Killercatchers... Go!
166 pages
Français

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Killercatchers... Go! , livre ebook

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Description

Une jeune artiste est retrouvée morte dans une baignoire à Brooklyn, le corps tatoué d’étranges dessins. Au même moment, deux hommes sont élus grands gagnants du jeu virtuel Killercatchers... Go ! et savourent déjà leur récompense : un voyage à travers le monde aux frais du créateur anonyme. Mais quels sont les véritables mobiles dissimulés derrière son désir d’anonymat ? Et surtout, y a-t-il un lien entre cette chasse virtuelle et le cadavre de Brooklyn ?
Arrivant au pire moment de sa vie, cette enquête plongera l’inspecteur Vince Carter au cœur d’un terrible casse-tête. Et si, dans cette course contre la montre, celui qu’il traquait avait décidé de le traquer à son tour, allait-il finir comme cette artiste dans la baignoire ? L’art peut-il devenir un alibi à la monstruosité ?
Une histoire envoûtante, profondément humaine ; un suspense bien ficelé avec une fin que vous n’êtes pas près d’oublier...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 février 2022
Nombre de lectures 2
EAN13 9782897755768
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Nadia Savard
 
 
 
 
 
Killercatchers…
Go!
 
 
 
 

 
Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Image originale de la couverture : Shutterstock 1604366335
 
 
 
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteure ou de l’éditeur .
 
 
 
Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-887-0130
 
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie ( Québec) J 0K 1E0 Canada apotheose@bell.net www.leseditionsdelapotheose.com
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2022
 
ISBN epub  : 978-2-89775-576-8
 
 
 
Imprimé au Canada
 
 
 
 
 
 
 
 
À P. et S., pour m’avoir appris que la vie est un jeu et
donné l’envie de me battre jusqu’à la fin contre le fameux Game Over …
 
À L., parce que chaque livre est un voyage… au paradis… ou en enfer…
 
 
 
 
 
 
 
Avertissement : Cette œuvre en est une de fiction, toute ressemblance avec des personnes, sociétés, évènements existants ou ayant déjà existé ne serait être que fortuite. Cependant, afin de répondre à des impératifs narratifs et de déroulements logiques, des éléments historiques ont été mélangés à des éléments fictifs, ce qui répond en droite ligne au genre romanesque. L’auteure se fie donc à l’intelligence des lecteurs qui n’y verront pas là un affront à la culture ni aux avancées de la science, mais plutôt un attribut spécifique au rythme imposé par le divertissement.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Première partie
Chasseurs de primes
 
Prologue
 
 
 
Huit mois plus tôt
«   23 h 25, Beth Randall @ Tamara Dolozel :
Je veux ton article sur l’incendie de la Beinecke  1 . RIGHT FUCKING NOW   !
 
23 h 27, Tamara Dolozel @ Beth Randall : 
Pas encore prêt. Désolée. J’ai comme l’intuition que cet incendie lors des rénovations, alors que la sécurité connaît des failles, n’est peut-être pas un accident, Beth… Et scoop : un des plus énigmatiques manuscrits de la Renaissance, le Voynich (a.k.a. MS 408), a disparu malgré le fait qu’il était abrité dans un casier ignifuge. Étrange, non   ?
 
23 h 33, Beth Randall @ Tamara Dolozel : 
Épargne-moi tes intuitions à la con, cocotte, tu n’es pas dans un épisode de Dan Brown   ! Et cette fois, PITIÉ : ponds-moi des faits qui n’intéressent pas seulement les milléniaux de ton espèce, O. K.   ? Du style : à combien de belles devises américaines on estime les pertes   ? Y a-t-il eu des morts   ? des blessés   ? une secrétaire brûlée à cause de son bracelet Gucci pris dans la déchiqueteuse   ? une sortie d’enfants handicapés qui tourne au drame   ? Bref, je veux que tu me décrives l’ambiance d’apocalypse sur le campus de l’université de Yale avec tout ce qui est possible de voir surgir des airs ou de terre SAUF des zombies miteux à la Walking Dead, des suceurs de sang du clan des Volturi ou des sorciers poudlardiens adeptes du quidditch   ! Tu piges, la pigiste   ? Seul LE VRAI, LE PALPABLE, – saupoudré bien sûr d’un peu de crispy – augmente le lectorat et la crédibilité du journaliste   ! Oublie le Voynich   ! Sur Internet, on ne parle que de vieux papiers de 600 ans remplis de gribouillis jamais déchiffrés, et ÇA, crois-moi, tout le monde s’en fout   ! COMPRIS   ?
 
23 h 37, Tamara Dolozel @ Beth Randall : 
Aparecium   2 , noble vétérante de la génération X (X comme multiplie les résistances à l’inconnu en permanence   !) Tu verras apparaître comme par magie mon topo sur l’incendie dans tes courriels dans dix minutes. Mais ne compte pas sur moi pour abandonner le Voynich, la renonciation ne figure pas dans ma génétique millénariste ;) Quitte à y passer ma carrière, j’éluciderai ce mystère. En plus, je suis sur une piste. Du croustillant comme tu en raffoles… Bref, fais-moi confiance sur ce coup-ci. Rien de surnaturel (enfin, je crois…) Chose certaine, tu ne seras pas déçue   !
 
23 h 45, Beth Randall @ Tamara Dolozel :
Dix minutes, pas une de plus   ! Ça m’appendra à faire confiance à des têtes de mule comme toi. Et je reste au bureau… à surveiller que la promotion promise ne parte pas en fumée elle aussi… Je me sens pyromane tout à coup… Comment il disait déjà ton enfant martyr à lunettes   ? Incendio, incendio, incendio !  2   »

 
1
 
 
 
22 juillet, 23 h 00
Cimetière de Green-Wood, Brooklyn
GPS : 40° 39′ 08″ N, 73° 59′ 28″ O
Un soir de pleine lune. Autour d’une pierre tombale sur laquelle une pleureuse en marbre s’était endormie pour l’éternité, des dizaines de jeunes gens armés de leur téléphone portable projetaient de la lumière en pleine nuit, tels des lucioles, éclairant au passage le visage de deux hommes aux aguets : un grand efflanqué à la coupe militaire ‒  Geoffrey Dolan  ‒ et un petit rondelet à la barbe disséminée qui lui donnait l’air sévère ‒  Brad Ferreira. La moiteur de la nuit et leur course folle avaient transpercé de sueur leur tee-shirt au logo de leur groupe rock préféré des années 80   ; un sourire mesquin arrondissait leurs joues rougies par un effort soutenu   ; dans leurs yeux affolés, ce regard gamin de l’amusement en présence d’un nouveau jeu vidéo qui, aussitôt après sa sortie, avait enflammé des millions de fans à travers le monde entier. Et pour cause   ! À l’instar des autres joueurs, Brad Ferreira et Geoffrey Dolan désiraient plus que tout remporter la partie et l’alléchante récompense destinée aux vainqueurs qui y était rattachée : le fameux Grand Prix   ! Soit leur seule chance de se détacher un moment du prolétariat et de la misère, leur seule chance d’échapper à leur destin de fauchés chroniques, leur seule chance de goûter enfin au luxe : un voyage à travers le monde où le duo hétéroclite pourrait séjourner dans les plus somptueux hôtels et y vivre les plus enivrantes expériences, et ce, aux frais du créateur anonyme. Deux personnes seulement auraient le privilège de s’envoler pour le Grand Tour 3 , nom officiel du Grand Prix inscrit dans les règlements du concours. Les destinations choisies, qui demeuraient pour l’heure un mystère, seraient révélées aux vainqueurs par message texte uniquement deux heures avant chaque départ. Et cerise sur le gâteau : la dernière épreuve du Grand Tour serait couronnée par la mirobolante somme de cinq cent mille dollars à gagner. Alors pour y arriver, Geoffrey et Brad n’avaient pas intérêt à lambiner.
Après une gymnastique de corps plutôt musclée, le plus grand des deux se mit à sautiller sur place à la manière d’un joueur de foot après un but, sur une petite musique teintée d’horreur sortant du haut-parleur de son mobile, musique que semblait bien connaître le principal intéressé : 
— J’ai un Catch , yahooou   ! Pourri derrière les barreaux Billy Joe   !
— Eille, j’étais à deux doigts de l’épingler et tu me l’as chipé   ! C’est de la triche, Geoff   ! vitupéra le plus petit en frappant le sol poussiéreux avec le bout de ses semelles usées.
D’un ton un tantinet prétentieux, le plus grand se pencha vers son ami et tenta avec son plus beau sourire de le ramener à la raison :
— Capturer ce fumier

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