L Amour du mal
204 pages
Français

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Description

Intelligent, machiavélique, manipulateur, Harry sème le trouble dans la vie de Louis, brillant commandant de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres.
Derrière chacune de ses agressions, Harry laisse une pièce d’un puzzle qui, une fois reconstitué, ne peut que conduire à son arrestation.
Un terrible jeu du chat et de la souris va alimenter une incroyable course contre la montre. Chaque partie perdue fera inéluctablement une nouvelle victime.
Dans ce bras de fer psychologique, le poids de l’amour sera-t-il plus fort que celui du mal ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 juin 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332949394
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-94937-0

© Edilivre, 2015
1 Le point de départ
Céline sortit du métro et emprunta les escaliers pour quitter la station de la Motte Piquet Grenelle. Elle se dirigea vers son immeuble et composa le code de la porte d’entrée. Le pêne s’ouvrit, Céline s’engouffra dans le hall et prit l’ascenseur. Elle appuya sur le trois. Arrivée au troisième étage, elle sortit ses clefs et entra dans son appartement. Elle ferma la porte derrière elle et, soudain, quelqu’un sonna. Elle ouvrit et tout alla très vite. Un homme de taille moyenne poussa la porte, se dirigea droit sur elle et lui fracassa le nez d’un coup de tête violent. A l’impact, le nez de Céline craqua et le sang jaillit. Elle tomba à genoux en se mettant les mains sur le nez. L’homme avait refermé la porte. Il attrapa Céline par le col de son pull, la traîna jusque dans la chambre et la balança sur le lit. Elle avait les pupilles dilatées, elle tremblait : elle était effrayée. Elle regarda son agresseur dans les yeux ; son regard était rempli de haine, de perversion et de malice.
– Baisse les yeux ! lui ordonna-t-il.
Céline baissa les yeux. Il la saisit par les cheveux. Elle avait une queue de cheval, et il lui tira la tête en arrière. Il s’agenouilla et se mit à lui lécher le visage, les larmes et le sang.
– T’as bon goût ma jolie ! A poil !
Céline avait envie d’hurler mais n’y arrivait pas. Elle restait immobile et ne bougeait pas.
– A poil je t’ai dit !
Son agresseur sortit un couteau et des menottes en plastique. Il attrapa Céline, la retourna, lui saisit les poignets et lui attacha les mains. Elle se débattait mais il lui avait mis un genou dans le dos, lui bloquant ainsi toute possibilité de bouger. Il la retourna pour qu’elle soit allongée sur le dos et s’assit sur elle. Avec le couteau, il lui arracha le devant du pull. Il fit glisser la lame entre ses deux seins et lui coupa le soutien-gorge.
– Ça va être ta fête ma poulette !
Il plaça le couteau sous la gorge de Céline et se mit à lui lécher les seins lorsque soudain, il entendit la porte de l’appartement s’ouvrir. En un éclair, il sauta du lit et se plaça derrière la porte de la chambre. Céline était tétanisée par la peur, une peur si intense qu’elle n’arrivait pas à sortir le moindre son de sa bouche.
– Coucou, c’est moi ma chérie, je suis rentré.
Louis posa ses clefs et rangea son arme de service dans le petit coffre de l’entrée. Sa carte de Police était dans sa poche de jean. Il la sortit pour ne pas l’abîmer et la posa sur le meuble de l’entrée, ainsi que son portefeuille. Il avança dans le couloir et se dirigea vers la chambre.
Lorsqu’il aperçut Céline allongée sur le lit, le pull arraché et le nez en sang, il se précipita vers elle. Une fois entré dans la chambre, d’un bond l’agresseur lui tomba dessus, lui passa un câble autour du cou et serra très fort. La vision de Louis se troubla. Il eut le réflexe de lui mettre un énorme coup de tête en arrière ce qui eut pour effet de lui faire lâcher prise. Le temps que Louis reprenne ses esprits, il sentit une lame lui transpercer le côté droit du dos. Il s’effondra au sol et perdit connaissance. L’agresseur s’était enfuit sans attendre. Céline, en état de choc, n’arrivait pas à se lever, elle avait conscience que Louis avait besoin d’aide, mais elle était incapable de commander son corps.
Louis reprit lentement connaissance. Il regarda sa plaie et comprit très vite que la lame n’avait atteint aucun organe : elle avait juste provoqué une entaille profonde sur le côté.
Il se précipita vers Céline.
– Céline, ma chérie, tu es blessée ?
Céline le regarda mais resta muette : elle ne pouvait plus parler.
Louis est commandant au sein de la prestigieuse brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres. Il a quarante ans. C’est un homme au corps plutôt svelte, bien dessiné par des séances régulières de fitness et de sports de combat. Il a les yeux bleu-gris et les cheveux châtains qu’il fait coiffer au moins deux fois par mois. Louis porte, de temps en temps, une petite barbe de quelques jours, ce qui lui donne un style qui ne laisse pas insensible la gente féminine.
Louis composa le 15 pour appeler les secours. En attendant leur arrivée, il s’était assis sur le lit, avait pris la main de Céline et lui avait caressé le visage pour la rassurer.
Céline est une superbe femme de trente ans. Elle mesure 1m75, a de magnifiques yeux bleu-vert. Ses cheveux longs châtains clairs sont tantôt attachés avec une pince, tantôt avec un pic, ou, parfois en queue de cheval. Ses lèvres sont pulpeuses, d’une couleur d’un rose intense, et son nez fin dessine sur son visage une symétrie parfaite. Elle rentre très facilement dans un pantalon taille 38 et lorsqu’elle porte une jupe, ses jambes attirent aussi bien le regard des hommes que des femmes. Bref, Céline est une femme resplendissante.
– Ma chérie, n’aie plus peur, ton agresseur est parti, je suis là…
Céline regarda Louis et dirigea son regard vers sa blessure. Sa chemise était pleine de sang.
– Ce n’est rien, c’est juste une blessure superficielle. Je vais poser un tee-shirt sur la plaie pour arrêter le saignement. J’ai appelé le SAMU, les secours vont arriver d’un instant à l’autre.
Céline faisait des mouvements avec ses yeux comme pour lui faire passer un message.
Au loin, ils entendirent les sirènes des véhicules de secours.
Le bruit se rapprocha de plus en plus et Louis distingua nettement l’arrivée d’un véhicule du SAMU et d’un véhicule de secours et d’aide aux victimes. Dans les escaliers de l’immeuble résonnait le vacarme produit par la montée des équipes de secours. Louis se leva, alla à la porte d’entrée de son appartement et cria : « c’est ici » puis repartit auprès de Céline. En moins de dix secondes, il avait été rejoint par l’équipe du SAMU, appuyée des sapeurs-pompiers de Paris. Le médecin du SAMU devait avoir une cinquantaine d’années. Il s’approcha de Céline et de Louis et s’adressa à Louis.
– Bonjour, que s’est-il passé ? demanda le médecin du SAMU.
– Mon amie a été agressée. Quand je suis rentré elle était allongée là, comme ça, sur le lit. Son agresseur m’est tombé dessus. Nous avons lutté, il m’a porté un coup de couteau et s’est enfui.
Le médecin jeta un œil rapide à la plaie de Louis et s’avança vers Céline.
– Maintenez ce tee-shirt sur votre plaie, c’est une blessure superficielle, nous allons examiner Madame en premier.
Pendant que le médecin prenait Céline en charge, Louis avait entendu les sirènes deux tons des véhicules de Police. Louis avait signalé une blessure par arme au SAMU, et, dans un tel cas, le SAMU prévient systématiquement les forces de Police. Trois policiers entrèrent dans l’appartement. Ils étaient tous les trois assez jeunes. De l’entrée jusqu’à la chambre, ils avaient remarqué des gouttes de sang disséminées tout le long du chemin. Lorsqu’ils entrèrent dans la chambre, ils virent les équipes de secours et Louis se tenant le côté, du sang tombant goutte par goutte sur la moquette beige : le bas de sa chemise était complètement ensanglanté. Ils regardèrent Louis qui se retourna.
– Bonjour les gars, je suis de la maison, je suis le commandant Louis Martin. Je viens de rentrer. J’ai trouvé mon amie allongée sur le lit, à moitié dénudée et le nez en sang. Quand je suis entré dans la chambre, son agresseur était encore là. Il m’a étranglé par derrière avec un câble et m’a poignardé sur le côté droit du dos. Je ne l’ai pas vu, mais j’ai réussi à me dégager en lui mettant un coup de tête en arrière au niveau du thorax.
– Nous appelons les collègues de l’identité judiciaire pour tous les constats et les relevés d’indices.
– Merci les gars. Ce type est un malade, on doit le coincer.
Le médecin examina Céline.
Son magnifique nez, si fin, s’était transformé en patatoïde violacé. Son mascara avait coulé et laissait apparaître des traces noirâtres. Elle était livide et avait le regard terrifié.
– Madame, je vais vous examiner. Avez-vous reçu des coups ailleurs qu’au visage ? demanda le médecin.
Céline ne répondit pas, elle tremblait.
– Madame, que s’est-il passé ? Si vous m’entendez, serrez-moi les mains !
Céline serra les mains du médecin.
– Très bien, si vous n’arrivez pas à parler, serrez-moi deux fois les mains.
Céline lui serra deux fois les mains.
– Tout va très bien Madame, mais vous êtes en état de choc. Nous allons vous transférer à l’hôpital pour vous examiner et pour que vous vous reposiez.
Céline regarda Louis et cligna des yeux plusieurs fois. Les larmes lui coulèrent sur les joues et glissèrent jusque dans le cou. D’un seul coup, elle se crispa et eut une crise de spasmes. Sa respiration fut saccadée mais elle ne bougea presque plus.
– Mettez-lui les électrodes pour suivre son rythme cardiaque. Elle ne semble pas avoir reçu de coup dans le ventre, mais nous devons l’emmener tout de suite à l’hôpital pour lui faire un bilan complet, plus un examen médico-légal.
Une équipe de pompiers l’installa sur un brancard et l’emmena. Le médecin du SAMU donna ses consignes et s’occupa de Louis. Il regarda sa plaie et la marque de son cou.
– Qu’est-ce que vous avez eu au cou ? demanda-t-il à Louis.
– L’agresseur de mon amie m’a attaqué par derrière quand je suis entré dans la chambre : il a commencé par m’étrangler avec un câble.
– Votre trace au cou m’inquiète plus que votre blessure au ventre ; nous vous emmenons à l’hôpital !
Les collègues policiers s’adressèrent à Louis.
– Commandant, nous prendrons votre déposition plus tard, nous devrons aussi prendre la déposition de votre amie dès que possible.
– D’accord et merci les gars.
C’était la première fois que Louis montait dans un c

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