Tu es en train de me dire qu’un homme qui se prétendait ton meilleur ami aurait causé la mort brutale de maman, mais c’est de l’histoire ancienne. Rien ne pourra faire revenir les morts et tu le sais aussi bien que moi. Que veux-tu de moi ? Que je te pardonne ? Te renouer avec moi ? Où alors ressassais le passé jusqu’à en avoir la nausée ?
– Je ne sais pas au juste.
– Ce n’est pas ta destinée qui doit choisir de ta vie, mais toi seul ? Ta bonne étoile n’est pas là pour te guider mais pour t’approuver dans les choix que tu choisiras de faire ou non. Je sais que cela est dur même très difficile à surmonter, mais il faut tout de même passer le cap des questions pour aller à celui des réponses.
– Que ferais-tu à ma place ?
– Je ne sais pas, car je ne suis pas à ta place, mais je crois que je choisirais la voix la plus dure et non la facilité, c’est-à dire de mettre de côté le passé et d’essayer par tous les moyens de t’expliquer et te faire pardonner par les personnes que tu as négligé pendant toutes ces années.
– Tu as raisons. Là seule chose que je sois sûre, c’est de te faire comprendre pourquoi je t’es abandonné à tes grands-parents, et pourquoi après tant d’années, je voudrais que tu me viennes en aide. Mais pour cela, il faut que je te raconte la fin de cette tragique histoire même si tu penses que je devrais laisser le passé de coté. Je sais que cela doit-être difficile d’écouter un père qui ne se manifeste que 20 années plus tard et qui soi-disant vient de découvrir que sa femme s’est peut-être fais assassiner par un médecin qui se suicidera 12 années plus tard.
– Comment cela assassinée ?
– Attends que je t’explique. Comme je le disais, tout-à l’heure, avant que tu ne m’interrompes, c’est que je n’ai rien entrepris pour la sauver. Mr Gal Léman m’a expliqué que Monique aurait pu survivre, si seulement Mr Afraiding n’avait pas touché une artère en cours de route, qui lui a été fatale. Il ne comprend pas pourquoi un médecin autant réputé que lui, puisse ainsi mettre sa carrière en l’air comme cela. Il a tout de même, réussi à prévenir les autorités, qui ont rema

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